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4,05

sur 148 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Fin de la deuxième guerre mondiale, Simon Mandel recherche sa famille, ses parents issus d'une famille de juifs alsaciens laïcs, ayant réussi professionnellement, appartenant à la haute bourgeoisie, Lucien le frère ainé, engagé auprès de Charles de Gaulle et Madeleine la soeur qui faisait passer des enfants juifs en zone libre restent tous introuvables, Elie enfin, le petit frère emmené par la nounou à Toulouse. Grâce au réseau des Eclaireurs Israélites de France et secondée par Léna survivante du ghetto de Varsovie, il part à la recherche de ces enfants répartis dans des familles d'accueil, des couvents ou des instituts afin de les remettre à des parents survivants.
J'ai apprécié l'originalité et l'intérêt du sujet du roman, cet épisode de la recherche des enfants répartis dans des familles est peu connu et gagne à être développé, Ariane Bois a fait preuve de travail et de persévérance pour développer son sujet faisant état d'une recherche documentaire assez impressionnante. Malheureusement je suis très partagée sur cette lecture, tout d'abord le contexte historique très documenté voire trop, ralentissait et alourdissait le rythme de la narration, les nombreuses précisions historiques auraient pu être relayées en note de bas de page pour conserver la fluidité du récit. Cette hésitation entre essai historique et roman m'a gênée, j'avais quelquefois le sentiment que la construction du roman s'était d'abord faite sur les évènements historiques et que les personnages avaient été imaginés pour coller a posteriori aux évènements historiques choisis.
En deuxième lieu les grands écarts entre la situation vécue par le héros (privation due à la fin de la guerre, recherche éperdue de sa famille) et ses souvenirs passés, en parlant de sa soeur : "Parfois, elle corrigeait ses copies sur la grande table du salon, une tasse de Earl grey de chez Fortnum and Mason fumant à ses côtés ..." : le clash de ces références presque surréalistes voire saugrenues m'ont laissée dubitative...
Enfin, troisième point la psychologie des personnages : issus de la très haute bourgeoisie, presque parfaits : hautes études, polytechnique concours d'entrée aux Beaux-arts ou à l'école Alsacienne brillamment réussis, aspirations très élevées, engagement politique noble et surtout précurseur (auprès du Général de Gaulle), le domicile à un jet de pierre des Invalides, pas ou peu d'aspérités....une famille modèle en somme..............
Le gardien de nos frères est une lecture mitigée dont le sujet était intéressant mais dont j'ai trouvé le développement peu crédible et quelquefois artificiel.
Je remercie Babelio - Masse critique et les Editions Belfond pour la découverte de cette auteure
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Merci à Babelio et aux Editions Belfond qui m'ont permis de découvrir la plume d'Ariane Bois à travers son quatrième roman, le gardien de nos frères.

Ce roman est l'histoire d'un jeune juif résistant pendant et après la Seconde Guerre Mondiale. Obligé de fuir la capitale avec sa famille, il entre dans la résistance mais est grièvement blessé au maquis. Lorsqu'il rentre chez lui, Simon Mandel découvre un appartement vidé. Persuadé que son petit frère a été confié à une famille française, il rejoint alors un groupe de dépisteurs afin de rechercher les enfants juifs cachés en France dans les familles non-juives. Il va alors faire la rencontre de Léna, une jeune femme survivante et traumatisée du ghetto de Varsovie. Ensemble, ils vont s'engager à retrouver les enfants cachés pour les ramener à leurs familles.

Avec une écriture remarquable et un support ultra documenté –bibliographie impressionnante en fin de roman-, Ariane Bois livre un roman très fidèle aux faits historiques. Malheureusement, le côté documentaire l'emporte très largement sur le roman et j'ai, pour ma part, traqué l'émotion, convaincue qu'elle m'attendait là, tout près, au beau milieu d'un paragraphe, au détour d'une phrase, mais en vain, elle n'est pas venue me cueillir.
Les avis de lecteurs qui figurent sur Babelio sont pourtant très favorables. Mon avis tranche... mais inutile de vous mentir, l'émotion n'était pas au rendez-vous pour moi. Ce fut une lecture certes instructive mais terriblement longue et qui n'est pas parvenue à me toucher.
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Après avoir lu plusieurs avis très positifs, je suis déçue par cette lecture… le résumé m'avait pourtant tout de suite attirée. Je m'attendais à entrer directement dans le vif du sujet : la recherche d'enfants juifs cachés pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais il a fallu attendre 120 pages pour que cela arrive enfin. de plus, le début ne m'a pas intéressée, je ne me suis pas attachée à Simon ni à son histoire. Ensuite, je pensais être happée par ces recherches mais non… La vie des enfants retrouvés n'est pas vraiment abordée, on ne s'attache donc à aucun d'eux. L'autrice passe directement d'un enfant à un autre… L'histoire d'amour entre Simon et Léna arrive d'un coup alors que les détails donnés sur leur relation ne prédestinaient en rien à cela. Puis, enfin, après plus de 200 pages (c'est long pour un roman qui en a 350), je commence à m'attacher à cette histoire grâce à des retrouvailles familiales touchantes.
Ce roman a vraiment un grand potentiel, qui pour moi, n'a pas été bien exploité. Ce « dépistage » d'enfants juifs ne m'a pas vraiment touchée alors que ce sujet m'était important.
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