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Critique de LesMotsBeaux


Pour échapper à la présence d'un couple venu s'occuper d'eux, les Cinq vont partir camper sur l'île de Claude. Il faut savoir que sa maman souffrante a été hospitalisée et que Monsieur Dorsel reste à l'hôpital près de son épouse. Par malchance, Maria (la cuisinière des Dorsel portant le prénom de Joanna dans la V.O.) est justement absente car elle est au chevet de sa mère, qui elle aussi a un problème de santé. Afin de ne pas laisser les enfants seuls, monsieur Dorsel a fait appel à une cuisinière de remplacement, Mme Friot, qui est venue vivre à la Villa des Mouettes, accompagnée de son époux et son fils, le jeune Émile. Il y a même son chien, le pauvre Fleaux, que les Quatre (car le cinquième c'est le chien Dago) ont baptisé ainsi car il n'est pas très beau et se bât souvent avec Dagobert... sauf que comme c'est Dago qui l'attaque, il est bien obligé de se défendre.
Mme Friot est une piètre cuisinière mais en plus, elle garde le meilleur pour les siens et restreint la nourriture des Cinq. Cela ne pouvant plus durer, en cachette, les Cinq vident les placards de leurs provisions et s'enfuit sur la petite île de Kernach. C'est dans une grotte qu'ils décident de s'aménager leur petit "chez eux". Ils ont vue plongeante sur la plage et la vieille épave échouée, épave qui avait été le point de départ de leur première aventure. Bien à la hauteur dans leur grotte et donc à l'abri des regards, ils vont pouvoir observer un bizarre manège. Il n'y a pas de doute qu'un trafic a lieu.
Comme dans tous les livres de la série, c'est le combat des gentils contre les méchants. Sauf que... question "méchants", Enid Blyton, ne s'est pas trop foulée pour les trouver. Donc pas de très dangereux criminels...
Ce tome n'est pas un des meilleurs et loin s'en faut ! Je n'ai pas aimé comment l'auteur a construit le rapport entre ses personnages. J'en serai presque arrivée à détester les cinq. Je n'aime pas que l'on s'attaque aux plus faibles. Or, Emile Friot n'est pas sympathique et n'a pas l'éducation des Quatre mais ce n'est pas une raison pour durcir le trait. Son seul tort est d'être né du mauvais côté de la barrière, "fils de domestiques qui ne sont pas honnêtes". Quand au chien surnommé Fléaux par les Quatre, dans l'histoire, ce n'est pas de sa faute si il n'est pas bien entretenu et que Dagobert l'a pris en grippe...
Point positif : le campement dans une grotte qui a de quoi faire rêver les jeunes lecteurs.
{"Five run away together", 1944} tome 3
traduct. franç. 1955
- Illustrateurs : Simone Beaudin, années 50 ; Jeanne Hives, années 60 et Jean Sidobre, années 70
(autres illustrateurs pour les rééditions abrégées et simplifiées)
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