Fidèle à lui même, Bobin ne raconte dans ce livre pas grand chose... et pourtant sa plume et ses réflexions sur la beauté — quasi divine — d'une vie simple donne les larmes aux yeux.
Je lis cet auteur à la façon d'un recueil de poésie. Quelques paragraphes chaque soir, avant de dormir. Pas plus. Il faut du temps et un esprit au calme pour apprécier la force de ses mots.
Parfois il appelle ça Dieu, parfois l'enfance, parfois la vie... mais il nous compte toujours l'émerveillement nécessaire face au monde.
Dans cet
Autoportrait au radiateur, sa prose prend la forme d'un carnet intime, des mots notés au jour le jour, qui content les fleurs, la perte d'une proche, la poésie...
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