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EAN : 9782283031384
134 pages
Buchet-Chastel (04/01/2018)
3.63/5   181 notes
Résumé :
Louis Claret est un professeur vieillissant qui habite en province. Séparé de sa femme depuis quelques années, ses filles vivant désormais des vies très différentes de ce qu'il avait imaginé, il se laisse bercer par le quotidien. C'est sans réfléchir et pour remplir une soirée bien vide qu'il se rend au vernissage d'une exposition de peintures d'Alexandre Laudin -- un ancien élève, jadis très effacé mais devenu une célébrité dans le monde artistique. il ne se figure... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (66) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a des auteurs dans les livres desquels on s'engouffre comme si on rentrait chez soi, “home sweet home”, on y est bien, on retrouve ses sujets familiers, ses personnages habituels, son écriture douillet et hop c'est parti ! Jean Philippe Blondel est de ceux-là.
Toujours ravi de le retrouver; à la longue avec tout ce que j'ai lu de lui il est devenu un ami. Pour le moment un ami sans surprise, mais aucune déception.

Son dernier livre est l'histoire d'un professeur d'anglais Monsieur Claret, fin la cinquantaine, divorcé, deux filles adultes aux contactes rares et pour qui, plus rien n'a aucune importance , “Le seul ennui, au fond, c'est que rien, jamais, ne me touche plus.”. Mais jamais dire “jamais”! Son chemin va croiser celui d'un ancien élève devenu célébrité dans les arts plastiques. Au départ, bien que toujours dans son attitude “ rien ne me touche plus “, la vie va le surprendre à l'improviste !😊
“C'est une mise à nu....”, qui va enclencher un drôle de processus pour son plus grand bonheur ....... “Une mise à nu”, qui rappelle les “performances” de Marina Abramovic....”Une mise à nu”, pleine de surprises....L'aventure et la nouveauté, comme quoi sont toujours possibles, même dépassé la cinquantaine; un motto optimiste pour avancer plus léger dans la vie.
Un livre qui m'a quand même laissée un léger malaise, car l'auteur laisse planer le doute sur les conséquences de cette mise à nu physique et mental. Mais tant mieux, peut-être était-ce là le but ? le doute fait bien parti de la Vie, non ?

Un sujet original, et pas mal du tout !
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" J'ai du mal à revenir au quotidien "ça me fait quelque fois cet effet, quand une histoire me fait frissonner, m'interpelle, quand un récit te fait ouvrir " ton cagibi à souvenir ". La " mise à nu " de Jean Philippe Blondel m'a fait cet effet.
Louis Claret, professeur d'anglais rencontre lors d'un vernissage un ancien élève Alexandre Laudin. Drôle d'endroit pour une rencontre, pas vraiment car Alexandre est artiste peintre. La vie de Louis est plutôt triste, ce professeur en fin de carrière n'a plus grand chose à espérer, sa femme l'a quitté, ses deux filles sont adultes.
Quand Alexandre lui demande de poser pour une série de portraits Louis d'abord étonné par la demande va accepter l'offre de son ancien élève.
On déambule dans la vie de Louis, au hasard des rencontres, des voyages. La vie de Louis est comme une toile qui aurait perdu son éclat, des souvenirs encrassés, écrasés par les doutes, sans pouvoir gommer ou estomper les traits superficiels.
Pour mon premier roman de Jean Philippe Blondel j'ai été gâté, ce roman introspectif " la mise à nu " m'a fait rencontrer un homme qui à l'automne de sa vie se retourne pour contempler le chemin parcouru, ses choix de vie et ses erreurs.
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Louis Claret enseigne l'anglais dans une ville de province depuis des années. La cinquantaine bien entamée, divorcé peu de temps après que ses filles aient quitté le nid, l'aînée à Paris, l'autre au Canada, un brin désabusé et fatigué par la vie monotone qu'il mène. Lorsqu'il reçoit, à sa grande surprise, une invitation au vernissage d'Alexandre Laudin, un ancien élève, il sait qu'il ne s'y rendra pas, certain de ne pas avoir sa place. Mais voilà, après une journée pénible et harassante, l'invitation en vue sur la table du salon, il s'y rend tout de même, voyant là une occasion de s'empiffrer d'amuse-bouche. Après avoir regardé les toiles, sans enthousiasme, quelques mots échangés avec le peintre, il file en douce. Mais, un mois plus tard, il reçoit un appel d'Alexandre qui l'invite chez lui. Et là, il lui fait une proposition pour le moins surprenante : poser pour lui...

Jean-Philippe Blondel confirme une nouvelle fois la tendresse qu'il porte à ses personnages mais aussi le talent à peindre, avec beaucoup de sensibilité et de profondeur, l'âme humaine. Cette rencontre au vernissage va, en effet, bouleverser la vie bien trop pépère et monocorde de Louis Claret qui compte presque les jours avant la retraite, et celle d'Alexandre Laudin, un jeune artiste aujourd'hui très connu mais qui garde au fond de lui des blessures profondes qu'il peine à panser. Leurs rendez-vous seront l'occasion de se dévoiler un peu plus, de se mettre presque à nu, de se remettre en question, de s'interroger sur leur futur et leurs aspirations mais aussi, pour le professeur, de se replonger dans quelques événements marquants ou souvenirs inoubliables. Ce roman, intimiste, sensuel, nostalgique parfois, délicat, interroge sur la vie et les rencontres parfois déterminantes. L'écriture, subtile et ciselée, sert à merveille les sentiments qui habitent Louis et Alexandre...
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Louis Claret est un professeur d'anglais, proche de la retraite mais toujours investi dans son travail, s'intéressant encore à ses élèves et tenant bien sa classe. Pourtant, il est désabusé et se replie sur lui. Sa femme l'a quitté et s'est mise en couple avec Gauthier ; ses filles sont adultes et ont fait leur vie sans lui, l'une ayant suivi son compagnon au Canada, et leurs relations sont distantes, rares, réduites au minimum syndical.

« On connaît si peu ses propres enfants, au fond. On connaît si peu les autres, en général. On ne fait que projeter sur eux les fantasmes qu'ils nous inspirent. » P 29

Lui, qui est plutôt du genre solitaire, voire misanthrope, décide de se rendre à l'exposition d'en de ses anciens élèves, Alexandre Laudin, devenu un peintre reconnu sur le plan international et qui a décidé d'exposer dans sa ville natale.

Alexandre lui fait une proposition « indécente » : poser pour lui, ce que Louis accepte, et peu à peu, les temps de pose étant longs, les souvenirs personnels remontent : l'enfance, les parents, les copains, son couple, et beaucoup d'autres choses encore… Au fur et à mesure que se met en place cette mise à nu, les deux hommes échangent, se livrent.

En fait, je m'imaginais cet homme renfermé sur lui-même, sans être sorti de sa ville d'origine, puisqu'il enseigne au même endroit depuis des lustres, et on découvre qu'il a voyagé, les capitales qu'il a aimées, tout ce qui l'a touché sans qu'il ne montre quoi que ce soit au niveau émotionnel. On effeuille la marguerite et les émotions, la sensibilité remontent. Il est lucide, ne se fait aucune illusion sur la vie et l'époque actuelle :

« Plus loin, une famille ou ce qu'il en reste. Les quatre membres sont collés à leur téléphone portable respectif. Les écrans se reflètent sur leurs visages. Ils ont à peine touché à leurs plats. Ils sont d'ores et déjà virtuels. » P 85

Quel personnage attachant, ce professeur ! le voir fouiller dans les cartons au fond du garages les carnets de notes et photos de classe qu'il a conservés, c'est émouvant et je me suis dire que j'aurais bien aimé qu'une de mes profs ait gardé quelque chose de moi !!!


Alexandre Laudin est un personnage complexe, déroutant, parfois même malsain, qui a gardé un bon souvenir de Louis quand il était son professeur et ses toiles sont à son image, déconcertantes elles-aussi. la relation qui se met en place entre les deux hommes est ambigüe mais captivante.

« Sur les photographies parues dans la presse, il fixait l'objectif d'un oeil dur et presque insolent. Il respirait l'argent et l'estime de soi. » P 14

Ce roman offre également une réflexion sur le temps qui passe, la manière dont peut l'utiliser ou le laisser filer, sur la famille, celle d'où l'on vient et celle qu'on a tenté de construire, et sur ce que l'on fait de nos vies en général : spectateur ou acteur...

Jean-Philippe Blondel sait très bien raconter ces atmosphères troubles, ces amitiés étranges qui peuvent se tisser entre deux êtres aux milieux complètement différents et on se laisse porter par cette histoire, ces couleurs qui sont une trame du roman et dont les noms sont les titres des différentes parties du livre, montrant ainsi la progression de cette mise à nu : anthracite, terre d'ombre, incarnat, horizon

« Un jour, j'apprendrai les couleurs, parce que, quand on maîtrise les couleurs, alors on peut chasser le noir. » P 170

J'ai bien aimé la couverture de ce roman: ce fond rouge qui fait penser à un divan de psychanalyste, le titre écrit sur une toile de peintre encadrée et l'ombre discrète, en dessous du tableau, le tout évoquant une vie qui se raconte, se dévoile peu à peu… (Le signifiant et le signifié serait tenter de dire Jacques Lacan?)

J'ai découvert cet auteur avec « Un hiver à Paris » qui m'avait bien plu et j'avais continué avec « 06h 41 » et celui-ci me semble encore plus abouti, plus fouillé encore dans l'étude des personnalités des héros. Donc un bon cru 2018 !
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« C'est sans doute ça, le plus troublant. La proximité. L'observation minutieuse. Etre dévisagé. Décortiqué ».
Ca vous plairait ? Moi, oui, j'aimerais beaucoup.
Une espèce de plongée dans l'intime, dans le chaos intérieur.
Une remise à niveau de son moi.
Une douce dénivellation vers les souvenirs, vers le passé.

Je parle du fait d'être peint, d'être regardé. J'aimerais beaucoup, parce que cela me permettrait de connaitre une expérience bouleversante de découverte inédite de soi.

Le narrateur en fait l'expérience, et il se révèle ainsi à lui-même.
Il est professeur d'anglais proche de la pension, et n'est plus si passionné par son métier. Divorcé, vivant loin de ses filles, il vivote. Et puis c'est la rencontre décisive : un ancien élève, devenu un peintre célèbre, le contacte. Lui parle. le peint. le transforme.

« La mise à nu » m'a touchée.
Roman intime.
Roman d'un amoureux.
Roman d'un père.
Roman d'un professeur.
Roman d'un ami.

Ecriture tendre, vraie, juste.
Je n'en dirai pas plus, touchée par le silence, dévisagée, décortiquée, mise à nu.
Un tout petit bémol : j'en attendais encore plus, j'aurais préféré rester encore un petit temps avec ce prof si attachant.
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critiques presse (1)
LaCroix
25 janvier 2018
À travers l’histoire d’un portrait, Jean-Philippe Blondel revisite les décennies perdues de ses personnages.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (121) Voir plus Ajouter une citation
Mon père hurle après ma mère. C'est un fait. une donnée objective. Ses invectives et ses insultes se propagent dans la cage d'escalier, se réverbèrent de mur en mur, pénètrent dans les autres logements de fonction, figeant les gestes des résidents, dont le corps se raidit tout à coup. On reste aux aguets. On est sûr qu'un jour ou l'autre il la frappera. Pour l'instant, ce ne sont que des mots, et les mots, ce n'est pas pareil, les mots, ça ne saigne pas, les mots, ça s'envole, c'est comme les étourneaux, ça forme des grappes, ça tourne en rond, et puis finalement, ça s'égaille, comme s'il ne s'était rien passé. "Oui, bien sûr le gamin. Mais bon, on ne peut rien dire, parce que ce n'est pas vraiment de la violence, hein. Tant qu'il n'y a pas de coups. Catin, putain, c'est sûr, ce ne sont pas de jolis mots à entendre, mais bon, si ça se trouve, il y a un fond de vrai. Et puis ce ne sera pas le premier à grandir au milieu de la haine conjugale, regarde le nombre de divorces qui augmente. Je sui sûr qu'au fond c'est un mal pour un bien. Oui, parfaitement. Tu vas voir que ça lui forgera le caractère. Après, il sera apte à affronter toutes les situations sans crainte."
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Nous sommes dans l’une de ces cantines asiatiques qui ont fleuri ces vingt dernières années dans les zones commerciales à l’extérieur des villes.....À l’intérieur, un couple de sexagénaires........Plus loin, une famille ou ce qu’il en reste. Les quatre membres sont collés à leur téléphone portable respectif. Les écrans se reflètent sur leurs visages. Ils ont à peine touché à leurs plats. Ils sont d’ores et déjà virtuels.
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Nous sommes dans l’une de ces cantines asiatiques qui ont fleuri ces vingt dernières années dans les zones commerciales à l’extérieur des villes. Dehors, des parkings déserts. Des chariots qui frémissent sous les assauts du vent. Une obscurité glacée en ce début novembre. À l’intérieur, un couple de sexagénaires et leur minichien. L'épouse est très maquillée et picore l'assortiment de légumes au wok qu'elle a choisi au buffet. Le mari s'empiffre de toutes les spécialités frites qu'il a pu trouver. Plus loin, une famille ou ce qu’il en reste. Les quatre membres sont collés à leur téléphone portable respectif. Les écrans se reflètent sur leurs visages. Ils ont à peine touché à leurs plats. Ils sont d’ores et déjà virtuels. Les hauts-parleurs crachotent une version japonisante des succès d'Edith Piaf.
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Je recule ma chaise de quelques centimètres. Je me frotte les yeux. le suis épuisé, tout à coup. Je relis les lignes que je viens de tracer sur ce cahier de brouillon acheté à la va-vite en revenant de chez Alexandre. le suis éberlué. Cela fait des années que je n’ai rien rédigé d’autre que des préparations de cours et des listes de tâches à effectuer. À l’adolescence, oui. Je me rappelle un ioumal intime qui n’a pas dû dépasser quelques mois et qui s’est perdu dans les déménagements. Deux ou trois nouvelles à l’inspiration vaguement fantastique au moment où je découvrais les dystopies célèbres. Un début de roman, dix ou vingt pages, et puis la certitude, rapidement, que l’histoire ne décollerait jamais et que ce n’était pas ma voie.
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« … La vraie question, c’est ; quand est-ce qu’on s’arrête, qu’on s’assied un peu pour souffler et réfléchir à qui on est vraiment et à ce qu’on souhaite au fond ? On passe notre temps à esquiver ces interrogations. On se laisse happer par l’espèce de course artificielle qu’on monte nous-mêmes de toutes pièces pour nous donner l’illusion d’appartenir à l’humanité. » P 104
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