AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 240 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
A travers une succession de lettres, parfois adressées à l'inconnue, à la mère, au poète, Christian Bobin dresse la liste de ses importances et des moments essentiels qui jalonnent sa vie. Une plongée délicate dans ses préoccupations de l'instant et ses considérations de toujours qui tresse une oeuvre délicate et pure.
L'écriture de Bobin est toujours surprenante de simplicité poétique, même si le propos rappelle souvent ses précédents écrits. Une plongée dans le présent, une éclaircie dans l'obscurité, qui aurait peut-être mérité de mettre en lumière de nouveaux thèmes, même si, visiblement, l'auteur n'en a pas terminé avec la simplicité des oeuvres qui nous entourent (la nature, la lumière, le regard etc.)
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
Commenter  J’apprécie          70
J'avoue ne pas avoir été aussi emballée qu'avec "La folle allure" ou "L'éloge du rien"... Mais ce qu'on aime de l'auteur est toujours là: de la poésie philosophique un brin surréaliste!
Et comme dans les autres livres de l'auteur, les mots sont à nous: des idées à la fois légères et profondes, qui peuvent à la fois s'immiscer, effleurer notre âme et se modeler à nos souvenirs, et à la fois, percuter de plein fouet notre conscience, frapper d'évidence nos esprits!

On se laisse emBOBINé!
Commenter  J’apprécie          40
Dans ce recueil de lettres, Christian Bobin écrit à ceux qui l'entourent, révélant un portrait de lui-même à travers ses goûts et réflexions. Il parle également de Ryokan, un moins japonais, amateur de lecture, de poésie et des goûts simples qui font la vie.

J'ai toujours du mal à parler de ce genre de livres qui font ressentir des choses sur le moment, remonter des souvenirs et des sensations; mais dont le sens est finalement évanescent (pour moi en tout cas). Alors même si je ne peux vous en parler beaucoup, on passe un agréable moment poétique avec Bobin, c'est un livre qu'il faudrait lire et relire pour s'en imprégner et partager l'instant présent avec lui et Ryokan !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
Commenter  J’apprécie          40
« Les aéroports se ressemblent, pas les poèmes. »

Prendre l'avion où un TGV semble être une souffrance pour l'auteur qui semble aussi être allergique aux nouvelles technologies.
Ce n'est pas un scoop : Christian Bobin préfère regarder passer les nuages loin de tout.
Je ne comprends toujours pas pourquoi cet auteur est autant encensé (ni pourquoi je continue à le lire …mdr)
Il nous livre ici une succession de lettres qu'il pourrait envoyer à son père décédé, à un escalier de son enfance, à un nuage, …etc. Chacune va également être le moyen d'évoquer tout un tas d'instantanées plus ou moins en lien.
J'ai trouvé peu d'intérêt à lire ce livre ou seuls de très rares petits passages ont su retenir mon attention.
A oublier.
Commenter  J’apprécie          32
Ce livre commence par quelques pages manuscrites de l'auteur qui écrit exclusivement à la main, Christian Bobin est un homme qui n'a ni téléphone portable ni ordinateur. Ces pages introduisent un texte entièrement constitué de lettres, ce sont des lettres adressées soit à un être humain (sa mère, un ami, une poétesse...), soit à un objet (son "vieil escalier" sur la marche duquel il lisait lorsqu'il était enfant, son "pauvre bol", un nuage... ), elles sont écrites de la même façon, avec la même intensité dans tous les cas. Ce recueil de lettres est une sorte de journal intime dans lequel Christian Bobin raconte ses nombreux émerveillements.

Le fil rouge de ce texte est Ryokan, un poète japonais du 19ème siècle, moine ermite qui vivait de mendicité et de lecture. Christian Bobin voit dans ce poète son reflet. Il dit écrire avec lui et non sur lui.

Il est particulièrement difficile de chroniquer un texte de poésie comme celui-ci... J'ai aimé l'écriture envoûtante qui berce, qui invite à se laisser porter. Avec ce texte l'auteur veut "Prendre le contrepied des tambours modernes : désenchantement, raillerie, nihilisme…". Il invite à la méditation, livre sa philosophie de vie, fait l'éloge du rien faire et de la rêverie " Il en faut de la force pour ne rien faire. le diable des modernes a décidé que nous serons tous, toujours, très occupés". Il souligne l'importance des petites choses et parle du bonheur qu'il trouve dans la lecture "Les libraires sont des points d'eau dans le désert du monde", "La lecture est un billet d'absence, une sortie du monde."
Une lecture complètement hors du temps.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
Commenter  J’apprécie          10
C'est du Bobin, avec les tics d'écriture de Bobin : l'impression de l'avoir déjà lu...
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (542) Voir plus



Quiz Voir plus

Complétez les titres des oeuvres de Christian Bobin

Ce que disait l'homme qui n'aimait pas...

Les femmes
Les oiseaux
Les souvenirs
Ses semblables

20 questions
77 lecteurs ont répondu
Thème : Christian BobinCréer un quiz sur ce livre

{* *}