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Sun Ken Rock tome 1 sur 25
EAN : 9782350785127
224 pages
Bamboo Edition (05/06/2008)
3.94/5   63 notes
Résumé :
Un paumé se retrouve à la tête d'un gang... Et en plus, il est amoureux d'une fliquette à tomber par terre. Ça promet ! Ken, un jeune japonais, débarque à Séoul avec un seul but : devenir agent de police comme Yumin, la fille qu'il aime. Mais c'est loin d'être gagné ! Alors qu'il pleure son désespoir au comptoir d'une gargote, des mafieux agressent le patron. Le sang de Ken ne fait qu'un tour et les coups de poings volent ! Impressionné par sa performance, le boss d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Boichi a connu la dictature et la pauvreté qui l'ont beaucoup marqué, les espoirs de la transition démocratique et le grand mouvement populaire de la fin des années 1990 qui a obligé les élites a quadruplé les salaires ce qui a fait de la Corée du Sud le 12e puissance mondiale (phénomène rigoureusement impossible selon tous les principes du TINA reagano-thatchéro-macronien), mais aussi des années durant la destitution à répétition d'élus, de députés, de ministres et de présidents aussi moralisateurs que corrompus qui ont voulu et veulent toujours imposer à leur pays l'ultralibérale et hypercapitaliste « politique de l'offre » alimentée par la « théorie du ruissellement » aussi appelée « miettes tombant de la table des puissants » avec pour seul résultat le grand déclassement de la majorité de la population avec l'explosion des inégalités, de la précarité et de la pauvreté*… On ne s'étonnera donc pas que Boichi soit un mangaka antisystème voire carrément anarchiste, et qu'il s'éclate depuis que la Planète Manga a repris les thématiques de la lutte des classes ! Pour ne rien gâcher c'est aussi quelqu'un de très engagé dans le domaine caritatif, et on n'en dira pas temps de tous ses collègues sans parler des donneurs de leçons prestitués… Mais artistiquement il a aussi connu les années 1980 où la liberté était souvent totale et la tonalité parfois « Métal Hurlant » (comme les "Angel Dick" et les "Armagedon" de Lee Hyun Se, vedette populaire en Corée du Sud autant pour ses oeuvres que pour ses 4 années de bataille judiciaire acharnées contre les autorités qui l'accusaient d'exercer selon l'expression consacrée mais éculée « une influence pernicieuse sur la jeunesse »*), donc il a très mal vécu la chape de plomb qui s'est abattu sur son média à la fin des années 1990 quand le gouvernement a décidé de tout censurer selon un modèle débile, hypocrite et malheureusement trop bien connu car il a sévi à répétition aux États-Unis, en Europe et en Asie Orientale : on considère que les bandes dessinées / dessins animés sont 100 % jeunesse en prenant comme référence la Disney Corporation experte en temps de cerveau disponible et en bourrage de crâne pour la jeunesse, donc au nom de la « protection de la jeunesse » on interdit tout ce qui pourrait gêner donc faire réfléchir quelqu'un de plus de 7 ans. Les cons ça ose tout et c'est à cela qu'on les reconnaît : ici ce n'est même pas de la connerie mais de l'inquisition culturelle, et intéressée par de-dessus le marché puisqu'on n'a pas le droit de s'adresser à ceux qui veulent être adulte ou le devenir, mais qu'on a le droit d'abreuver la jeunesse de publicités et de produits dérivés. Certains ont fait de la résistance en réalisant des séries véritables déclarations de guerre aux élites à la botte de la ploutocratie mondialisée, d'autres se sont tournés vers les webcartoons ou les turbomédias pour échapper à la censure, et Boichi lui s'est exilé au Japon… Étrange destinée que celle de Boichi qui fit des études de sciences uniquement par amour de la Science-Fiction, qui devint artiste en dessinant de shojos (remember Buichi Terasawa ^^), qui passa au shonen et au seinen en rendant hommage à ces mentors, et qui atteint la plénitude de son talent en revenant à ses premières amours car "Origin" son Pinocchio cyberpunk n'a pas grand-chose à envier à "Astro, le petit robot" le chef-d'oeuvre d'Osamu Tezuka le dieu du manga ! Oh Yeah !!!


Boichi présente "Sun-Ken Rock" comme une série à 60% action & baston, 30 % romance et 10 % mafia. Il oubli l'humour omniprésent, l'érotisme très présent et la critique sociale très marquante. Déjà il a beau réalisé un manga japonais, il monte une histoire pas possible pour amener directement ses personnages en Corée du Sud avec une adolescente officière de police (mais bien sûr ! ^^) et un adolescent japonais parrain d'un gang coréen (mais bien sûr ! ^^), avant de rétropédaler sûrement à la demande de ses éditeurs ce qui aboutit à un des personnages et des situations capillotractées et c'est bien dommage...
Ken Kitano est adolescent anéanti par la perte de ses parents qui multiplie provocations, rébellions et bagarres. Il est en train de mal tourner, mais il est amoureux de sa camarade de classe Yumin et il lui fait sa déclaration : pas de bol, elle n'est pas japonaise mais coréenne et elle part réaliser son rêve en revenant dans son pays pour devenir policière… Il n'en démord pas et apprend le coréen pour la rejoindre, mais après des mois et des mois de galère il ne trouve qu'une sortie par le bas en intégrant un gang mafieux dirigé par Tae-Soo Park (idiot idéaliste ou génie machiavélique ?). En fait c'est plus compliqué que cela car les mafieux ayant échoué à le recruter, ils ont décidé de se mettre en son service. Parrain malgré lui d'un gang fauché de 4 membres lui y compris (Athos, Porthos, Aramis et D Artagnan ?), il recrute un 5e membre en la personne du colosse culturiste Do-Heun Chang pour obtenir une voiture pour se déplacer et exproprie des vautours numériques pour obtenir un local pour se réunir…. du coup le voilà bien emmerdé quand il croise à nouveau la route de Yumin, et plus encore avec l'hôtesse de bar Miss Yoo qui veut se donner à lui parce qu'il a voulu la délivrer et la sauver ^^
On aurait pu croire que Boichi allait faire le pendant coréen des récits de mafieux très sérieux et très stylés de Ryoichi Ikegami, mais on est plutôt dans le tragi-comique alternant planches ultra classes et planches ultra déjantées avec un anti-héros bastonneur mais bolosse rattrapé à répétition par son allergie à l'injustice. La série déclare le plus sérieusement du monde que gang, entreprise et gouvernement c'est du pareil au même, donc c'est tout naturellement que comme les gansta rebelles d'Hirohiko Aaraki dans "Vento Aureo" / "Golden Wind" la 5e partie de la saga "JoJo's Bizarre Adventure" les gansta rebelles de Boichi veulent se hisser au sommet de la société pour la révolutionner (mais malheureusement dans notre Monde de Merde tu ne changes pas le système, c'est le système qui te change). Ah ça le look de Kitano Ken emprunte au "Trigun" de Yasuhiro Nightow, ah ça on retrouve pas mal d'ingrédients des mangas de Yukito Kishiro, et un bon connaisseur de la Planète Manga comprendra assez vite qu'il a emprunté à Masakazu Katsura un côté ecchi, trop exagéré pour être productif certes et qui à mon grand désarroi peut tomber avec le monde phallocrate de la mafia dans le hentai pur et dur (qu'est-ce que c'est que ces scènes de viols avec BDSM, tortures et actes de barbarie ? Je ne cache pas que la série perd des étoiles uniquement à cause de cela !).


* Tiens donc les membres du ministère des relations avec le parlement, qui soit dit en passant ne sert strictement à rien, ont vu leurs émoluments augmentr de 86 % depuis l'arrivée du donneur de leçons prestitué Benjamin Griveaux qui nous explique que le SMIC est déjà trop élevé et qu'il ne faut pas l'augmenter… Après il ne faudra pas s'étonner que l'arroseur soit arrosé, car qui sème le vent récolte la tempête...
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Ken Kitano est un japonais vivant en Corée après avoir suivi la fille qu'il aimait. Comme elle, son but est de devenir un agent de police. Mais n'ayant aucun diplôme et étant etranger, il n'arrive ni à rentrer dans les forces de l'ordre, ni même à trouver un boulot.
Un soir, un petit vieux tenant un “pocha” ( un petit restaurant de rue composé d'une roulotte) lui offre un repas chaud. Mais à peine son plat servi, le petit vieux se fait attaquer par une bande du coin venue pour lui prélever une taxe. Assistant à ce spectacle, Ken ne peut contrôler sa rage et tabasse les agresseurs.
Après son petit exploit, Ken est invité par Tae Soo, un chef de bande ambitieux, et se voit proposer le poste de Boss de cette petite bande. Entre baston, argent, fille et costume Armani, Ken entre dans un nouveau monde.

Ce manga est absolument incroyable. Durant des années, j'ai entendu des gens m'en parler en me vantant ses qualités mais je n'avais jamais vraiment osé. C'est en lisant Dr Stone, une autre oeuvre de Boichi (l'auteur de Sun Ken Rock), et aussi son spin off sur Ace de One piece, que je me suis aventuré dans ce manga. Et j' ai rarement reçu une telle claque. A tel point que je ne sais pas par quoi commencer.

Le dessin, comme je l'avais découvert dans Dr Stone, est vraiment soigné. Les détails sur les corps des personnages, leurs muscles et même leur visage les rendent presque réalistes. Mais aussi effrayant. Les combats et leurs chorégraphies nous donnent l'impression d'être devant un film. Et les décors sont copiés de photo que Boichi et son équipe ont prises pour s'approcher au plus près de la réalité.

En ce qui concerne les personnages, je vais m'arrêter surtout sur Ken. le rêve de Ken etait de devenir policier. Pourtant au fur et à mesure des tomes, il devient l'un des chefs de bande les plus puissants de Corée ce qui est totalement opposé. Ken ne fait pas ça par plaisir mais parce qu'il est obligé. Il a des gens à protéger (comme le petit vieux du pocha) mais tout seul, il ne pourrait pas y arriver. Alors il s'associe à Tae Soo et devient chef de bande. Toutefois, malgré les tentations et l'argent que son gang amasse, il ne se laisse pas corrompre et continue son mode de vie. Il habite dans un goshiwon, une résidence à prix réduit dans laquelle il loue une chambre de 3 mètres carrés. Ken suit une vie ascétique. Lever à 6h du matin, il s'entraîne pendant plusieurs heures, il mange équilibré et son amour pour Yumin l'empêche de ceder aux tentations charnelles. Malgré le fait de son statut de boss d'une bande mafieuse, Ken, via ses convictions et son mode de vie ascétique, reste un héros qui protège les plus faibles.

Le thème de ce manga qui m'a marqué est la comparaison entre un gang et un état. Tae Soo, contrairement à Ken qui est un idéaliste, est plus manipulateur et dès le tome 1 annonce à Ken qu'un État n'est rien de plus qu'un gang. Sa structure, ses taxes et sa force militaire n'ont rien de différents d'un gang. Ken trouvera aussi des ressemblances avec son statut de boss de chef de gang et différents domaines comme un casino ou le monde du divertissement. Mettre en perspective ce monde criminel et le monde légal est très intéressant et pousse les lecteurs à réfléchir au monde dans lequel il se trouve.

Je n'ai pas parlé de tout pour éviter de trop vous en apprendre mais ce manga allie un style de dessin magnifique et très réaliste, un scénario passionnant avec l'ascension d'un gang mené par un boss charismatique au sommet et des thèmes philosophiques. Ai-je vraiment besoin d'en rajouter pour que vous commenciez à le lire ?
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Ken est un jeune japonais parti en Corée pour suivre la fille qu'il aime, engagée dans la police de Séoul. Se retrouvant à la tête d'un gang local, il va gravir les échelons entre ses idéaux de justice et le pragmatisme de la vie de criminel...

Boichi est l'un des prodiges du manga asiatique. Contrairement à son personnage, il est coréen et vit au Japon. Sun-Ken Rock est l'un de ses premiers manga; sur le plan graphique le premier volume ne sort pas de l'ordinaire de la masse des BD japonaises... ce qui changera rapidement dès les tomes suivants, jusqu'à fournir certaines planches absolument sublimes et un niveau moyen très au-dessus des standards. Boichi est précis, ses personnages sont caractérisés et son dessin impulse une énergie propre au média Manga mais qui sort ici vraiment du lot. La maîtrise des anatomies (hum...), des plans et cadrages délirants, font de cette série un must du manga d'action.

Sur le plan de l'histoire, dans ce volume de démarrage on est vite dans le n'importe quoi, les scènes d'humour débile étant plus nombreuses que des scènes de combat improbables, assez rapidement menées et dotées d'un découpage parfois abrupte... Ce qui anime Boichi et ce manga ce sont la baston, les gags et les filles dénudées. Sun-Ken Rock n'est d'ailleurs pas à mettre entre toutes les mains car c'est assez cru et violent par moments. Les jeunes hommes sont des machines de combat et les filles de la chair fraîche à abuser ou à défendre: on est dans la psychologie et l'univers des mafia. On est néanmoins surpris de lire certains échanges assez intelligents (le débat sur le statut de l'Etat et celui du gang, la responsabilité de la Corée dans san participation à la guerre du Vietnam) et qui entraîne des réflexions que l'on ne s'attend pas à trouver au milieu de ces planches délirantes.

Je ne m'étendrais pas sur un scénario assez dérisoire sur le premier volume et qui va se poursuivre dans une ascension du héros au sein des guerres de gang, scénario linéaire, simple, permettant les successions d'affrontements verbaux ou aux poings. On reste dans l'esprit de beaucoup de Mangas: humour décalé et combats.

Je découvre juste cet auteur et en parcourant les planches de ses différentes oeuvres (qui commencent à être nombreuses) je retrouve une maestria que je n'ai jamais retrouvé depuis le chef d'oeuvre de Masamune Shirow: Appleseed 4, notamment dans les scènes de combat. C'est brut, c'est cru, c'est violent, c'est précis. C'est le Manga comme je l'aime! Boichi a en outre le mérite de réaliser des séries assez courtes, ce qui permet de garder l'intensité nécessaire à ces histoires de rage et de fureur. Je lis peu de manga car j'ai du mal à trouver (un peu comme dans le comics) autre chose que de la grande consommation reproductible. Parfois pourtant je déniche des auteurs, comme Shin'ichi Sakamoto sur Ascension et en général c'est la baffe. Boichi et le manga c'est un peu comme quand on compare un comics de Jerôme Opena ou de Travis Charest au commun des BD US... on voit la différence! Dans la foulée je vais me lire sa dernière publi en France: Wallman, série sur un assassin en 3 volumes qui s'annonce dantesque.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Tome offert au cours d'une opération commerciale Doki Doki.

Contrairement à un autre manga obtenu au cours de cette opération, j'ai plutôt accroché à l'histoire. le libraire m'avait dit "vous verrez, c'est déjanté" et effectivement, ça l'est. ça aurait pu être un très bon manga de divertissement.

Si les ressorts scénaristiques sont éclatés, le côté "what the fck" des situations, les combats, l'aspect volontairement hyper violent - jouissif pour certains, il va sans dire -, et la qualité des dessins pouvait faire de ce manga un agréable moment de lecture.

Mais la place des femmes est une horreur. Tout est prétexte à une hypersexualisation et à une chosification des corps féminins qui n'ont aucun rôle. Les vieux et les femmes sont décrites comme des personnes faibles, malmenées par la pègre, que le héros armé de sa seule testostérone, sauve. Et comme les faibles n'ont rien, ils récompenses comme ils peuvent : le vieux donne à manger, la femme - sauvée du proxénétisme -, du sexe, évidemment ! On ne peut pas plus trivial (et malsain dans le deuxième cas, rien que la minimisation du trauma est ahurissante).
On parle d'une serveuse comme une propriété ou de la policière qui arrête à elle seule 10 truands 1 an après son lycée (elle doit être ultra compétente) que comme une femme "super sexy dans son uniforme".

C'est d'un primaire... Et je suis las de jouer les rabat-joie dans ces critiques, mais personne ne relève tout ça. Comment ça peut ne pas gâcher le plaisir de lecture des autres ?

Et puis, fondamentalement, je n'ai rien contre l'érotisme en tant que tel, mais mettez hommes et femmes sur un pied d'égalité. Là c'est une ode au virilisme le plus archaïque.

En lisant ce manga, j'ai réalisé que j'avais déjà lu Boichi, avec Origin, que j'avais arrêté au bout de 3 tomes car je n'en pouvais plus de ces robots humanoïdes féminins aux sexes moulés dans une tenue de cuir.

Le mangaka a un talent incontestable, vraiment. Ses dessins sont magnifiques, reconnaissables et il se dégagent d'eux une intensité particulière. Les trames des intrigues sont bonnes et les genres maîtrisés, alors pourquoi parasiter tout cela avec tout ce qui précède ? Il y aurait tellement de potentiel...
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Nouvelle série de Seinen que je viens de commencer : Sun Ken Rock.

L'histoire nous emmène à la rencontre de Ken un jeune Japonais
complètement pommé et amoureux de Yumin une jolie Coréenne. Malheureusement pour lui Yumin s'en va en Corée pour devenir policière. Après avoir enchainé les petit boulots Ken par pour la Corée seulement les ennuis vont commencer pour lui...

Sun Ken Rock est un seinen mélangeant actions beaucoup d' humour et un brin d'érotisme. Ici le paysage n'est pas le Japon mais la Corée ce qui apportent une autre touche d'exotisme.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Gang, état, entreprise monopolistique… Tour ça, c’est du pareil au même, tu sais. Et la ressemblance est particulièrement frappante quand on compare le fonctionnement d’un fan et d’un état.
Un état, possède une sphère d’influence exclusive qui regroupe deux choses: un territoire et une population. Afin qu’aucun élément ne pénètre dans sa sphère, il est prêt à utiliser la force si besoin est. Recourir à la force pour défendre son territoire est la première caractéristique commune entre un gang et une état.
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Si le jour où je meurs, je tombe en enfer, je suis sûr que ça pourra pas être pire qu'ici...
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Sans dignité, la culture ne vaut pas mieux qu'une âme pourrie.
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DR STONE | MENU MANGA #91
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