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EAN : 9782207224403
224 pages
Denoël (17/02/1978)
3.81/5   18 notes
Résumé :
Pour donner une leçon à leur jeune et jolie professeur qui les a exclus après plusieurs mois de chahut et de mauvais tours, deux collégiens décident de la kidnapper. Ils mettent leur plan à exécution et la retiennent dans une maison isolée.
Mais l’affaire se complique lorsque l’un des adolescents a un grave accident de voiture. Son camarade se retrouve seul et désemparé. Il doit trouver un moyen de délivrer la jeune femme sans révéler son identité.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
"Son assurance commençait à balayer les scrupules et les doutes de Lucien. Pourquoi pas, après tout ! Ce serait une assez jolie vengeance. Depuis la scène dans le bureau du proviseur, il enrageait à la pensée de sa défaite."

Lucien et Hervé, deux sympathiques lycéens, mènent le chahut dans le cours de mathématique, assuré par la jeune et jolie Eliane. Un jour, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase : Eliane quitte la classe. Les deux jeunes garçons sont convoqués chez le proviseur, et punis par leur famille respective. C'est alors que germe dans leur esprit adolescent l'image d'une vengeance possible : ils envisagent d'enlever leur professeure et de la retenir quelques jours pour lui faire peur.

"Elle n'opposerait sans doute aucune résistance. Elle était bien trop menue. Mais Lucien éprouvait comme un malaise à la pensée qu'il devrait la toucher. Elle était "le prof", c'est-à-dire quelqu'un sur qui il est interdit de porter la main. Pourquoi ? Lucien n'en savait rien, mais il sentait confusément que ce serait cela le plus dur. Peut-être le plus impardonnable. Comme si, entre l'enfantillage et la délinquance, il n'y avait eu à renverser qu'une mince et pourtant formidable barrière. Rien ne serait plus après comme avant."

Difficile d'en dévoiler beaucoup plus, car, évidemment, comme dans tout bon Boileau-Narcejac, rien ne tourne comme prévu. Et évidemment, comme dans tout bon Boileau-Narcejac, il s'agit de ne pas se faire pincer ... et comme dans tout bon Boileau-Narcejac, il y a une bonne chute (et donc il ne faut pas lire la 4e de couverture qui en dit déjà trois).

Un Boileau-Narcejac mineur, d'accord, un peu de la veine des Veufs, mais une lecture pas désagréable, avec comme toujours des portraits psychologiques hyper-réussis.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Deux adolescents pris à leur propre piège.

Défi d'orgueil et rancoeurs d'enfants blessés dans leur petit orgueil d'enfants mal aimés, aussi errants l'un que l'autre dans un monde trop adulte pour eux.

Suspens et intrigue vont se prendre les pieds dans le tapis.

La confusion se mêle au développement d'une mise en scène pouvant paraître banale, mais emmenée par deux auteurs s'attachant à la psychologie de deux enfances perdues dans un univers leur échappant.

A découvrir dans sa simplicité et sa mystification .........
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Troisième tentative d'écrire une critique sur ce livre. Je ne dois pas être très doué avec l'application mobile...
Ouvrage dégoté dans un marché aux puces et resté de nombreuses années à végéter dans ma PAL, sans doute la faute à une couverture horrible (pas celle sur Babelio, je vous laisse chercher...)
Et puis ce fut son jour de gloire, sans trop savoir pourquoi, il se retrouve dans mes mains. Après tout c'est un Boileau-Narcejac, quand même !!

Le début est un peu poussif, un peu daté, tant le système scolaire a évolué dans les dernières quarante années. Malgré cela, on commence doucement à se prendre au jeu... L'ouvrage est court et on arrive vite ou coeur du livre, le suspense grandit sans que l'intrigue ne se complexifie énormément...
La fin arrive vite et.... déçoit. Ce qui aurait pu passer pour un twist final, semble tiré par les cheveux et laisse un goût amer dans la bouche. Finalement le livre en devient anecdotique et ne laissera pas une grande trace dans mes souvenirs...
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Elle n'opposerait sans doute aucune résistance. Elle était bien trop menue. Mais Lucien éprouvait comme un malaise à la pensée qu'il devrait la toucher. Elle était "le prof", c'est-à-dire quelqu'un sur qui il est interdit de porter la main. Pourquoi ? Lucien n'en savait rien, mais il sentait confusément que ce serait cela le plus dur. Peut-être le plus impardonnable. Comme si, entre l'enfantillage et la délinquance, il n'y avait eu à renverser qu'une mince et pourtant formidable barrière.
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Un coup à aller en tôle, ni plus ni moins. Mais peut-être un coup plus facile à réaliser qu’il ne le croyait. Après tout, les journaux étaient pleins d’histoires d’enlèvement et aucune ne ratait, du moins au début. Après, oui, il y avait souvent des complications, mais pourquoi ? Parce que les agresseurs exigeaient une rançon. Et puis, surtout, parce qu’ils s’attaquaient à des personnages importants. Et puis, aussi, parce que les victimes étaient séquestrées longtemps, ce qui permettait aux policiers de déployer un énorme dispositif. Mais dans le cas d’un petit bout de femme insignifiant et sans défense ? Si elle disparaissait pendant deux ou trois jours, au début d’un congé scolaire, qui s’en apercevrait ? On ne pourrait même pas parler de disparition. Il s’agirait tout juste d’une espèce d’éclipse, d’une absence pour des raisons privées.
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Il aurait préféré être giflé, battu. Tout, plutôt que cette rage froide qui perçait sous les paroles de son père. Des leçons particulières ! Les regards narquois de la bonne femme ! Les allusions moqueuses des copains ! Quelque chose comme la fin d’un règne. Le déshonneur. La capitulation.
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S’il l’avait osé, il lui aurait conseillé de s’habiller autrement, de porter des vêtements moins ajustés. Elle ne se rendait pas compte qu’elle s’exposait imprudemment aux regards de trente petits mâles faciles à exciter. Un beau brin de fille, malgré les taches de rousseur et les lunettes. Savait-elle seulement croiser les jambes sous son bureau ? Il aurait fallu tout lui apprendre, à mots couverts, pour ne pas l’effaroucher. Et c’était elle, le professeur ! À vingt-quatre ans, elle paraissait plus jeune que ses élèves.
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Cessez de vous croire responsable du monde. Vous êtes partiellement responsable de vous, et c’est suffisant… Je me fous en totalité de pouvoir ou non faire partager mon point de vue aux autres… Je hais mes études, parce qu’il y a trop d’imbéciles qui savent lire… Un homme digne de ce nom ne fuit jamais. Fuir, c’est bon pour un robinet…

Boris Vian.
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1960. Meurtre en 45 tours, film français réalisé par Étienne Périer, d'après le roman À cœur perdu, avec Danielle Darrieux, Jean Servais et Michel Auclair.
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