Bien que je n'ai pas été élevé par cette histoire, je dois tout de même reconnaître à Bobin le maniement poétique de la plume. Un roman qui se lit comme un poème... tout doucement, très délicatement, à demi-voix pour bien saisir toutes les nuances de sa langue. Je vais très certainement relire du Bobin, en espérant cette fois tomber sur une oeuvre qui me rejoindra plus dans le thème que celui-ci.
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De cette histoire, on peut conclure deux choses. La première est que les ânes voient les anges, et cela ne devrait guère nous surprendre.
Un livre étrange et envoûtant, qui ne se lit pas et ne se dit pas... Il se vit. Les mots coulent, les idées s'enchaînent et s'emmêlent, à la fois musique, poème et conte ce livre retrace la vie de Saint-François d'Assise. Il y a donc une touche de religion, ou plutôt de spiritualité autour de la religion, qui est le coeur du roman mais qui pourtant n'est pas choquante. Toute réflexion autour de Dieu et de la bible porte à une réflexion sur nos croyances actuelles et ce que notre société est devenue, en quoi elle reste pareil au 13ème siècle sans l'être.
Et la conclusion... La conclusion, superbe apothéose, m'a tiré quelques larmes sur notre monde!
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J'ai eu beaucoup de mal à venir à bout du Très-Bas. Seul le dernier chapitre a trouvé grâce auprès de mon oeil critique. Quant au reste, je l'ai trouvé bien ennuyant.
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