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Les Contes interdits tome 8 sur 35
EAN : 9782897869045
Ada éditions (12/10/2018)
3.16/5   152 notes
Résumé :
Un informaticien orphelin aspirant à une vie plus palpitante, qui ne trouve le réconfort que dans les jeux vidéo.
Une intrigante voisine aux mystérieuses sorties nocturnes.
Une bande de marginaux dirigée par un personnage controversé se faisant appeler Démon.
Un nightclub clandestin recelant un passage vers l'antichambre de l'enfer.

Depuis son jeune âge, Hans Christian Andersen se savait différent des autres. Il a écrit Le vilain ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
3,16

sur 152 notes
Avis plutôt mitigé sur ce roman... D'une part, j'adore cette idée de reprendre les contes classiques et leur donner un souffle gore, terrifiant, dérangeant... Des contes pour publics avertis ; ce n'est pas moi qui l'invente, c'est sur les couvertures !! Mais là, j'ai trouvé cette adaptation un peu facile ; nous sommes dans une histoire classique (et banale) de vampires ! Clay, être plutôt asocial et taciturne, vit sa semaine par procuration, dans l'attente du vendredi soir où il retrouvera son jeu vidéo pour y passer la fin de semaine. Mais bon, Clay a une mystérieuse voisine, sur qui il flash depuis un bout de temps (cliché) sans oser l'aborder... Un soir, alors que sa plateforme de jeux vidéo est HS, il sort sur son balcon, voit sa belle voisine aux bras d'un grand, beau, mystérieux (cliché) garçon qui l'invite à les rejoindre dans un bar... qui se trouve à être l'antichambre de l'enfer ! Morsure, black out, 24 hrs dans une tombe, et Clay est devenu vampire... Sa meute chasse, tue, laissant derrière eux des scènes d'horreur... Mais voilà qu'une mystérieuse horde de chasseurs de vampires apparaît... et Clay semble être le centre d'une bien curieuse affaire... le vilain petit canard !!! Bref, un livre qu'on lit, pour connaître le fin mot de ce mystère... Mais un livre qui ne me laissera pas une impression impérissable !!!
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- Ce que j'ai aimé

L'objet livre est plus que sympa, avec une couverture attirante et la quatrième de couverture est stylée. Un beau travail des éditions sur l'ensemble des oeuvres des « Contes interdits ». Cette couverture est signée Mathieu C. Dandurand.

Un livre réinterprétant les contes de notre enfance, mais de façon très obscure et souvent trashs. Que l'on soit pour ou contre, il faut avouer que c'est un pari osé, et l'audace fait du bien.

L'auteur jongle habillement entre les scènes d'actions, les descriptions de décors et d'ambiance, à défaut d'avoir une écriture exceptionnelle. En 182 pages, l'auteur arrive à nous embarquer dans ce qu'il veut nous proposer même si on pourrait reprocher une fin qui part un peu dans tous les sens, mais elle a le mérite d'être surprenante.

L'histoire est fluide et le livre se lit facilement et rapidement. Quelques scènes cocasses viennent apporter un peu d'humour et de couleurs à ce tableau sombre.

Enfin un vampire méchant, sadique, vilain, très vilain. On ne lésine par sur les passages sanglants. Les deux scènes où l'on se retrouve dans le nightclub sont particulièrement réussies. La découverte par Clay et le show privé pour les vampires sont deux moments culminants dans l'horreur du livre.

Clay est peut-être une sorte de cliché sociétal, mais il est bien réussi et bien travaillé. On ressent avec lui ses doutes, ses interrogations, son plaisir,… le texte écrit à la première personne aide beaucoup dans cette immersion.

- Ce que j'aurai aimé, ce qui m'a dérangé

Quelques moments d'incompréhension ou d'incohérence, notamment avec Isabella, ou bien tout le mystère que l'on fait autour de la nouvelle condition de Clay (que l'on comprend à la fin cela dit, mais qui est frustrant tout du long de la lecture). À un moment il y a des chasseurs de vampire, pourquoi on n'en parle pas avant ? Pourquoi on ne prévient pas Clay ? Comme-ci cette partie était une pièce rajoutée pour donner de la consistance au récit.

Quelques répétitions comme « ce précieux nectar » ou « fluide vital ». Bon, difficile de trouver d'autres termes pour parler du sang mais bon, ces termes revenaient quatre, cinq fois et sur 180 pages, ils étaient assez nombreux pour être remarqués.

Vu le tapage des « Contes interdits », je m'attendais à beaucoup plus de trash. Alors oui, il y a deux ou trois scènes hardcores mais honnêtement, je m'attendais à ce que cela aille encore beaucoup plus loin. Ce livre n'est pas conseillé à tout le monde, clairement, mais ceux qui s'attendent à du sanguinaire à chaque coin de page seront peut-être déçus. Je ne suis pas pour le sang et la violence gratuite, loin de là, mais c'est surtout par rapport aux échos que j'ai lus et entendus à tout bout de champ que je dis cela.

On aurait peut-être souhaité un développement plus en profondeur en règle général. Bon, c'est un choix de l'édition que de proposer ce genre de roman court et l'écriture de l'auteur nous propose d'aller à l'essentiel. On aurait souhaité aller peut-être un peu plus loin dans l'Histoire des vampires ou voulu savoir ce qu'il advenait de Clay suite à tout ce qui s'était passé.

- Point neutre, réflexion

Le québécois. J'ai lu à plusieurs reprises que certaines personnes avaient du mal avec certaines expressions locales et que cela pouvait les sortir de leur lecture. Dans ce livre oui, il y en a aussi et je trouve sympa le fait de lire dans leur contexte ces expressions d'une même langue et pourtant si différente. Dans le vilain petit canard, les expressions ou mots peuvent peut-être un peu déstabiliser mais honnêtement y a rien de méchant.

- Conclusion

Un premier livre issu des controversés « Contes interdits » de la maison d'éditions québécoise ADA et une première expérience plutôt réussie même si j'ai eu du mal à réellement dire si j'avais été déçu ou non par l'ensemble. L'on côtoie des vampires sadiques et des lieux lugubres, l'on assiste à des scènes trashs et à des meurtres avec effusions de sang à gogo. Loin d'être accessible à toutes les âmes, les plus sensibles n'y arrivant pas après 30 pages, je m'attendais cependant à encore plus de noirceur et de sadisme compte tenu des échos que j'ai lu à propos des fameux « Contes interdits ». L'impression qu'on aurait pu aller encore plus loin reste en tête à la fin du récit qui manque d'un petit épilogue pour conclure le tout. le vilain petit canard, superbement interprété par le pauvre Clay, est une réinterprétation sombre mais finalement assez sympathique de l'oeuvre de 1842. le petit format du livre ne permet pas beaucoup de digressions ou d'explications en profondeur et l'auteur va à l'essentiel, jonglant habillement entre les scènes actions, les descriptions et les sentiments avec souplesse, mais souffrant parfois de répétitions ou d'illogismes qui peuvent parfois nous ennuyer dans une lecture somme toute fluide et agréable. Mon premier « Conte interdit » et pas le dernier.

Pour l'ensemble de la chronique, c'est par ici -->
Lien : https://evasionimaginaire.wo..
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La collection « les contes interdits » se fait remarquer chez les libraires depuis 3 ou 4 ans avec son principe simple : revisiter, façon trash, les contes de nos jeunes années, souvent surtout populaires via leurs adaptations Disney. La collection annonce la couleur : ce sera hard, glauque, réservé aux plus de 18 ans et toutes ces sortes de choses. Bon…découvrons.
LE VILAIN PETIT CANARD constitue une porte d'entrée comme une autre. Un conte pas très connu qui laisse beaucoup de liberté à l'écrivain. Va-t-on avoir droit à un canard mutant géant et cannibale ? Hélas, non ! L'auteur choisit de prendre comme vilain petit canard Clay, un geek basique, informaticien qui s'ennuie au boulot et attend le week-end pour jouer tranquille sur ses jeux vidéo. Notre asocial développe quand même un petit fantasme : sa voisine trop sexy qu'il n'ose pas aborder (évidemment). de toutes façons la belle est déjà en main et son mec aligne les superlatifs : musclé, beau, mystérieux, un peu étrange, ténébreux…Bref, notre canard n'a aucune chance. Cependant, Clay accepte une invitation à se rendre dans une boite goth S/M et là surprise…que devient-il ? Mais oui ! Un vampire ! Formidable, quelle originalité ! Surtout que la suite ne s'éloigne jamais des clichés attendus avec l'arrivée de chasseurs et le petit couplet « non les croix et l'eau bénite ne te font rien mais le pieu dans le coeur oui c'est du sérieux, vampire ou humain tout le monde en meurt ». Bref, LE VILAIN PETIT CANARD nous la joue bit-lit avec les quelques scènes chaudes attendues et les passages gore traditionnels. Pour justifier « l'interdit » le romancier y ajoute un peu de sadomasochisme, une golden shower et un brin de tortures. Pas grand-chose en somme, juste une manière de se différencier des innombrables histoires d'initiation érotico-vampiriques qui encombrent les librairies depuis qu'Anita Blake a débarqué dans les rayonnages.
Tout cela n'est donc pas passionnant mais a au moins le mérite d'être court (180 pages, c'est suffisant), quelque peu exotique (le bouquin vient du Canada et laisse libre cours au parlé du pays : ces party, ces chums, etc.) et référentiel (Iron Maiden, Mercyful Fate, A7X,…). Pas suffisant pour passionner tant l'intrigue semble prévisible et déjà lue et relue. Malgré une écriture passable, le tout s'apparente presque à une fan fiction et manque terriblement de maitrise et de professionnalisme. Un coup dans l'eau !
Une entrée en matière terriblement décevante et désespérément soft pour ce conte qui n'a, en définitive, pas grand-chose d'interdit. Bref, rien qui ne donne envie de poursuivre la série mais, par acquis de conscience, on fera quand même l'effort d'en lire deux ou trois autres avant de se forger une opinion.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Jeune informaticien, Clay a une vie monotone qui se résume à un boulot qui n'affectionne pas et dont il est objet de plaisanteries continuelles, puis les jeux vidéos auxquels il s'adonne le week-end.
Voulant engager une partie, sa connexion Net plante. S'ennuyant il va sur son balcon prendre l'air et rencontre sa voisine avec son copain, qui lui donne une carte d'invitation à un club.
S'y rendant, il passera une nuit qui le transformera en vampire.

Avis mitigé pour cette lecture où le rapport avec le conte original n'est pas spécialement évident et l'histoire en elle même est gentillette pour figurer dans un conte interdit.
Point positif, écriture fluide et agréable.

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Deuxième conte interdit de la plume de cet auteur, et je dois bien avoué que même si j'ai plutôt bien aimé Les 3 p'tits cochons dans son ensemble, le vilain petit canard ne m'a pas du tout convaincu. J'y ai retrouvé les mêmes "défauts" que l'autre conte interdit mais cette fois-ci à travers un roman que j'ai trouvé assez fade et complètement à l'opposé de ce qu'on peut attendre d'une réécriture de contes.

Nous partons à la rencontre de Clay, un homme qui a une vie tout ce qu'il y a de plus banale : la journée, il travaille, le soir, il rentre chez lui et joue aux jeux vidéos. Il en pince pour sa voisine, Isabella, qu'il croise tous les matins. Lorsque lui va travailler, elle, elle rentre chez elle. Un soir, il se fait inviter dans un nightclub par celui qu'il suppose être le mec d'Isabella. C'est la première fois qu'il voit ce type chez elle, et Clay est un peu déçu d'avoir laissé passer sa chance avec sa voisine... Finalement, il décide de s'y rendre et cette nuit marque un profond changement. Il plonge littéralement dans l'antre du diable et il y laisse son humanité.

Très honnêtement, je ne m'attendais pas à lire une histoire de vampire. Je suis particulièrement friande de ce genre de lecture, et ce choix aurait pu être une très bonne idée car ça change un peu de ce qu'on peut lire dans cette série de Contes Interdits ; mais là, je dois bien avouer avoir été déçue. le scénario est réchauffé. C'est du lu et relu : un type qui se retrouve transformé en vampire, qui ne connaît rien à ce nouvel univers nocturne et bizarrement se trouve être plus malin que les autres au point de devenir le nouveau chef. Mais ce qui m'a le plus chagriné c'est que je cherche encore le rapport avec le vilain petit canard... Hormis le nom du nightclub : le cygne, il n'y a pas grand chose qui relie l'histoire au conte original - hormis peut-être la transformation d'un humain en vampire qu'on peut mettre en parallèle avec le vilain petit canard qui se révèle être en réalité un magnifique cygne ? Ce n'est pas le premier conte où les liens avec le conte original sont assez nébuleux, mais jusqu'à présent, j'ai toujours réussi à trouver un truc. Là, je fais chou blanc...

Hormis cela, je l'ai trouvé assez peu horrifique. Il est davantage axé sur le fantastique et il peut convenir à un public un peu plus large. Il serait idéal comme première lecture pour découvrir un peu ce qu'on trouve dans les contes interdits. Attention, je ne dis pas qu'il n'y a pas quelques scènes sensibles, mais à côté de certains autres, celui là est vraiment soft.

Le mythe du vampire exploité est assez classique et intemporel, il séduit toujours. On retrouve les éternelles caractéristiques : la victime doit s'abreuver de sang humain pour finaliser sa transformation au risque de mourir dans d'attroce souffrance, le vampire nouveau né perd petit à petit son humanité au profit de sa nouvelle nature, et bien évidemment, il y a les chasseurs de vampire en lien étroit avec l'église. L'ail et les crucifix n'ont absolument aucun effet, mais les armes sont mortelles. Et surtout, ici, nos créatures nocturnes ne sont pas les gentils de l'histoire. Ils ne sont pas romantisés, ni édulcorés. On a des vampires un peu à l'ancienne, même si le format court du roman ne permet pas de creuser plus en profondeur leur côté "maléfique".

Je n'ai pas vraiment eu l'occasion de m'attacher à Clay, le personnage central de l'histoire. Je l'ai trouvé trop creux et plutôt agaçant à ne pas écouter les conseils des autres qui sont vampires depuis bien plus longtemps que lui... ce qui conduit fatalement à l'envoyer dans des situations catastrophiques. A croire que toute cette histoire lui est bien trop montée à la tête... =/ le seul personnage pour qui j'ai eu un intérêt, c'est Isabella. Seule personnage féminin de l'histoire ayant une place importante, j'ai beaucoup aimé découvrir son histoire et sa sensibilité derrière ses airs sévères et froids.

Ce conte interdit ne s'inscrit donc pas dans mes préférés de la série. Il se lit vite car il n'y a que 182 pages, mais contrairement à d'autres, j'ai mis beaucoup plus de temps à le lire parce que je n'ai pas réussi à plonger dans ma lecture. Je suis restée très en surface et c'est dommage.
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Puis, je mourus.
Ce fut le néant.
Il n’y avait rien.
Pas de tunnel de lumière, au bout duquel les êtres aimés récemment décédés auraient pu me guider vers un monde meilleur.
Pas de nuages.
Pas d’anges.
Pas de saint Pierre.
Les portes du paradis n’apparurent jamais pour moi.
En revanche, il n’y eut pas de flammes non plus.
Pas de chaînes, pas de fouet.
Pas de démons.
Pas de machine infernale servant à torturer les âmes damnées.
Aucune trace de Satan, ou Lucifer, ou Belzébuth, peu importe le nom qu’on peut lui donner.
Il n’y avait rien.
Le vide infini.
Le silence éternel.
Le néant.
Ce fut le seul aspect que je perçus de l’au-delà.
Le néant…
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Constatant que mes prières avaient été ignorées, j’adressai un dernier message à Dieu, si réellement Il existait : « Va te faire foutre ! »
Pourquoi avais-je perdu mon temps avec Lui chaque dimanche lorsque j’habitais chez mes grands-parents, s’Il ne se donnait pas la peine de me secourir ? Pourquoi m’abandonnait-Il à son tour ? Quel Dieu de pacotille !
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Je sentis alors une présence s’immiscer sournoisement dans mon esprit. Elle s’installa graduellement, prenant une place qui n’était pas la sienne, repoussant ma conscience dans un coin reculé de ma psyché. Il n’y avait pas assez d’espace pour nous deux, j’étais à l’étroit dans mon propre corps. J’étouffais, je paniquais. Je luttai du mieux que je pus, sans trop savoir comment on pouvait combattre ce genre d’agression, qui s’apparentait à un viol psychique. Je sentais qu’on m’assimilait, qu’on m’effaçait, qu’on me réduisait à néant.
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"Je venais de comprendre que le sang de chaque humain possédait un goût différent, et je désirais découvrir toutes les saveurs possibles. Je percevais dorénavant le monde comme un immense buffet gratuit qui n'attendait que mes canines acérées."
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Pas de tunnel de lumière au bout duquel les êtres aimé récemment décédés auraient pu me guider vers un monde meilleur. Pas de nuages, pas d'ange, pas de Saint-Pierre. Les portes du paradis n'apparurent jamais pour moi. En revanche, il n'y eut pas de flamme non plus. Pas de chaîne, pas de fouet. Pas de démons. Pas de machine infernale servant à torturer les âmes damnées. Aucune trace de Satan, ou Lucifer, ou Belzebuth, peu importe le nom qu'on peut lui donner. Il n'y avait rien. Le vide infini. Le silence éternel. Le néant... Ce fut le seul aspect que je perçus de l'au-delà. Le néant...
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