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EAN : 978B003MR2G9G
Paris (30/11/-1)
3.83/5   3 notes
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Comme tous les volumes de la collection Poètes d'aujourd'hui, ce livre présente le poète, nous donne un petit florilège de poèmes, des photographies et illustrations ainsi qu'une bibliographie.
Roger Bodart nous décrit bien le poète, sa vie durant les deux guerres mondiales, son équipée comme soldat belge en Russie durant la première guerre, ses oeuvres (quinze recueils de poésie, eux récits ou nouvelles, trois essais, l'évolution de son écriture, les caractéristiques de sa poésie,, les années difficiles, l'analyse est fouillée et particulièrement intéressante
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Et les femmes sont si belles
Et les femmes sont si belles
Et les seins sous les dentelles
Si gonflés de vérité
Et les mains si pardonneuses
Et les bouches si donneuses
De tels dons d'éternité,
Et l'été, sous les ombrelles,
Dans les près, dans les ombelles,
Les bras nus ont de si belles
Si donneuses nudités,
Et les femmes sont si belles
Et les femmes sont si belles...
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Toi qui palis au nom de Vancouver,
Tu n'as fait pourtant qu'un banal voyage ;
Tu n'as pas vu le grand perroquet vert,
La Croix du Sud ni le soleil sauvage.

Tu t'embarquas à bord de maint steamer,
Nul sous-marin ne t'a voulu naufrage ;
Sans grand éclat tu servais sous Sturmer,
Pour déserter tu fus toujours trop sage.

Mais qu'il suffise à toi retour chagrin
D'avoir été le soldat pérégrin
Sur le trottoir des villes inconnues

Et, seul, un soir, dans un bar de Broadway,
D'avoir aimé les grâces Greenaway
D'une Allemande aux mains savamment nues.
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VUE DES FEMMES.

O douce eau douce nécessaire, vue des femmes
Continue, continue longtemps, longtemps. Les dames,
Les dames donnent, c’est leur nom en italien,
L’une qui laisse voir une mouche à son sein,
L’une qui marche comme on danse ou l’on encense ;
Que continue leur seul grand don égal, leur vue !
Et si leur vue dérivait aussi vers l’absence,
Il faudrait seulement le rêve de leur vue
Et recenser leurs fronts plus nus que les visages
Et, quand la sorbe est mûre et tourne au rouge doux,
Relire aux reliefs lents des monts Blancs d’un ciel d’août
Leurs gorges caressées devenues les nuages.
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