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EAN : 9782383870340
80 pages
Editions 2024 (04/11/2022)
3.19/5   58 notes
Résumé :
Traversant Bruxelles-City d’un pas hésitant, ignorant les conseils d’un vieux sage, B cherche A.
Garçonne, venue en calèche, sourde aux avertissements d’une comparse de voyage, A cherche B.
A l’Hôtel Métropolis, A se cacherait sous le doux nom d’Incartade. B, enchaîné à un poteau, capturé par des Indiens de cinéma, ne peut que la voir s’échapper à l’horizon. Leur quête se poursuit jusqu’à ce qu'ils se retrouvent, s’abandonnant ensemble dans une profo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Je réalise que c'est en arrivant à destination que le véritable voyage commence.
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Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. Cette bande dessinée compte un peu plus de quatre-vingts pages avec la particularité qu'elle commence dès la deuxième de couverture et s'achève sur la troisième de couverture. Elle a été réalisée par Blutch (Christian Hincker). Elle a été publiée pour la première fois en 2022, imprimée en Italie, en quadrichromie HUV sur un papier Munken Pure Rough de cent cinquante grammes pour le compte des éditions 2024.

Un train tiré par une locomotive à vapeur traverse une région montagneuse. Dans un wagon, un vieil homme avec une barbe blanche et une veste à d'apparat agite une cloche en annonçant l'arrivée à Bruxelles, pour vingt-quatre heures d'arrêt. Pour les correspondances, il invite les voyageurs à consulter l'affichage sur le quai. Sur sa banquette, avec son stetson sur la tête, B se parle à lui-même : deux jours de chemin de fer pour arriver jusqu'ici, l'essentiel c'est qu'ils y soient. En bordure de ville, un panneau indique : Bienvenue à Bruxelles, son lac, sa plage, ses montagnes, ses promenades, son casino. Sur le quai de la gare, un homme en habit militaire d'apparat, avec un sabre à sa ceinture, inique à B, la direction de l'hôtel Métropole, dans la ville haute. B se met en marche, il remarque un vrai Peau-Rouge assis sur le trottoir en train de fumer un calumet. Comme c'est pittoresque !

B poursuit son chemin en marchant : il a assez perdu de temps et il touche au but de son voyage. Il a égaré sa monture, et sa réserve d'eau est épuisée. Tout en haut d'une colline, il aperçoit l'hôtel Métropole. Il marche à belle allure, le long d'un escalier aux longues marches. Il arrive devant Daniel l'ermite, en bure, allongé à même le sol, sa tête calée contre un rocher. Daniel sa lue B : ce dernier le corrige car il ne s'appelle plus B. Il voyage son un nom d'aventure, son nom est désormais Espoir-du-soir, et c'est le désir qui l'amène sur les pentes de Bruxelles. Daniel l'enjoint de se garder de tout sentimentalisme. Les hommes doivent se garder de toute complaisance. Ventre affamé n'a pas point d'oreille. B devrait prendre l'arme qu'il lui tend. B s'empare de l'arme et dit au revoir à Daniel tout en lui tirant dessus. B a fini de gravir l'escalier, il traverse d'un bon pas, le parking de l'hôtel où sont stationnées de belles limousines noires. D'abord la réception : il avance toujours aussi déterminé, tout en demandant aux gens présents, de s'écarter car il a rendez-vous avec A. Il se présente à l'accueil et demande à parler à A. le réceptionniste indique qu'il n'y a personne de ce nom. Il ne la reconnaît pas sur le dessin que B en fait. B suggère qu'elle a pu réserver sous un nom d'emprunt, Incartade par exemple. Effectivement, il y a bien une réservation à ce nom, mais la personne n'est pas encore arrivée. B décide d'aller attendre dans le grand salon du bar. Il se rend compte que la conversation de chacune des personnes présentes par petit groupe, évoque A ou le parfum Incartade.

Un long voyage en train de deux jours, une locomotive à vapeur, une ville de Bruxelles avec un lac et des montagnes : pas de doute, il s'agit d'une bande dessinée avec une composante onirique. Les situations et les propos ne sont pas à prendre au pied de la lettre, mais comme les divagations d'un flux de pensée, avec ses associations libres, et parfois comme des métaphores. La couverture est très cryptique. le titre renvoie à l'expression : ce n'est pas la mer à boire, pour indiquer que l'obstacle dont l'individu se fait une montagne, n'est pas si difficile que ça à surmonter. En fonction de sa manière de lire une image, le lecteur peut d'abord être attiré par le couple s'enlaçant, ou par l'oeil au centre de la composition. Un observateur, géant ou n'appartenant pas au même plan d'existence que les personnages, observe le baiser fougueux de deux voyageurs, l'homme ayant déjà dénudé une partie de la poitrine de la femme, leurs bagages se trouvant derrière chacun d'eux. Ils s'étreignent dans une allée assez large, avec une végétation luxuriante en arrière-plan. C'est donc une histoire d'amour, deux amants qui se retrouvent. Il n'y a pas de géant dans l'histoire : l'oeil appartient donc à un observateur externe, celui du lecteur qui s'attache aux pas de B (le monsieur) et à ceux de A (la dame). Peut-être peut-on y voir l'oeil de l'auteur dont le rôle est à mi-chemin entre l'invention pure et simple de la vie de ces deux personnages, et la transcription de ce qu'ils lui racontent, ayant pris une forme d'existence indépendante.

Le récit commence avec un dessin en pleine page : dans un registre descriptif, avec une palette de couleurs qui met en jeu des nuances de violet, de Parme à Violet d'évêque en passant par Lilas. Ce choix est présent tout du long, jusque dans l'épilogue avec la couleur du teeshirt de A. L'effet s'apparente à un glissement du spectre lumineux naturel vers une sorte de voile, comme si les couleurs étaient légèrement ternies, laissant la sensibilité du lecteur pencher plus du côté du passé ou de l'onirisme. Au cours du récit, B se pose la question de la temporalité suite à une remarque de Chokolé la fée cheyenne : l'année dans laquelle il vit est 2004, mais elle lui dit venir de 2022. L'effet d'irréalité se trouve accentué par l'absence de téléphone portable, des tenues vestimentaires parfois désuètes, que ce soit le contrôleur du train, ou la tenue du groom de l'hôtel évoquant celle de Spirou. D'un autre côté, A & B effectuent un voyage en avion, et la petitesse de la surface couvrante du maillot de bain deux pièces de A laisse penser que le récit se déroule bien à l'époque contemporaine.

Les dessins restent dans un registre descriptif du début à la fin, avec un bon niveau de détails, similaire à celui de l'image de couverture. La narration visuelle présente donc le récit avec la consistance d'une réalité concrète. le lecteur effectue ses jugements de valeur au fur et à mesure, repérant les éléments qui appartiennent à un registre fantaisiste. Après tout, B peut bien s'être entiché d'un stetson et le porter de manière naturelle. En revanche le costume du contrôleur ferroviaire et celui du garde sur le quai de la gare relèvent soit du costume d'opérette, soir du dix-neuvième siècle. de même, Daniel le sage allongé à même le sol sur le long escalier menant à l'hôtel Métropole ne peut relever que du rêve ou de la métaphore. B capturé par une tribu d'Indiens : le rêve. Puis attaché à un pieu en bois : une évocation de Tintin en Amérique ? Cette page où un moine est en train de se recueillir avec une tonsure et en robe de bure dans la case supérieure, et Blutch lui-même en train de dessiner à sa table de travail dans la case inférieure : le quatrième mur est brisé. le plus incroyable survient dans les cinq pages suivantes dont quatre dépourvues de mot : A réalise un numéro de funambule sur une corde tendue, attachée d'un côté à un large anneau fixé dans le mur de sa chambre d'hôtel, et de l'autre au sexe turgescent de B ligoté au poteau du campement indien. Pour faire bonne mesure, son numéro d'équilibriste l'amène à passer au-dessus d'une bataille où s'affronte deux armées, l'une défendant une petite maison blanche contre l'autre.

Dès le départ, le lecteur est donc invité à participer à ce jeu d'interprétation. Il pourrait s'en tenir à apprécier l'intrigue au premier degré, mais de nombreux passages ne font alors pas sens, soit par manque de résolution (finalement Daniel ne réapparaît par la suite), soit par leur impossibilité physique. La séance de funambulisme incite le lecteur à y voir une forme de lien entre l'homme et la femme, un chemin risqué sur lequel elle s'avance pour le rejoindre. La corde est tendue grâce à l'érection de l'homme : A parvient à lui grâce au désir de B, établir un lien affectif avec lui, ou renouer ce lien passe par son désir physique, ce qui conduit A à une prise de risque car elle n'est pas sûre que les sentiments soient au bout du désir. Un peu plus tard, les deux amants sont couchés dans le même lit. A dort profondément, B est réveillé. Il la découvre et lui enlève sa culotte. Fixant les deux pieds de la jeune femme, il se parle à lui-même : il s'agit de découvrir ce qui se trame entre ces deux points entre le pied gauche et le pied droit. Toujours à moitié endormie, elle répond : la nouvelle frontière. Douze pages plus loin, B est allongé nu sur son lit et endormi, agité dans son sommeil. C'est au tour de A de le considérer longuement. Puis alors qu'il est allongé nu sur le ventre, sur le canapé, elle est assise affalée derrière lui et, avec ses pieds, elle lui écarte les deux fesses pour considérer son anus et ses bourses. le lecteur note ce jeu de miroir, et il se met à faire d'autres suppositions, cherchant à identifier d'autres schémas, d'autres connexions, d'autres liens de cause à effet.

Une bande dessinée comme une autre : une histoire racontée avec des dessins disposés en case sur des pages. Une bande dessinée pas comme les autres avec une intrigue qui mêle des éléments réels avec des éléments oniriques, des métaphores psychanalytiques non explicites, laissant le lecteur se faire son interprétation par lui-même. Un mode d'expression poétique, d'associations d'idées visuelles ou thématiques, de visions pragmatiques et parfois impossibles.
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Parfois on reste à quai. Cette histoire mêle humour absurde, fantastique et érotisme, on sent une tentative de sincérité, une histoire de couple qui a du mal à se joindre, mais tout est au niveau fantasmagorique, une rêve, avec des cow boys et des indiens, un hôtel XIXe, et plein de chose, et je n'ai réussi à faire le liens entre tout ce fatras désordonné, je suis totalement passé à côté. Qu'ai-je lu ? je ne saurai vous le dire, fallait-il rire ou pleurer, même ça je n'en sais rien. Ce n'est pas la première fois que Blutch me perd dans ses bandes-dessinées. J'ai senti un lien avec Milo Manara, mais comme je ne suis pas fan non plus de cet artiste, ça n'a pas fonctionné. Il me reste juste à apprécier le trait vivant de Blutch, pour atténuer la déception.
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Club N°51 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique
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Ode à la rencontre amoureuse qui s'affranchit de toutes les conventions du récit.

Du pur Blutch.

Wild57
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Ça commence de manière absurde et ça continue de manière ubuesque !

Quel programme !

Un ouvrage qui m'a fait sourire dans sa première moitié avec des situations et des dialogues sans queue ni tête et qui laisse le lecteur joliment perdu.

Puis la seconde moitié essaie de continuer dans cet onirisme éthéré mais sans réussir, pour moi, aussi bien que le début.

C'est original, plutôt joli, mais au final un peu vain…

On le referme avec un petit sourire mais au final peu se souvenirs.

Greg
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Attiré en premier lieu par la couverture et les dessins, j'ai été déçu par l'histoire beaucoup trop loufoque.

Samuel
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Découvrant la BD cette année, je me suis laissée guider par la sélection du Festival d'Angoulême pour le choix de mes lectures. D'où « La mer à boire » de Blutch qui faisait partie de la sélection officielle.
J'avoue que j'ai été quelque peu surprise et déstabilisée. Il faut se laisser porter par la narration bondissante et les situations surprenantes sans jamais chercher d'explications ni de concret parait-il. Tout dans ce récit est flottant, trouble et incertain.
Nous avons donc un personnage masculin qui se nomme « B » mais également « Espoir du soir », il débarque d'un train dans une Bruxelles aux allures de Riviera à la nature exubérante après avoir égaré sa monture. Guidé par un puissant désir, il se rend à l'hôtel Métropole pour y retrouver son amie Mademoiselle « A » qui se fait également appeler « Incartade ». Mais comme elle ne s'y trouve pas, il part à sa recherche. Et pour aller du point « A » au point « B » rien ne sera facile. « B » devra affronter des peaux rouges pas vraiment décidés à le libérer tandis que « A » arrive en calèche qu'elle quitte pour se retrouver dans un taxi égaré dans les faubourgs de la ville en compagnie de trois femmes peu coopératives.
C'est dans une mise en couleur directe à l'encre que ce couple se cherche, se forme et cherche à se donner forme. Une quête de l'amour et du bonheur en quelque sorte.
Blutch décrit comme romance cet étrange récit oscillant entre onirisme et psychanalyse. Romance certes mais traversée par un sentiment d'urgence et menée à un rythme haletant.
Ce récit est fait de nombreux clins d'oeil à certaines grandes oeuvres d'Hergé, qui est la grande figure tutélaire de Blutch , tels « Tintin en Amérique » « L'oreille cassée » « Coke en stock » « Tintin au pays de l'or noir ».
Une BD surprenante que mérite plusieurs lectures.
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Ivresse de la passion qui déconstruit une grande et éternelle d'amour, bousculant le fil de la chronologie et la géographie. Jouant avec toutes les conventions des récits linéaires, Blutch s'amuse à perdre (gentiment) son lecteur tout en donnant à son album une touche joyeuse et légère comme une bulle de savon. Comme l'insouciance perdue de l'enfance en dépit d'impressionnantes courses poursuites à perte d'haleine. L'éclat de la gamme chromatique, la vivacité du trait alliés à l'exubérance du décor renforcent la dynamique générale.
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critiques presse (5)
Elle
03 janvier 2023
Inspiré en partie par le film Licorice Pizza, La Mer à boire tient du western fantastique, de la tragicomédie érotique. Un festival graphique et émotionnel.
Lire la critique sur le site : Elle
Sceneario
02 janvier 2023
Je dois bien avouer que l'album garde une part de son mystère, qu'il peut déstabiliser. Mais si l'on accepte de se laisser imprégner, il se dévoile fascinant et captivant…
Lire la critique sur le site : Sceneario
BoDoi
02 janvier 2023
La Mer à boire n’est certainement pas le livre de Blutch le plus accessible ni le plus agréable, mais il vient ajouter une ligne importante à la bibliographie funambulesque d’un auteur qui ne cesse de marcher au bord du gouffre.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
13 décembre 2022
C’est donc un grand album de Blutch (quel euphémisme, ils le sont tous !) et une grande bande dessinée qui, par son parti pris audacieux, passera peut-être sous le radar du grand public. Avec cette nouvelle tentative cependant, Blutch a posé un nouveau jalon dans l’histoire d’un medium dont il est l’un des éléments les plus importants de cette époque.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
07 novembre 2022
Album-surprise rappelant l’esprit de liberté et la profondeur d’un Fred ou d’un Jean-Claude Forest, doté d’une mise en images aussi inventive que fluide, La mer à boire est beaucoup plus que la romance annoncée. Roman graphique ? Livre intimiste ? Surtout de l’excellente et intrigante BD.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Ma traversée de l’enfance se prolonge. Je demeure une élève réservée et passionnée à la fois. Et démunie. J’ai quitté la bonne route l’année précédente… Ou celle d’avant… Et sans bagages, je suis arrivée dans ton jardin. Depuis lors, je me plais à me perdre chez toi. Je m’applique à étudier la botanique. J’apprends ta langue. Mon exploration est une perpétuelle découverte. Je veux tout voir. Au fil des mois, le jardin a débordé. C’est le règne de la flore. Je suis entrée dans ta chambre. Chez toi, c’est chez moi.
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En Paradis, qu’ai-je à faire ? Mais en Enfer veux-je aller, car en Enfer vont les beaux clercs et les beaux chevaliers qui sont morts aux tournois et aux riches guerres, et les bons sergents et les francs hommes. Avec ceux, veux-je aller. Et y vont les belles dames courtoises qui ont deux amis ou trois avec leurs barons. Et y vont l’or et l’argent et le vair et le gris, et y vont les harpeurs et jongleurs, et les rois du siècle. Avec ceux, veux-je aller, mais que j’aie Nicolette, ma très douce amie, avec moi.
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- Mais tu es trop verte, petite pomme! Ta saveur doit être bien acide.
- "La femme est un caprice, Incartade est son parfum" ... Quel poisson es- tu venue pêcher en Suisse, petite A?
Parle sans crainte. Les femmes sont toutes un peu sœurs...
- Les voyages ne m'ennuient pas et j'aime chaparder dans les vergers. À l'hôtel Métropole, il y a un garçon qui m'attend. C'est un genre d'artiste , mince, dégarni, rasé de façon aléatoire, plus trop jeune non plus ... et quand je pense à lui, mes yeux brillent d'envie et ma langue fond d'émoi...
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- oh... Daniel l'ermite !
- Qui voilà... Le jeune B, mon disciple le moins avisé.
- Brave Daniel, ne m'appelle plus B. Je voyage sous un nom d'aventure.
- Bigre! Et comment veux-tu qu'on t'appelle à présent ?
- Mon nom désormais est Espoir-du-Soir.
- Et qu'est ce qui amène Espoir-du-Soir sur les pentes de Bruxelles ?
- Le désir, puissant Sachem.
- Houlà...
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- Il est notoire que ceux de ta race ne savent pas bien regarder.
- Alors, guidez- moi sur la voie de la sagesse, puissant Sachem! Je ferai un bon guerrier ! Voyez ! J'ai déjà le profil de l'aigle ...
Et maintenant, détachez- moi s'il vous plaît !
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