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EAN : 9782848352282
128 pages
In Press (14/03/2012)
2.5/5   4 notes
Résumé :
On a souvent décrit les aspects de miroir, de double, de mise en abyme, dans la relation mère-fille. Cet ouvrage analyse la spécificité de la relation mère-fille : identification, rivalité œdipienne, partage, mais aussi clivage...
Quel est le poids de la relation mère-fille sur l'investissement du corps, de la féminité et de la maternité chez la fille ? Comment la fille élabore-t-elle le deuil de son objet maternel ? De quoi est faite la transmission transgén... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Livre lu dans le cadre de l'opération masse critique. Un grand merci à babelio d'organiser cette généreuse opération et surtout un énorme merci aux éditions in press pour cet envoi.
Je suis quelque peu gênée par la critique qui va suivre mais la règle du jeu est d'être sincère alors je vais l'être.
J'avais très envie de lire cet ouvrage qui m'avais tape dans l'oeil lorsqu'il fallait sélectionner les livres que l'on souhaiterais lire dans le cadre de l'opération masse critique.
J'ai toujours eu une très bonne relation avec ma maman : une relation très complice. Elle était pour moi a la fois la mère, la grande soeur que je n'ai pas eu, l'amie a qui je pouvais me confier et qui était toujours d'excellent conseil. Et si un jour a mon tour j'ai une petite fille, j'espère réussir aussi bien.
J'attendais donc de cet ouvrage des conseils et/ou des explications sur comment réussir au mieux à instaurer cette relation de confiance.
Alors je dois reconnaitre que ce livre est on ne peux plus complet mais je pense réservé à des psychologues ou psychanalystes ou tout du moins à des gens qui ont des connaissances dans ce domaine.
N'en n'ayant aucune, la lecture de ce livre a parfois été laborieuse, m'obligeant à relire certains passages plusieurs fois ou à chercher certains termes dans le dictionnaire.
Malgré tout, et je le répète ce livre est très complet et très documenté (de nombreuses références renvoie vers d'autres livres sur la question) mais malheureusement je ne pense pas faire partie du public visé.
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Je me suis fourvoyée avec ce livre, ce n'est pas du tout ce que je recherchais. Absolument imperméable aux théories freudiennes (avec ses explications tirées par les poils pubiens), je déclare forfait, vaincue par KO. J'abandonne à mi-parcours.
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J'ai reçu ce livre grâce à l'opération masse critique. J'avais assez hâte de le recevoir pour le lire. J'étais assez intriguée de connaître son contenu et le propos de l'auteur. J'avais envie de mieux comprendre la relation particulière entre les mères et les filles ayant moi-même quelques difficultés dans ce domaine. J'espérais y trouver des indications, des pistes d'explication.
Cet ouvrage est très bien documenté et renseigné et l'auteur y est toujours très honnête et critique même envers son propre travail. le soucis que j'ai rencontré c'est qu'il faut quelques bases (au moins) en psychologie pour pouvoir le lire avec aisance et en saisir facilement les idées et le cheminement. J'y suis à peu près parvenu mais j'avoue avec quelques difficultés sur certains concepts.
C'est un bon livre je pense mais pas à destination des néophytes en la matière, malheureusement.
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*critique demandée dans le cadre de l'opération masse critique*

Ce livre est de la collection SEPEA qui s'adresse à un public de psychanalystes et de psychothérapeutes confrontés à la souffrance psychique de l'enfant et de sa famille, il est donc évident que si on ne s'intéresse pas à la psychologie, on passe son chemin!
Mais contrairement aux critiques que j'ai lu, une connaissance de base est amplement nécessaire pour le comprendre. L'histoire de la psychologie sur ce sujet et repris sans alourdir le texte et il y a beaucoup de références et donc d'avis différents.
On regrette pourtant la présence constante de Freud et les généralités qui en découle. Mais on nous avait prévenu dès le début le sujet est tellement vaste et complexe que ce n'est qu'un prologue d'analyse, cependant j'ai pris plaisir à prendre en connaissance, et on ne peut résister à la couverture qui en démontre tellement sur cette relation si particulière.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je définirai donc plus précisément le refus du féminin comme étant le refus de la sexualité de la mère. C'est bien un roc d'origine, qui fonctionne comme le fondement biologique de l'Oedipe et de l'interdiction de l'inceste. Ce refus prend des formes différentes pour le garçon et pour la fille.
Pour le garçon, puis pour l'homme, le refus du féminin prend une place organisatrice majeure sous la forme du complexe de castration, comme défense contre un "trop" de la découverte du désir sexuel de la mère pour le père et son pénis, découverte qui risquerait de menacer son sentiment de base d'identité mâle, en raison des avatars de sa rivalité oedipienne avec le père.
Pour la fille, puis pour la femme, le refus du féminin prend une place organisatrice secondaire sous la forme d'une revendication phallique, avatar du désir d'obtenir un enfant du père. La revendication phallique de la fille, puis de la femme, constitue donc une défense contre un "trop" de la découverte du désir sexuel du père pour la mère et son vagin, découverte qui risquerait de menacer son sentiment de base d'identité femelle, en raison des avatars de sa rivalité oedipienne avec la mère.
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Si l'harmonie relationnelle et sexuelle d'un homme et d'une femme qui s'aiment constitue le couronnement de toutes les expressions d'intimité psycho-sexuelle, la relation d'une mère avec son enfant -garçon ou fille- est bien celle qui organise, dans sa force et dans sa durée, tout l'investissement du corporal de l'infans - ce que C. Dejours appelle la "subversion libidinale". Parler de cette relation d'un point de vue psychanalytique implique la nécessité de considérer le devenir des pulsions des deux protagonistes dans cette relation, c'est-à-dire, l'organisation de leurs sexualités psychiques respectives, régies par le tabou de l'inceste. Or, parler du sexuel à propos de la relation d'une mère avec son enfant conduit inévitablement à la nécessité d'envisager la question du clivage. En effet, pour la femme adulte et mère, le corps de l'Autre est Deux : l'homme amant, d'une part, et le foetus qui deviendra bébé, puis enfant, puis adulte, d'autre part. Toute la difficulté du discours analytique sur la psycho-sexualité de la femme réside donc dans ce fait : comment comprendre et décrire la façon dont les investissements pulsionnels se distribuent chez elle, entre le féminin, le maternel et l'autoérotique?
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Mais la mère n'investit pas narcissiquement de la même manière un garçon ou une fille. Le garçon satisfait davantage son narcissisme phallique, tandis que la fille - de même sexe qu'elle et de même sexe que sa propre mère - peut la renvoyer soit à la rivalité, soit à l'angoisse de la "castration" féminine, mais aussi à la représentation substitutive que celle-ci recouvre : à savoir l'angoisse de la jouissance féminine et celle de l'inceste.
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L'identité d'une fille est une subtile combinaison de partages et de clivages par rapport à sa mère. Et comme sa mère est également une fille, et que cette fille deviendra également une mère, cette combinaison est constamment conduite à des remaniements. Mon hypothèse est que de ce fait, ces remaniements ne peuvent s'effectuer autrement que sur le mode d'une bascule entre féminin et le maternel. C'est pour cette raison qu'ils sont si soudains, si fragiles, et qu'ils contiennent une telle potentialité explosive.
Heureusement, il y a l'homme et, face à lui, la formidable force des investissements oedipiens des petites filles. Ce sont ces investissements qui organisent la base dite "hystérique" de la fille, référence majeure de la normalité de la femme. Mais ceci est une autre histoire...
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Ainsi, premier objet d'amour et d'identification, la mère demeurera donc pour la fille, durant les étapes de son développement et pour toute sa vie de femme, sa référence identitaire. Cette configuration à trois volets constitue, selon moi, tout à la fois la force et la vulnérabilité du développement féminin et des relations des femmes entre elles.
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