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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
A court d'idée de reportage, la jeune journaliste américaine Nellie Bly , admirative du périple fictif autour du monde de Phileas Fogg en quatre-vingt jours, réussit à convaincre son supérieur, rédacteur en chef du New York World, de se lancer dans un tour du monde, réel celui-là, et le boucler en moins de soixante-quinze jours.....Côté logistique, Nellie est plutôt radicale, ne s'encombrant que d'un petit bagage de voyage et de l'unique robe qu'elle porte sur elle et un plaid contre le froid, et l'affaire est dans le sac, prête à partir... de New York le 14 novembre 1889, elle rejoint Londres puis la France pour ensuite via l'Italie, gagner l'Egypte, le Yémen, Columbo, Singapour, Hong-Kong, Canton, le Japon et San Francisco. Lors de son périple, le New York World lance un concours pour récompenser celui qui trouvera la durée exacte de son tour du monde, les bons attachés aux journaux s'arrachent comme des petits pains.......
Entre témoignages, impressions de la journaliste, articles de journaux relatant son voyage et même une soirée passée chez le couple Jules Verne à Amiens, le tour du monde en 72 jours est une agréable lecture, qui retrace l'audace et l'esprit d'aventure de la jeune américaine, féministe, pour qui rien n'est impossible, une sorte de Tintin au féminin, qui observe, échange, décrit et interprète intelligemment les us et coutumes des pays traversés, il faut néanmoins ré-contextualiser certaines réflexions qui pourraient paraître racistes ou colonialistes, mais c'est la mentalité qui avait cours à l'époque.
Le tour du monde en 72 jours est un témoignage intéressant, vite lu, et vite oublié pour ma part, tant les aventures se succèdent à un rythme effrénée - Nellie Bly ne restant que très peu de temps dans le pays, dépendante des horaires des bateaux, mais la découverte principale est l'esprit précurseur et aventurier de cette jeune femme libre, partie avec sa seule robe sur le dos, faire son tour du monde contre vents et marées, avec succès puisqu'il sera bouclé en soixante-douze jours au lieu des soixante-quinze prévus...
Une lecture originale, dynamique et rafraîchissante.
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Il m'a fallu un peu de temps pour écrire ce commentaire. Je ne voulais pas écrire sans prendre un peu de recul. En effet, j'avais acheté cet ouvrage et commencé sa lecture avec énormément d'attentes et en le refermant, j'avais un vrai sentiment d'inabouti et un peu de déception.

Dans cet ouvrage Nellie Bly nous narre son projet de tour du monde en 72 jours à la poursuite du record de Philéas Fogg et sa réalisation. La jeune journaliste, en manque de sujet, décide de proposer à son journal ce défi. Après un an d'attente elle peut partir et les lecteurs de son journal seront tenus informés de l'évolution du périple et un grand concours sera organisé pour déterminer le temps qu'elle mettra pour effectuer son tour du monde.

Le plus difficile était de lire ce livre en réussissant à se mettre dans le contexte de l'époque et non de le parcourir avec un regard actuel. Dans cet état d'esprit la lecture était plus intéressante et moins superficielle. Sinon, l'impression était de suivre une femme de la petite bourgeoisie en croisière autour du monde et écrivant son journal de bord avec un regard détaché et sans affects sur les événements et les personnes qu'elle croisait.

Il y a malgré la petite déception qu'il reste un véritable intérêt dans ce livre, nous suivons une jeune femme qui part seule pour un tour du monde, qui va faire de belles rencontre comme Jules Verne par exemple et nous faire découvrir des lieux « exotiques » et les modes de vie alors effectifs dans ces pays.

Une lecture un peu décevante pour moi, malgré tout avec un vrai intérêt et parfois aussi un peu agaçante.
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Après mon enthousiasme à la lecture de 80 jours autour du monde, de Matthew Goodman, je souhaitais bien entendu découvrir le récit de Nellie Bly. le temps a passé, et je viens enfin de me décider à le lire.

J'étais contente de voir "l'original" mais je dois avouer être un peu déçue.
Sachant un peu ce qu'était Nellie Bly, son audace pour aller sur le terrain, son courage d'enquêter dans les usines voire à l'asile, je m'attendais à une chronique un peu plus mordante, plus incisive.
J'ai trouvé un gentillet récit de voyage, pas vraiment passionnant. On apprend très peu sur les régions traversées, on la voit porter son petit bagage d'un bateau à l'autre, sans grand intérêt à mon goût.
J'en ai plus appris sur les traversées et les pays lointains en lisant les romans d'Anna Jacobs ou de Sarah Lark qu'ici.
On s'attarde assez peu aussi sur les enjeux, même si elle s'inquiète de temps en temps des délais trop longs qui s'imposent.
Elle passe d'un moyen de transport à l'autre, se fait des amis, les quitte.
Jusqu'à Colombo, elle ne découvre du monde que les hôtels à touristes avec quelques noirs pour mener les embarcations permettant de gagner la terre ferme, et tous les vendeurs qui leur tournent autour.
Elle m'a même paru parfois méprisante vis à vis des gens qui essaient de gagner leur vie, ce qui ne colle pas avec ce qu'on imagine de sa personnalité.
Bizarrement, la seule partie qu'elle détaille vraiment, ce sont les tortures des condamnés à mort et les différentes sortes de mises à mort chinoises. Je m'en serais passé !!

À lire cependant, pour la peinture d'une époque.

Un détail qui m'a amusée : Dans ma lecture précédente, (Swan Hill 2 Au bout du rêve) les voyageurs espèrent que le canal de Suez sera bientôt creusé, pour éviter les pénibles transferts en train.
Et voilà que Nellie peut emprunter ce nouveau canal , qui raccourcit le trajet de façon conséquente.

La rencontre avec Jules Verne et madame est bien entendu un moment intéressant du voyage.

On a aussi, au fil du texte de Nellie Bly, des extraits du journal New York World. Surtout ceux incitant les lecteurs à parier sur sa date de retour.

Il est très dommage qu'il n'y ait pas de carte du trajet, pour suivre Nellie d'un continent à l'autre.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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J'ai découvert ce personnage dans la bd Culottés de Pénélope Bagieu. J'avoue avoir été intriguée par l'histoire d'une femme qui s'est imposée dans le journalisme d'investigation. Elle a changé de nom, d'Elizabeth Jane Cochrane en Nellie Bly, mais il est resté féminin. Et que cela soit pour aller auprès des soldats pendant la guerre ou à l'autre bout du monde, elle montre que rien n'est impossible pour une femme et qu'en plus, elles peuvent écrire. Et pour ne rien facilité elle fait tout en robe avec toute l'artillerie qui en est rattachée. La révolution du pantalon n'était pas encore passée par là. 

L'idée d'un voyage avec une robe et un sac m'a paru assez drôle. Mais il faut se rassurer. Les hommes à son journal ont tout prévu. Elle a un petit mot sur lequel c'est écrit qu'il faut faire attention à elle car elle voyage seule, la petite chose fragile. Les moments en solitaires sont assez rares. Des hommes l'accompagnent au train, au bateau, en chaise pour aller d'un point A ou point B. Il faut remettre le récit dans le contexte du 19ème. La dame veut la liberté mais ce n'est pas si facile quand un homme n'est pas dans les parages. Elle ne prend aucun billet de train ou bateau, ni aucune réservation dans les hôtels. Tout est déjà réservé alors son inquiétude se limite aux faits que les transports partent et arrivent à l'heure. Partout où qu'elle aille, elle rencontre toujours des occidentaux qui parlent sa langue et qui échangent avec elle. 

Elle affirme son caractère et prend plaisir à son voyage. Les rencontres n'arrêtent pas entre les voyageurs et les autochtones. Je pourrais dire que parfois ces remarques sur certaines personnes ou nationalités sont un peu hautain et ethnocentrique. Elle rappelle souvent que c'est mieux dans son pays. Elle déplore que tout le monde ne parle l'anglais alors qu'elle aussi ne maîtrise qu'une seule langue. Je dirais que l'on sent un peu le discours de la suprématie blanche. Toutefois, c'est assez inhérent à sa culture et à l'époque. Ne trouve-t-on pas encore, malheureusement, ce genre de discours de nos jours ?

Elle a refusé plus d'une fois de ce déchausser dans des temples ou dans des lieux de convivialité au Japon. Mais elle va partout où on vient bien l'emmener. Voir des prisons en Chine et savoir comment on torture les gens ? Pourquoi pas. Soyons fou et au passage, montrez-moi la tête d'un décapité. Tout ne sera pas morbide puisqu'elle appréciera la délicatesse des femmes japonaises par exemple. Et puis, il y a les moments de bonheur quand elle rentre aux Etats-Unis et qu'à tous ces arrêts de train, elle est accueillie très chaleureusement. Elle ne manquera pas de fleurs et de chocolats à son arrivée.

Ce que je trouve dommage c'est qu'il n'y a pas à la fin de l'ouvrage quelques pages pour expliquer le contexte. Elle évoque une femme qui fait la course avec elle pour arriver plus tôt grâce à un journal concurrent. J'aurais été curieuse de savoir si elle est bien arrivée avant. J'aurais aimé savoir combien de coupon le journal a reçu pour miser sur la date d'arrivée de la journaliste. J'aurais voulu connaître le gagnant et savoir comment c'est passé son tour du monde offert par le journal. J'aurais aimé savoir combien de lettre d'admirateurs elle avait reçu et avoir des exemples. Un petit bonus Nellie Bly aurait été appréciable, pour ma part.

Une lecture intéressante qui se dévore assez vite. J'ai envie d'en savoir plus sur cette femme. Je pense lire très prochainement son reportage dans un asile psychiatrique. Affaire à suivre donc.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Peut être en attendais je un peu trop, résultat,je fus déçue...
Un tour du monde, différents pays,différentes cultures, des découvertes incroyables et bien non...le récit est très succinct ! Pas beaucoup de détails,pas beaucoup de ressenti...Nous embarquons d'un bateau à un autre et hop,c'est fini!
Pas beaucoup de description des personnages,des compagnons de voyage ( elle parle de ses amis..) mais qui sont ces fameux amis?
Pas de description du quotidien, à part les déjeuners et dîners somptueux !
Question pratique comment a t elle fait pour ne garder qu'une seule robe ?
Oui, j'aurais vraiment aimé ressentir ce voyage autour du monde,le toucher,le palper... m'y retrouver.
Bon, dommage, cette grande dame a fait qqchose d'incroyable pour son époque, la retranscription ne l'est malheureusement pas...
Cela reste un" journal de voyage" qui se lit très vite.
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J'ai bien aimé suivre la course folle de Nelly Bly pour gagner son pari de faire le tour du monde en moins de 80 jours. On a l'impression de l'accompagner et de courir à ses côtés. Toutefois, j'ai trouvé un peu dommage que finalement, le but de ce voyage semble se résumer à cette course contre la montre. J'ai eu l'impression qu'elle ne profitait pas de grand chose et le livre se termine de façon tout aussi abrupte: elle a bouclé son voyage,point barre. J'aurais aimé un peu plus de développement.
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Le postulat de base m'a tout de suite attiré mais malheureusement la construction du récit était moins palpitante que le voyage en lui même. On a juste une succession de faits sans cette touche qui aurait rendu extraordinaire cette traversée inédite.
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Il s'agit tout autant d'un voyage terrestre que temporel ! Ce texte date de près de 130 ans, donc certaines remarques peuvent être choquantes , et il ne faut pas oublier de recontextualiser le texte ! ( je pense aux différents paragraphes sur les coolies )
En dehors de Canton où elle nous offre un vrai travail journalistique ( description de la ville, fonctionnement de la justice, évocation des lépreux ) , pour les autres haltes , elle se contente d'être un guide touristique avec indications des bons hôtels de l'époque et horaires de bateau ... Malgré ces petites déceptions, des passages m'ont beaucoup plu
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