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Critique de Cer45Rt


J'ai déjà commencé à méditer cette petite chronique, il y a un certain temps. C'est assez rare que j'y réfléchisse pendant tant de temps, car je fais confiance en la spontanéité. Ma réflexion est parti de ce constat : le fait que rare soit les jeunes à lire le Club des Cinq, n'est qu'un des nombreux symptômes de l'abandon de l'activité nommée littérature. Et, ayant fait ce constat, j'ai décidé de faire d'une digression une part essentielle de ma critique. Une digression ? Une digression ? Il me semble que cette digression est en rapport avec le Club des Cinq, pusqu'elle en explique l'utilité. Est-ce donc une digression ? Bon, peu importe. J'en viens à cette fameuse… euh… digression, nommons-là digression, au moins on aura un nom à lui donner. Quelle est l'utilité de cette oeuvre, qui n'est pas littérairement exceptionnelle, quoique sympathique ? le grand avantage des oeuvres, tels que le Club des Cinq, est d'être une initiation à la littérature. Donner à un enfant de sept, huit ou neuf ans, un Club des Cinq, c'est faire commencer sur une bonne voie une vie de lecteur. Et en ces temps, cela est plus urgent que jamais, car nos jeunes-c'est une évidence-lisent moins. MAIS POURQUOI ? Que s'est-il passé ? Eh bien d'autres occupations l'ont supplanté. Je pense à la télévision et aux autres appareils du même type. Au risque d'offenser notre culte du progrès ( mais le progrès est une chose toute relative ; en 1945, le Monde se félicitait du progrès technologique que constituait la bombe atomique ), je dirais que ces changements n'ont pas eu que de bons effets, et qu'ils en ont eu aussi de très mauvais. Ces appareils, parfois utiles, sont souvent mal employés. C'est souvent le cas pour les jeunes. L'on expose les jeunes trop tôt à ce genre d'appareil, lorsqu'il n'ont pas encore la maturité nécessaire pour les utiliser. Et ce n'est pas sans risque. Si un jeune regarde n'importe quoi à la télévision, sans le recul nécessaire, il est évident que cela aura des conséquences néfastes. L'on pense à la télévision, mais l'on peut aussi penser aux téléphones, qui sont maintenant de véritables ordinateurs de poche. Les risques sont multiples : la dépendance, bien entendu, mais aussi le cyberharcèlement, par exemple. Il vaut mieux réfléchir à deux fois avant de décider d'offrir à un jeune garçon ce genre d'objet. A l'inverse, la lecture est une activité enrichissante, et sans risque. Lire couramment, c'est user couramment de nombre de ses capacités intellectuelles. La littérature déploie l'imagination. Et tandis que le spectateur, devant sa télévision, est généralement passif, le lecteur est à l'inverse, actif : il fait sa lecture, il construit son expérience littéraire. Il imagine, il ressent, etc. La lecture d'un livre peut être une expérience très intense. A l'inverse, devant la télévision, il n'y a même pas besoin de ressentir. Il suffit d'attraper un flot d'images et de sons. Voilà pourquoi le Club des Cinq est utile.
j'en arrive maintenant à ce roman : il est agréable, pittoresque, rien n'y est prévisible. C'est une lecture pleine d'agrément.
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