Comme étiquette du livre, j'ai choisi "recueil de nouvelles", j'aurais dû écrire "recueil de réflexions".
Ces réflexions que
Christian Bobin tourne si bien autour d'un thème à chaque fois différent.
"Vie souterraine" est ma nouvelle préférée. On y rencontre une femme qui se voue à l'écriture lorsqu'elle a fini toutes ses tâches.
La préface décrit la petite enfance comme un continent qui s'arrête au corps de l'enfant, il y définit le lecteur comme un être qui s'échappe de la vraie vie et marque une nette différence entre le lecteur et le non-lecteur.
Ses phrases amènent sans cesse à la réflexion.
Parfois, j'approuvais ses mots mais à certains moments, je les désapprouvais totalement.
Ainsi, dans "La petite robe de fête", il déclare qu'on n' attend rien dans l'enfance et qu'on commence à attendre quelque chose de sa vie à l'âge adulte. Pour moi, l'enfance est la période où j'ai attendu le plus et l'âge adulte, l'âge où j'ai avancé et décidé le plus.
Bref, belle lecture avec des passages que j'approuvais et d'autres que j'avais envie de contredire.
Commenter  J’apprécie         490