Citations sur L'Esprit de famille, tome 1 (21)
" Il y a une chose à laquelle il ne faut pas céder, dit elle, le regret ! Le regret, c'est marcher à reculons. Qu'on ait eu raison ou non, il faut toujours regarder devant"
- A propos de rencontres, a dit l'inconnu, avez-vous remarqué combien les gens, qui passent leur vie à se chercher, à s'espérer, finalement ne se rencontrent presque jamais. On dirait une grande partie de colin-maillard.
J'avais souvent pensé cela. Je peux même dire que j'y pensais tout le temps. Tous ces êtres, ces vies, ces possiblités. Et soi ! J'ai ressenti une chaleur. C'était déjà un réconfort énorme de savoir que d'autres éprouvaient la même chose, même si cela n'ôtait pas le bandeau sur les yeux. On peut aussi jouer au colin-maillard avec ceux qu'on aime le plus.
Quand mon père est mort, dit maman, j'ai eu l'impression que la vie changeait de couleur; ou plutôt, qu'elle ne retrouverait jamais plus les couleurs d'avant. Et ce qui me paraissait le plus insupportable, c'était qu'elle pût les retrouver un jour : une trahison ! Et puis, un matin, tu ouvres ta fenêtre et l'air te semble bon. Les odeurs affluent, quelque chose t'envahit : c'est la vie qui reprend. Il ne faut pas la refuser !
- tousse pour un, rhume pour tous.
Avoir "l'esprit de famille", c'est aimer se retrouver parmi les siens, non pour s'y enfermer, mais pour y prendre des forces afin de mieux s'ouvrir aux autres.
Il y a une chose à laquelle il ne faut pas céder, dit-elle, le regret ! Le regret, c'est marcher à reculons. Qu'on ait eu ou non raison, il faut toujours regarder devant.
- Qu'est ce que vous faites ?
- Je travaille chez un éditeur.
J'ai eu envie de lui dire que j'écrivais, que je portais en moi cette hâte, ce rendez-vous confus avec moi-même, les autres et tout ce que l'on sent, partout, sans pouvoir jamais le saisir tout à fait.
- qu'à tu fait de Mozart, demande papa a Cécile.
- je l'ai changé contre la forêt
- c'est ce matin m, avait semblé entendre,
je ne réjouissait de l, entendre avec toi.
- on pourra écouter ensemble mon laforet propose Cécile.
- ma petite fille. ta laforet ne m, intéresse pas.
- ben moi, c'est Mozart que je trouve débile et con.
On a joué à la Marette dans le secret des contre-jours
On cachait nos premières amours
Comme nos premières cigarettes
Aidez-moi, à sortir des jeux d'enfance
À me passer de mon passé, à partir parmi les blasés
En conservant mon innocence
Aidez-moi, aidez-moi, à quitter mon lit trop petit
Si vous m'aimez il faut m'aider, j'ai envie
De rencontrer ma vie
J'ai dix-sept ans et dans ma glace, la femme sourit à l'enfant
Puis elle s'éloigne doucement et l'enfant peu à peu s'efface
Aidez-moi, aidez-moi, à quitter mon lit trop petit
Si vous m'aimez il faut m'aider, j'ai envie
De rencontrer ma vie
Aidez-moi, aidez-moi, à refaire le dernier chagrin
Conduisez-moi jusqu'au chemin, j'ai envie
De rencontrer ma vie
Découverte de cette saga familiale! Il m'a fallu un peu le temps d'entrer dans le récit : beaucoup de prénoms à retenir, je rame toujours un peu 😁 Mais une fois l'histoire de Pauline en route, j'ai été happée par le récit et ai même été émue plusieurs fois... Je suis admirative de la relation entre Pauline et ses parents. Et quelle modernité cette famille pour un livre de 1977! On sent qu'on était à un moment clé de notre culture... Je découvrirai avec plaisir les tomes suivants 😊