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Citations sur Un hiver à Paris (113)

Je n'avais pratiquement aucune relation avec mes anciens camarades de secondaire. Je ne subissais aucune pression. Ni amicale, ni amoureuse, ni parentale. J'étais un électron libre. (p.54)
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La communication n'était pas un point fort, dans ma famille.
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"C'est le propre du roman d'amener le lecteur à renoncer au sommeil. À se relever, sans faire de bruit, pour ne pas troubler celui ou celle qui dort à son côté; À descendre dans le salon, allumer les lumières et s'affaler dans le canapé, vaincu. La prose a gagné le combat. On ne peut plus lui résister."
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Il disait qu'à Blois il n'y avait pas de challenge.Il adorait
prononcer ce mot-clé, " challenge ". Il ajoutait que, lorsqu'on n'avait pas d'adversaires à sa mesure, on triomphait sans gloire, qu'il fallait trouver de la saine émulation, viser plus haut, la capitale, les classes préparatoires, son fils devait devenir un aigle, voler avec les rapaces...

(p.246)
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Je ne lui ai jamais confié que je tentais d'écrire des romans et que cette aventure-là avait plus de sel que toutes les autres. J'étais conscient que cette partie de moi devait rester secrète. Qu'elle resterait mon trésor ultime-la part que les autres ne pourraient pas s’approprier, alors même qu’ils étaient sûrs d'avoir fait le tour de ma personne.
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J'écrirais des romans. Ils ne seraient probablement jamais publiés mais cela n'avait pas d'importance. Tant que je serais happé par les personnages, que je créerais, tant que les mots tiisseraient un filet au-dessus du gouffre, alors, je ne serais pas tenté de passer par-dessus la rampe.
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J'attendais la suite de ma vie avec impatience.
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Et puis, cette phrase, tellement maladroite : "Nous t'aimons comme tu es." Le "comme tu es", qui signe la différence, l'exclusion silencieuse et bienveillante.
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Je ne vais pas te faire un dessin. Tu connais ça par coeur. Je ne sais pas comment tu as supporté ça, l'année dernière.
- Je n'ai pas eu de vie sociale. Je me suis mis entre parenthèses. Je n'étais pas vivant.
- Au moins, tu ne t'es pas tué.
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Il était unanimement détesté, et beaucoup de ses collègues ne goûtaient guère son humour, apparemment - mais j'avais remarqué qu'aucun enseignant ne remettait directement ou indirectement en cause ses techniques, et qu'aucun non plus ne tentait d'adoucir la douleur, quand certains de leurs étudiants arrivaient démontés et livides, au sortir du cours de lettres. Au fond d'eux-mêmes, la sélection naturelle, ils y croyaient ; et ils étaient contents que quelqu'un se charge du sale boulot. Ensuite, ils n'avaient qu'à enfoncer le clou avec douceur et bonhomie. Suggérer posément que "peut-être cet environnement hautement concurrentiel n'est-il pas fait pour vous". Expliquer nonchalamment et avec un bon sourire que "vous savez, il n'y a pas que les prépas dans la vie, vous pourriez sans doute vous épanouir davantage dans d'autres filières plus adaptées".
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