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Depuis que j'ai lu Les Diaboliques, j'ai envie de découvrir d'Entre Les Morts, le roman à l'origine du film Sueurs froides d'Hitchcock. C'est un film que j'aime énormément et j'étais curieuse de voir les différences entres les deux oeuvres.

Étrangement, j'ai largement préféré le film au livre. le bouquin est long à démarrer. L'histoire commence à bouger au bout de 90 pages (sur 192 !) et le style un peu ramollo n'a pas su me captiver.

Dans la seconde partie, les choses s'arrangent un peu mais il y a très peu de rythme et les événements sont tirés par les cheveux.

Les différences avec le film ne jouent pas en faveur du roman, comme si Hitchcock avait réussi à tirer le meilleur de l'histoire en se débarrassant des scories et en affinant la psychologie des personnages.

Au final Boileau et Narcejac signent un petit roman sympathique qui est devenu un chef-d'oeuvre du septième art : merci Hitch ! ;-))

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un petit bijou dans le genre.😏
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Un mari aimant, une femme folle, un ami serviable qui va devenir aimant puis fou ... de véritables réincarnations .. enfin, peut-être .... re-servez moi un verre,je m'y perds.
Je n'ai du voir que des extraits du film de Hitchcock tiré de ce roman et pourtant en lisant j'avais l'impression de voir des images .. encore un phénomène mystérieux ? non, l'effet de la description minutieuse de l'ambiance.
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Comme pour d'autres titres du duo Boileau- Narcejac, " sueurs froides" est à l'origine d'un film.
Il sortira sous le titre " Vertigo" et sera réalisé par le Maître du suspens Alfred Hitchcock en 1958.
J'ai revu il y a quelques semaines ce classique et doit dire, après avoir refermé le livre, que sa réalisation cinématographique est supérieure à l'écrit ce qui est assez rare pour le souligner.
Dans la version papier, on s'attarde trop sur les errements de Flavières qui cassent la dynamique du récit et le rendent plus pleurnichard que réellement pris dans une spirale infernale comme un vertige sans fin.
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Pierre Boileau et Thomas Narcejac, auteurs de romans policiers de facture plutôt "classique", décidèrent d'unir leurs plumes pour écrire des histoires différentes. Après CELLE QUI N'ÉTAIT PLUS (LES DIABOLIQUES, au cinéma),
les deux compères offrirent D'ENTRE LES MORTS (SUEURS FROIDES, au cinéma) au lecteur friand d'un roman policier renouvelé à la française.
Ces romans, puis les suivants,firent les belles heures de la collection Crime-Club des éditions Denoêl.
Après les Sherlock Holmes de Conan Doyle, les livres de Boileau-Narcejac furent mes lectures favorites et passionnées des années 1970 en matière de polars.
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Ce fabuleux roman est lié pour l'éternité au film mythique d'Alfred Hitchcock : sueurs froides.
Sur une trame policière banale au départ, les auteurs réussissent à nous transporter, dans une quête infinie sur le passé, l'identité, la psychologie des personnages.
Curieusement, le chasseur et la chassée deviennent les éléments indissociables d'un même jeu de piste mystérieux et mortel.
Mais le vrai protagoniste du récit n'est pas humain : le vertige.
Trouble pathologique inhérent au pauvre détective, devenant le véritable moteur du roman. Dithyrambique investigation, d'un homme handicapé pourchassant un mythe, une illusion au milieu d'un océan de mensonges, mais où le moindre petit indice, semble rouvrir une porte d'espoir qui se refermait.
Jusqu'au bout, ce récit maintient un suspense distillé par petites touches montant crescendo, sans oublier les coups de théâtre successifs, dopant à l'adrénaline des lecteurs déjà sous tension.
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Un polar " psychologique". Je n'ai pu m'empêcher tout au long de ma lecture de penser au film d' Hitchcock qui a rendu cette histoire célèbre, où bien est-ce le contraire ?... Un classique.
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ISBN : ?

C'est le roman de Boileau-Narcejac que, plus jeune, j'avais le moins aimé . Et la chose n'avait aucun rapport avec le "Vertigo" d'Hitchcock - bien que ce ne soit pas, là non plus, le film du "Maître" que je préfère - les "Sueurs Froides" de l'Anglais n'ayant pas grand chose à voir avec celles imaginées par Pierre Boileau et Thomas Narcejac sous le titre d'ailleurs originel de "D'Entre les Morts."

Construit en deux parties, le roman débute à l'aube de l'effondrement des troupes françaises sous la poussée allemande, à Paris ("la ligne Maginot est infranchissable = plus de frontières et nous vivrons tous heureux !" (je me demande pourquoi j'écris ça, tiens, j'ai dû faire trop de posts politiques ce matin ... ;o) ), puis, passé le grand écart de l'Occupation, reprend son fil conducteur à la Libération, quand les médecins sont contraints de prescrire des "rations" supplémentaires à ceux de leurs patients qui, comme M° Flavières, lequel a passé ces quatre ans à Dakar, en est revenu complètement déboussolé, notamment sur le plan hépatique.

Ayant quitté la police parce que, souffrant de vertige, il n'avait pu venir en aide à un collègue avec lequel il poursuivait un malfrat sur un toit parisien et ayant ainsi provoqué, malgré lui, la chute et la mort dudit collègue, Flavières s'est reconverti dans le droit. Un jour, un ami avec qui, justement, quinze ans plus tôt, il avait fait son Droit,, Gévigne, gros homme rond, sympathique, qui a fait une belle fortune dans les affaires et qui, pourtant, fait parfois montre d'une timidité qui ne convient guère à ses activités, vient lui demander d'enquêter sur sa femme, Madeleine. Non qu'il la soupçonne de le tromper, ce serait trop simple. En fait, pour résumer une histoire que Flavières a bien du mal à arracher à son visiteur, celui-ci se demande si Madeleine n'est pas en train de devenir folle : elle change d'humeur, évoque tout le temps l'une de ses aïeules, Pauline Lagerlac, à qui elle semble de plus en plus s'identifier et qui, malheureusement, n'a trouvé rien de mieux que de terminer sa vie encore jeune, dans le suicide.

D'abord tenté de refuser ce dossier pour le moins étrange, Flavières se laisse tenter en définitive. Il faut dire que, pratiquement à peine a-t-il posé les yeux sur Madeleine qu'il en tombe amoureux. Il commence sa filature, ce qui lui permet de constater d'ailleurs que Gévigne n'a pas menti. Sous ses yeux mêmes, la jeune femme se jette d'un pont et ne doit la vie qu'à l'intervention de l'avocat qui plonge immédiatement pour la ramener. D'humeur changeante mais pas capricieuse, comme on pourrait le penser, Madeleine reste une énigme et elle le restera jusqu'à sa mort, qui s'accomplit là encore sous les yeux de Flavières : ils étaient partis se promener à la campagne, elle avait voulu visiter une église puis grimper au clocher et hop ! sans que, cette fois-ci, son compagnon puisse intervenir, elle se jette dans le vide.

Fin de la première partie. On comprend que Flavières ait préféré s'exiler aux colonies.

Quand il revient, il n'a malheureusement pas oublié son amour passé. Oh ! il a tout essayé pour ça mais rien n'a marché . Toujours obsédé, il apprend que Gévigne est mort dans une fusillade - avec les affaires qu'il faisait, c'était un risque qu'il courait - bref, on pourrait dire que tout le passé est mort. Jusqu'au jour où il croise, dans l'hôtel où il est descendu, une femme qui, si l'on excepte la couleur de ses cheveux et un léger empâtement peut-être du visage, est l'exact sosie de Madeleine. Elle vit avec un Libanais particulièrement riche qui l'entretient, bien entendu et elle affirme mordicus s'appeler Renée Sourange.

Toute la seconde partie repose à la fois sur l'affrontement entre deux volontés et aussi, un fois de plus, sur le thème du double, du qui-est-qui - ou qui-était-qui - un thème cher au tandem policier français. Ca se termine évidemment très, très mal, tant pour Flavières que pour Renée/Madeleine. Mais, pour moi en tous cas, l'ambiance fait défaut. Surtout si on compare "D'Entre les Morts" aux "Louves" par exemple ou même à "Maléfices".

En effet, jusqu'ici, on avait toujours eu affaire, chez Boileau-Narcejac, à des hommes "faibles". Mais Flavières, lui, a un caractère de meneur. Aussi comprend-on mal, voire pas du tout, son obsession primitive pour Madeleine. Elle est belle, soit, elle a tout d'une héroïne romantique, elle est probablement un peu détraquée puisqu'elle est capable de passer deux heures toute seule dans une chambre d'hôtel qu'elle loue sous le nom de son aïeule Pauline mais ...

... c'est un ectoplasme, j'ai beau cherché, je ne trouve pas d'autre mot pour la définir. Quant à Renée Sourange, son apparence un tant soit peu plus "ronde" lui conférant sans doute aux yeux du lecteur un peu plus d'existence, l'assurance dont elle fait preuve aussi, elle passe un peu mieux mais son repli inexplicable, sa soumission soudaine à Flavières - elle quitte son amant pour lui - manquent de crédibilité. A nouveau, à la suite de son personnage, le lecteur fait un faux pas, dérape. En outre, il comprend tout de suite que Renée et Madeleine ne font qu'une - et que Gévigne cherchait simplement un témoin imparable pour justifier de la démence de son épouse, dont il héritait tous les biens. Or, qui, mieux qu'un avocat, démissionnaire de la police, certes mais enfin non pour lâcheté ou corruption, simplement parce qu'il souffrait d'un mal qu'il ne pouvait contrôler, le vertige, pouvait fournir témoignage d'un tel poids ?

Bon, comme je conseille toujours, essayez voir. le début du livre est assez vif, je ne saurais vous dire vraiment quand j'ai commencé à m'ennuyer - peut-être finalement trouvais-je Flavières et Madeleine un peu trop gnangnan ... Ou alors, les dialogues manquaient de punch, la construction me posait problème ... C'était "téléphoné" d'avance et, surtout, sans jeu de mots stupide, il n'y avait pas de "chute" tout à la fin.

Maintenant, il se peut que vous, vous adoriez. En ce qui concerne le film, vous devriez aussi aimer mais sachez bien que Hitchcock a arrangé tout ça à sa propre sauce. Une mention toute particulière cependant à la somptueuse Kim Novak , actrice-comète à la fois flamboyante et glacée, qui campe une merveilleuse Madeleine / Judy (Lucy dans la version française, si mes souvenirs sont bons.)

Bonne lecture ! Et bon DVD ! ;o)
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Mon premier Boileau-Narcejac lu est Sueurs froides. J'ai apprécié ce roman à l'atmosphère un peu surannée. La première partie se déroule avant la guerre. Mais qui est cette étrange femme que Gévigne, son mari, demande à Flavières de surveiller ?
Une intrigue bien menée car pleine de rebondissements … après la mort d'un des personnages à la fin de la première partie, on se demande bien comment le roman va rebondir
Une fin déroutante, une excellente expérience de lecture de ces auteurs, à renouveler !
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J'aime beaucoup relire les romans de Boileau et Narcejac et j'avais complétement oublié que c'était devenu Vertigo par Hitchcock.
Du coup je l'ai relu autrement, en ayant en tête le film très récemment revu en ciné club, et en comprenant mieux les petites touches Hitckockiennes !
Le livre est un chef d'oeuvre, n'ayons pas peur des mots, une intrigue machiavélique, une écriture pointue, précise, le relire a été un pur bonheur.
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