Comme d'autres lecteurs, je suis surpris déjà de voir que l'isbn renvoie au "mauvais oeil" alors que le titre de l'ouvrage est "Le bonsaï". Peu importe. L'histoire ? Un commissaire, genre vieux de la vieille qui rappellerait un Gabin pote avec son divisionnaire, enquête au sein d'un complexe médical installé à Bayeux dédié au prothèses pour amputés, dirigé par un patron ricain dont la propre fille adolescente, présente au centre, est handicapée (d'où la volonté du papa de réaliser la Rolls des prothèses). Deux grandes figures médicales officient dans le centre: un spécialiste de la douleur et un jeune psychiatre. le centre a reçu des lettres anonymes et bientôt un meurtre y est commis. le commissaire qui avoue ne rien pigé à quoi que ce soit, mène son enquête à la diable en interrogeant, ou en tentant d'interroger tout le monde. Comme les personnages, on reste confinés dans ce centre, butant sur chaque témoignage. C'est un huis-clos un peu glauque. Les personnages sont bien marqués, voire même caricaturés (le boss buté qui picole son calva, le psy arriviste et charmeur, le pro de la piquouse sûr d'avoir inventé l'antidouleur universel, la fifille à son papa rebelle et incomprise) et, avec le commissaire, on va de l'un à l'autre, en tentant de comprendre leurs motivations. J'avoue ne pas avoir tenté de deviner qui était coupable, et pour quoi, car ça n'avait plus d'intérêt à mes yeux. le bouquin vaut surtout pour l'atmosphère oppressante du lieu et les soliloques du commissaire.
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Ma version porte aussi le titre "Le bonsaï" pour cet isbn, de même que sur le site de l'éditeur Gallimard.
Etonnant petit bouquin, vif comme un scénario, mais très étrange comme portrait de flic. Il y est décrit comme quelqu'un qui n'y connais rien en science et médecine, mais qui malgré tout comprend tout. Cherchez l'erreur...
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le titre du mien est " le bonsaï .."
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- Je n' irai pas jusque-là. Mais mon pronostic sera très réservé. Cependant, des soins constants,une nourriture abondante, un repos complet peuvent fort bien venir à bout de cette langueur maligne. Surtout, pas de soucis, pas de fatigue cérébrale. Votre malade doit vivre à l' abri du moindre choc. Nous allons essayer un traitement au lait d' ânesse, pour commencer. Je reviendrai dans une quinzaine...
C' en était fait de ma joie ! Une noire période s' ouvrait devant moi, qui ne devait plus finir. Claire fut bientôt obligée de s' aliter et elle ne supportait plus que je m' éloignasse, fût-ce pour un court instant.
ses rides buvaient ses larmes
1960. Meurtre en 45 tours, film français réalisé par Étienne Périer, d'après le roman À cœur perdu, avec Danielle Darrieux, Jean Servais et Michel Auclair.