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C'est l'histoire d'un grand amour, d'une perte brutale et subite à cause d'une rupture d'anévrisme. C'est le vécu de l'auteur.
C'est sa peine, c'est son deuil, c'est une déclaration d'amour, qui dit combien l'amour est essentiel, combien la perte est tragique et combien la présence est essentielle.
C'est une formidable déclaration d'amour, à celle qui est partie, à la vie. C'est sublime, c'est une sublimation.

C'est la beauté du renoncement, du consentement renoncer à ce qu'on pleure, sans renoncer à pleurer, mais pour choisir de vivre.
Merci Christian Bobin.
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L'être aimé est toujours présent, à chaque instant de ce livre qui se présente comme une longue lettre d'amour. Bobin possède une si magnifique façon d'exprimer la présente de l'autre toujours vive en lui...Amour et poésie scandent ce livre magnifique, l'un de mes préférés de cet auteur que j'adore
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Comment qualifier ce texte ? Hymne à l'amour, éloge funèbre, hommage à la femme tant aimée ? Il y a un peu de tout cela, mais avec la simplicité et la poésie de Christian Bobin, ce texte est inqualifiable et incomparable. Il est jaillissement d'amour. Une déclaration d'amour, celle d'un homme qui aime une femme pour la vie, une vie sans frontière, même pas celle de la mort. Ghislaine n'est plus, à quarante-quatre ans elle est terrassée et quitte le monde, et le poète la pleure. Tristesse bien sûr mais joie de la retrouver en chaque lieu, en chaque objet, en chaque fleur. Souvenirs mais aussi présence de chaque instant. ”Tu m'as mené, non, il faut que j'écrive au présent pur, au présent seul, il faut que j'écrive au plus-que-parfait du présent-seul, tu me mènes très loin dans ta vie quotidienne, jusqu'à ce point où la vie quotidienne et l'amour éternel ouvrent le bal, dans les bras l'un de l'autre.” Les mots la re-trouvent, la caressent, la ressuscitent, la re-suscitent. Des mots qui se murmurent et se déposent par écrit. ”J'écris pour te donner à voir”. Des mots qui disent et soulèvent le voile. Des mots qui la rendent présente et font entendre son rire. ”Il y a mille façons de parler aux morts. Il fallait la folie d'une petite fille de quatre ans et demi pour comprendre que nous avions peut-être moins à leur parler qu'à les entendre, et qu'ils n'avaient qu'une seule chose à nous dire : vivez encore, toujours, vivez de plus en plus, surtout ne vous faites pas de mal et ne perdez pas le rire”.
Comme cet amour est beau ! Comme chaque femme aimerait être aimée de la sorte ! A présent que Christian Bobin est passé de l'autre côté du voile, qu'il est allé à son tour ”voir de l'autre côté de l'air et de la lumière ”, comme il doit être heureux de l'avoir re-trouvée pour l'éternité !
”Peu de livres changent une vie. Quand ils la changent c'est pour toujours, des portes s'ouvrent que l'on ne soupçonnait pas, on entre et on ne reviendra plus en arrière”. de nombreux livres de Christian Bobin sont ainsi, La plus que vive tout particulièrement en ce qui me concerne.
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C'est un livre magique poétique magnifique. Christian Bobin a écrit une ode pleine d'amour à sa compagne qu'il a tant aimée et qui l'a quitté brusquement pour toujours victime d'une rupture d'anévrisme. Et curieusement ce n'est pas un récit triste, bien au contraire. C'est le récit d'un homme qui aime la vie, qui nous la fait aimer, c'est un récit poignant et un hommage éternel à cette femme qui était devenue sa muse. C'était le premier livre de Christian Bobin que je lisais mais ce ne sera pas le dernier.
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Un des lecteurs de ce curieux petit livre a trouvé la formule juste : « Ce n'est pas un livre, c'est un chant. » (il ou elle se reconnaîtra)

C'est vrai. Un chant d'amour à un être aimé parti trop tôt.

Difficile de savoir si ce texte est autobiographique et donc correspond à une réalité. Mais est-ce important ? Christian Bobin trouve des mots justes, émouvants, uniques même, pour parler une dernière fois à cette femme qu'il a tant aimée et que la maladie a emportée trop vite et trop tôt.

Des phrases ciselées, belles, déroutantes et touchantes.

Un texte beau, une ode à l'amour tel qu'il ne devrait jamais cesser d'être.
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Je commence cette année en beauté avec la plus que vive de Christian Bobin. Un livre vibrant, lumineux, un hymne à la vie ! Christian Bobin sublime la vie et la douleur au travers d'un récit poétique, tendre et lumineux. Son écriture est extraordinaire de tendresse, de lucidité et d'humanité. Deuxième livre que je lis de Christian Bobin, certainement pas le dernier !
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Un livre magnifique ,malgré la perte et deuil de l'etre aimé...
Un monologue remplie de poésie ,d'amour, d'espoir et de désespoir..
Christian Bobin a la plume enchanteuse...
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La plus que vive...Du Christian Bobin dans toute sa splendeur. Un magnifique hymne à l'amour, à la fois fort et envoutant. L'auteur nous transporte encore une fois dans univers poétique où même les disparus sont encore là. La tendresse que porte le narrateur envers cette femme fait rêver car de mon point de vue, je crois que dans le fond, on rêverait tous qu'une personne chère à notre coeur, nous immortalise à jamais. Ici, c'est que Christian Bobin a fait. Elle est belle, étonnante, fantasque, maitresse de la nature...Nous avons l'impression de la connaitre un peu mieux avec chaque mot posé sur le papier, nous avons l'impression que notre admiration grandit pour cette femme qui n'est plus de ce monde. J'avais déjà beaucoup aimé La petite robe de fête, j'avoue avoir tout autant aimé ce roman. Un grand bravo à Christian Bobin !
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C'est toute la noblesse d'une langue qui caresse le rêve et qui, d'une douleur, enfante un accomplissement, d'une mélancolie un sourire de nouveau-né endormi, de la mort des perles d'éternité. Cela vient de presque nulle part et nous offre pourtant la plénitude...
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La plus que vive est celle que Christian Bobin a perdu. La femme aimée partie trop tôt. La déchirée d'une rupture d'anévrisme qui n'est plus désormais. La radieuse qui illumine son quotidien, même absente. L'aimante qui caresse encore ses nuits. Celle, plus que vive, même évanouie. Christian Bobin lui parle, sans doute pour la garder en vie dans la noirceur de la mort.

“Tu es celle qui n'empêche de me suffire.”

Le texte est court. La justesse, irréprochable. le phrasé, lumineux. Ce livre est magique. Un sortilège à l'amour, à la mort. A la vie. Les mots se posent sur les pages avec une douceur infinie qui touche à l'éternel. Ils apparaissent dans la buée du souffle sur une vitre. Ils dessinent des rayons de soleil dans la nuit. Ils murmurent la vie en silence. Ils consolent l'âme, à la croisée du rêve et de la réalité. Christian Bobin est un enchanteur. Ses mots, un sortilège qui effleure le monde et fait éclore sa beauté.
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