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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Coup de coeur pour ce western au féminin !

Des traits qui semblent agressifs et limite repoussoirs dès qu'on l'aborde mais qui petit à petit apprivoisent le regard et lui dévoilent des détails qui font partie intégrante de l'histoire.

Tout débute par une jeune noire qui s'enfuit dans une cage en fer que des animaux sauvages attaquent et mis en déroute par ce qui aurait pu être ou était une lady, n'était-ce la poussière et son air dépenaillé ! Elle-même ciblée par une flèche décochée par une Indienne, les blancs et les Indiens ce n'était pas vraiment une histoire d'amour ! Il ne reste plus qu'à continuer de lire pour rejoindre l'ancienne institutrice irlandaise et la fille de joie qui se carapate !

Des rencontres improbables, mais tout est possible dans un western, des femmes qui s'unissent et des hommes qui, pour des tas de raisons, sont totalement hostiles à cet état de choses et sont bien décidés à reprendre les rênes de ces femmes rétives !

Et ça chahute, ça brûle, ça tire, ça meurt, ça ridiculise les hommes et c'est plein d'humour tout en abordant des thèmes sérieux sur la condition des femmes pour notre plus grand plaisir ! Les dessins font souvent office de dialogues et les détails y prennent toute leur importance. J'ai souvent ri malgré les situations dramatiques et grandguignolesques !

Mais.... c'est trop trop court !! Vraiment !

#Ladieswithguns #NetGalleyFrance

Challenge Multi-Défis 2022
Challenge Riquiqui 2022
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Ladies with guns , le ton est donné , c'est un western au féminin .
A l'époque où les femmes n'ont aucun droit , quelques unes cherchent à faire bouger les choses . C'est la rencontre improbable entre cinq femmes d'univers différents qui vont s'unir pour affronter cet univers violent , machiste .
La jeune esclave , propriété de son maître , la jeune londonienne qui est beaucoup moins fragile qu'elle paraît , la jeune indienne , l'ancienne institutrice qui se moque éperdument des conventions de l'époque et enfin une ' fille de joie ' , prête à changer de vie .
Un monde violent certes mais n'ayez crainte l'humour est omniprésent.
Un bon moment de lecture cette escapade dans l'Ouest sauvage .
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C'est mon mari qui a emprunté cette BD. Depuis "Lonesome Dove", je ne fais plus de remarque du genre "les westerns c'est pas ma tasse de thé".
Là une BD, le far west.... Des cow-boys ? Non des femmes. Un western féminin, féministe avec tirs dans tous les sens, course poursuite, et secrets.
Tout commence avec une gamine noire enfermée dans une cage. Vont l'aider une anglaise fraîchement arrivée et une Indienne. L'histoire de la gamine est éprouvante.
A ces 3 femmes vont s'ajouter deux autres, une ancienne instit et une prostituée en cavale.
Et ça tire dans tous les sens, ça court, ça galope, ça fuit.... très jouissif tout cela !
Enfin vous l'avez compris je me suis bien amusée avec ces 5 héroïnes.
Juste un bémol, un gros bémol : mon mari n'avait pas emprunté le tome 2 ! Quelle idée non ??
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Un western avec des flingues, du sang, de l'alcool et tout ce qui compose ce genre. Mais surtout porté par une équipée féminine qui nous rappelle Beatrix Kiddo dans Kill Bill.

Le décor du western est bien présent dans cet album qui commence par une attaque de coyotes sur une jeune fille enfermée dans une cage d'acier et qui sera sauvée par une femme armée d'une carabine et qui devra bientôt affronter une indienne qui la tient en joue avec son arc. En quelques planches, nous sommes tout de suite dans l'ambiance violente dont fut teintée la colonisation américaine.

Seulement ici, pas de John Wayne, même si les hommes sont bien présents. D'ailleurs ils n'ont pas toujours le bon rôle même si cela, par leurs comportements, ils l'ont bien cherché.

Dans ce premier tome de ce qui pourrait être le commencement d'une nouvelle série, la mise en place du décor n'occulte en rien l'action. Les scènes parfois très violentes sont surtout rythmées et les dessins servent parfaitement un excellent scénario. Mais tout cela ne serait rien sans ces femmes que rien ne prédisposait à se rencontrer et qui fasse aux évènements se montreront bien plus fraternelles que des hommes.

Ladies with guns est un vrai bon moment de lecture pour lequel je remercie les éditions Dargaud et NetGalley. Quant à Olivier Bocquet et Anlor, je ne souhaite que découvrir de nouveau le fruit de leur travail collectif.
Lien : https://imaginoire.fr/2022/0..
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Tu vas me libérer, oui ou non ?
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Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. La première édition date de 2022. Il compte soixante-quatre pages de bande dessinée, réalisée par Olivier Bocquet scénariste, Anlor dessins et Elvire de Cock couleur.

Quelque part dans l'Ouest américain au début du dix-neuvième siècle, avant la guerre de Sécession, un rapace est en train d'arracher des lambeaux de chair d'un cadavre, dans un terrain dégagé. Abigail, une jeune fille afro-américaine de quatorze ans, est enfermée dans une cage métallique en forme de parallélépipède rectangle. Elle avance difficilement en faisant osciller sa cage pour aller se mettre à l'ombre des arbres, suivies par trois félins charognards. Enfin elle atteint la forêt, mais elle perd l'équilibre et la cage bascule vers un petit cours d'eau peu profond. Un peu inquiétés par le bruit, les coyotes hésitent, puis ils reprennent leur assurance et attaquent la jeune fille. Celle-ci se défend bec et ongle, mordant une oreille d'un animal jusqu'au sang. Un coup de feu de retentit : les trois quadrupèdes s'enfuient. Une jeune femme arrive, tenant son fusil qui semble enrayé. Abigail crie pour lui demander de la libérer. Kathleen Parker s'approche et lui demande comment elle s'est retrouvée dans cette cage. Mais une flèche se fiche dans un tronc juste à côté, sous son nez. Chumani la tient en joue avec une autre flèche prête à être décochée. Kathleen ramasse son fusil d'un geste vif et la tient en joue en retour. Chumani informe que Kathleen a tué son frère.

Il y a quelques jours les cowboys chargés de protéger une caravane de chariots traversant une longue prairie, sont en train de passer de l'un à l'autre pour les décharger partiellement. Les Indiens sont susceptibles de les attaquer et il faut alléger les chargements pour aller plus vite. Kathleen Parker ordonne à Jerry et son acolyte Otis de replacer un tonneau marqué Sel dans son chariot. Ils ne semblent pas près d'obéir. Russel Parker intervient pour qu'ils obéissent. Un chariot est embourbé, Russel rejoint les autres aider à le sortir de la boue. Malheureusement, il glisse dans la manoeuvre et la roue du chariot passe sur sa jambe. Il succombe à sa blessure dans la journée. Les hommes lui creusent une tombe, et son épouse se recueille devant en début de nuit. Jerry la rejoint pour lui proposer de la protéger, pour s'assurer qu'on la traite comme une lady. Il peut aussi s'occuper de la concession minière en Californie, que son mari avait achetée. Elle décline son offre, et lui demande s'il pourrait lui confier un revolver. Il trouve l'idée mauvaise. Elle se dirige vers son chariot et constate qu'Otis est en train de le mettre à sac. Elle se retourne vers Jerry pour s'en plaindre, mais son acolyte l'estourbit d'un coup de pelle sur la tête, dans le dos. Elle reprend conscience le lendemain alors que le soleil se lève. Les autres colonisateurs l'ont fait assoir à côté du feu de camp, et ont mis une tasse de café entre ses mains. Les Indiens attaquent et une pluie de flèches atteint l'homme devant elle. Kathleen reste prostrée. Un Indien se tient devant elle et s'apprête à lui abattre son tomahawk sur le crâne.

Une scène d'ouverture de cinq pages, assez dure : cette jeune adolescente dans une cage, les animaux prédateurs littéralement sur ses talons et l'arrivée de deux autres femmes pas forcément faites pour s'entendre, vu que l'une a tué le frère de l'autre. le lecteur est tout de suite impressionné par la narration visuelle : la richesse des couleurs, leur complémentarité avec les traits encrés. La coloriste vient nourrir les formes détourées, en complémentarité remarquable avec le travail de la dessinatrice. le lecteur l'observe dès la première page, quand elle vient apporter du volume à la frondaison des arbres qui forment la ligne d'horizon en arrière-plan. En pages deux et trois, il voit comment elle change de palette, d'abord avec des nuances de vert foncé pour indiquer que Abigail se trouve maintenant dans un sous-bois, puis avec une case tout en nuances de rouge lorsque le coup de feu retentit pour accentuer le fait que cet événement prend les animaux et la jeune femme par surprise. Quelques pages plus loin, la scène se passe dans une grande plaine ouverte, avec un beau ciel bleu. La dessinatrice ne représente pas d'arrière-plan dans toutes les cases, en particulier quand il s'agit d'une légère contre-plongée sur un personnage : le ciel bleu avec de légères traces de nuage suffit à rappeler le lieu au lecteur qui ne ressent pas de solution de continuité dans son immersion. Il apprécie ensuite le riche bleu nuit dans cette même immensité ouverte, le jaune impitoyable d'une chaude journée d'été dans le Sud alors qu'Abigail se défend sauvagement contre cinq agresseurs, le déchaînement d'orange brûlant dans l'avant-dernière scène (un combat acharné de treize pages). En pages 44 & 45 qui sont en vis-à-vis, il note l'effet très parlant : chaque planche comporte trois bandes de trois cases chacune, en alternance de jaune et de bleu, le jaune pour l'arrivée des cinq femmes à la ferme de l'une d'elle, le bleu pour le commerçant qui entre dans la bâtisse du shérif pour le délivrer de sa cellule.

Pour autant la mise en couleurs sophistiquée et parlante n'écrase pas les dessins, ni ne relègue au dernier plan la narration visuelle. Chaque page donne la sensation d'une implication totale de l'artiste, un entrain communicatif et irrésistible. Les scènes d'action sont saisissantes : les charognards qui poursuivent Abigail avançant tant bien que mal dans sa cage, l'attaque des Indiens sur la caravane de chariots, Abigail toujours encagée se défendant contre cinq agresseurs armés. D'accord, ça peut paraître facile de briller ainsi quand le scénariste a prévu des affrontements violents à fort enjeu pour des personnages attachants. Même s'il fait preuve de ce soupçon de mauvaise foi, le lecteur la laisse derrière lui pour l'affrontement final de treize planches. La dessinatrice a fort affaire pour maintenir l'intérêt du lecteur. Elle n'hésite pas à faire usage d'angle de vue très inclinés pour accompagner les mouvements, à accentuer le souffle d'une explosion, à ajouter de la fumée pour rendre certains visages plus dramatiques, à montrer l'intensité de la hargne des agresseurs, et celle de la fureur de vivre des cinq femmes qui se défendent. Elle joue avec les onomatopées, leur forme, leur graphie, que ce soient les cris, les explosions, le chuintement du feu qui se propage. le lecteur finit cette séquence avec le souffle coupé par l'intensité du déchainement de la violence, par la rage au ventre des héroïnes.

Le scénariste a pris le parti de ne pas spécifier l'année de son récit, ni la région exacte dans laquelle il se déroule. L'artiste se retrouve ainsi un peu plus libre de mouvement, pas obligée de se contraindre à respecter la vérité historique pour la reconstituer. Pour autant, les éléments visuels de western convainquent le lecteur : les armes, les chariots, les parures des Indiens, les tenues de ces dames. Anlor fait preuve d'une implication sans faille pour décrire avec détails les lieux : la file de chariots qui progresse le long de la route de terre sinueuse et les accessoires contenus dans le chariot de Kathleen et Russel Parker, l'aménagement de la chambre du propriétaire d'esclaves, la profusion d'articles qui se trouvent dans le magasin général en planche 31 (un vrai plaisir de ralentir sa lecture pour les détailler un à un), la grand-rue de Notting Hill, et bien sûr les pièces de la maison de Daisy McCormick. Il se rend vite compte que chaque personnage dispose d'une apparence unique, que ce soit sa morphologie, la forme de son visage, sa tenue vestimentaire, et même certaines postures. Cela est vrai bien sûr pour les cinq héroïnes, mais aussi pour tous les personnages secondaires, du propriétaire du magasin général, à la tenancière de saloon, en passant par Jerry et Otis.

Le lecteur fait donc la connaissance d'une esclave en fuite (Abigail), une Indienne isolée de sa tribu massacrée (Chumani), une veuve bourgeoise (Kathleen Parker), une fille de joie (Cassie Coltrane) et une Irlandaise d'une soixantaine d'années (Daisy McCormick). Les trois premières se retrouvent ensemble dès la page 7. Daisy apparaît en page 34, et Cassie en page 43. L'histoire raconte une véritable intrigue : Abigail est recherchée par un chasseur de primes pour s'être attaquée à son propriétaire, raison pour laquelle elle s'est retrouvée dans une cage. Kathleen et Chumani lui viennent tout naturellement en aide, elles-mêmes ayant fait les frais de cette société patriarcale. le scénariste ne s'en cache pas : il court une fibre féministe tout du long du récit, ces cinq femmes se rebellant contre l'autorité patriarcale inique, contre la maltraitance envers les femmes. Ces cinq héroïnes vont se défendre contre chaque agression, rendre coup pour coup, qu'elles disposent d'une arme à feu ou non. Bien conscient de cette composante, le lecteur sourit quand Abigail crie à Kathleen : Tu vas me libérer, oui ou non ? Il garde à l'esprit que cette rébellion contre l'oppression explique qu'il n'y a pas un homme pour en rattraper un autre, après la mort du mari de Kathleen. Il devient également légitime que Cassie, Daisy, Chumani, Kathleen et Abigail ne fassent preuve d'aucune pitié envers leurs agresseurs : leur survie est en jeu. D'un côté, leur union fait leur force ; de l'autre côté, si on n'est pas pour elle, on est contre elle, par simple lâcheté de ne pas s'opposer aux hommes qui veulent les soumettre ou les exterminer. le lecteur note également que cette misogynie ne s'exerce pas de la même manière envers les cinq héroïnes, Chumani et Abigail incarnant une forme d'intersectionnalité puisque la première est afro-américaine et la seconde indienne.

Le titre promet des femmes armées qui vont défourailler tous azimuts : l'histoire tient cette promesse, avec une verve narrative qui emporte tout sur son passage, qu'elles soient armées de revolver et de fusil, ou non. La complémentarité entre dessins et couleurs est remarquable, comme si issus d'une seule et même artiste, avec une énergie et un sens de la mise en scène peu communs. L'intrigue repose sur une course-poursuite, ce qui donne une dynamique irrésistible au récit, avec une forme de féminisme revanchard, totalement justifié par une masculinité tellement toxique qu'elle est littéralement mortelle. Un bon défouloir.
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Quand une veuve bourgeoise rencontre une esclave en fuite, une indienne, une institutrice à la retraite qui a un sacré caractère et une fille de joie, autant dire que les hommes n'ont qu'à bien se tenir dans l'ouest sauvage.

Cette bande dessinée est une pépite. Tout est réuni pour en faire une série phare dans le genre western.

L'histoire est une merveille. J'ai adoré ce scénario original d' Olivier Bocquet où des femmes sont mises en avant sans qu'il y ait un homme pour les aider ou les sauver.
Quant aux dessins d'Anlor, ils sont tout simplement merveilleux. Je me suis rendue compte en regardant sa bibliographie que j'ai lu toutes les bandes dessinées auxquelles elle a participé. Et je les ai toutes aimées. Je ne suis donc pas étonnée d'avoir adoré le graphisme de ce tome avec les couleurs d' Elvire de Cock qui vont bien.

Je peux dire que ce trio d'auteurs détonne autant que leurs héroïnes. J'ai hâte de lire le deuxième tome dont la sortie est prévue début septembre.

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Excellent ! Une bande dessinée qui se lit d'une traite... une histoire prenante, dynamique, renversante... sur 5 femmes que tout oppose et pourtant liées par les événements, 5 femmes dans l'ouest américain, un monde matcho et sans pitié... rien qu'une hâte lire la suite, vivement la sortie de l'album numéro deux !!
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J'ai toujours eu un faible pour les Westerns, les films, la littérature, tout ce qui tourne autour de l'Ouest américain sauvage et dangereux…
Je remercie les éditions Dargaud et NetGalley pour la découverte de la BD d'Olivier Bocquet et Anlor : Ladies with guns…

Toutes les problématiques sont réunis : l'esclavage, l'immigration, la loi du plus fort, les luttes contre les populations indiennes…
Nous retrouvons aussi les décors emblématiques du genre : la caravane de charriots, la ville réduite à deux rangées de maisons le long d'une route poussiéreuse, le saloon, le bureau du shérif, le magasin général, le ranch isolé…
Les personnages récurrents sont au rendez-vous : tenancière de saloon, chasseur de primes, shérif dépassé, croque-mort, chercheurs d'or, immigrants pleins d'espoir, profiteurs en tous genres…

L'originalité vient de la focalisation féminine… Une esclave en fuite, une squaw isolée de sa tribu massacrée, une veuve bourgeoise, une fille de joie et une irlandaise sont réunies par un enchainement de circonstances violentes ; en effet, L'Ouest sauvage n'est pas tendre avec les femmes…
Cette rencontre improbable entre femmes cabossées par la vie va générer un immense élan de solidarité contre une société machiste. Quatre de ces femmes n'ont plus rien à perdre et celle qui les recueille a choisi son camp. Ensemble, elles vont en découdre et ça va faire très mal…

Le scénario est percutant, jubilatoire, plein d'humour. Les effets comiques, par exemple autour de la cage de l'esclave, de la relation entre le shérif et son ancienne institutrice, pour ne citer que ceux-là donnent du rythme et de la légèreté à l'ensemble, et aident à faire passer la grande violence des interactions.
Les dessins sont détaillés, colorés, les physionomies typées et plutôt bien rendues.

Les promesses de la quatrième de couverture sont tenues : un western iconoclaste où rien ne nous sera épargné.
J'ai passé un excellent moment.

#Ladieswithguns #NetGalleyFrance

Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Dans l'Ouest américain, il valait mieux être un homme, fort, robuste et surtout, bien armé. Comme in ne savait jamais sur quoi, ou qui on allait tomber, bêtes sauvages, bandits, indiens, il valait mieux être bien équipé et de taille pour faire face.

Alors imaginez un peu trois femmes, chacune au destin plus improbable que l'autre, une londonienne qui vient de tout perdre, ainsi que son mari, une indienne, et une jeune fille noire enfermée dans une cage en acier, et qui finissent par se trouver...

La rencontre est tendue et un échange de balles et de flèches est même de mise, mais rapidement, une certaine entente cordiale va s'installer entre les trois jeunes filles et ce ne sera pas de trop car les événements vont s'enchaîner rapidement et elles auront bien besoin de toute l'aide et de ressources nécessaires pour survivre dans ce monde assez inhospitalier....

Une belle bouffée d'air frais dans le genre "Western" qui en avait bien besoin !!
Pour les amateurs du genre, je conseille vivement, même si pour une fois, il faudra faire abstraction de M. Eastwood et de ses comparses car dans cet album, ce sont les filles qui tirent...

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j'adore.
Dès les premières planches, on ne peut que comprendre que l'histoire risque d'être compliqué...
Pourtant le démarrage est un peu lent par rapport à l'accélération des événements dans les 10 dernières planches.
C'est là que je me suis dit que effectivement la situation est devenue très compliquée.
Mais je ne me suis pas ennuyée et il me tarde de lire la suite.
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