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EAN : 9782246818168
192 pages
Grasset (29/08/2018)
3.7/5   272 notes
Résumé :
Dans une France rurale aujourd'hui oubliée, deux gamins passionnés par les lettres nouent, dans le secret des livres, une amitié solide.
Le premier, orphelin de père, travaille comme forgeron depuis ses quatorze ans et vit avec une mère que la littérature effraie et qui, pour cette raison, le met tôt à la boxe. Le second se tourne vers les écritures plus saintes et devient abbé. Mais jamais les deux anciens gamins ne se quittent. Aussi, lorsque l'abbé propose... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (114) Voir plus Ajouter une critique
3,7

sur 272 notes
Quand l'auteur d'un livre m'est inconnue, dés les premières pages la prose prime sur le sujet, et influe sur mes ressentis pour la suite. Il n'est pas nécessaire qu'elle soit exceptionnelle ou autre, il suffit que je m'y sens bien. Là chez Guy Boley, loin de me charmer, ni me laisser indifférente, elle m'a mise mal à l'aise. Pourquoi ? Tout simplement j'y ai senti un style imagé forcé, alambiqué, maladroitement exprimé à mon goût, où souvent la longueur des phrases en rajoutent . “......si courette est le diminutif de petite cour, on devrait dire ruette pour une petite rue alors qu'on dit ruelle. Décidément, les voies de la grammaire, semblables à celles du Seigneur, lui sont impénétrables.”, et je vous épargne le début de la première phrase, cinq lignes à rajouter..... M'ont lassée aussi le Petit Larousse illustré du papa et les répétitions d'expressions , comme « paf, entre deux wagons, comme une crêpe, le pauvre », sa grand-mère qui parle de la mort de son grand-père paternel..... et ça a l'air de l'amuser, pas moi. Quand au sujet, un père qu'on estime sur le tard sur une base d'auto-fiction romancée, un sujet banal, qu'uniquement une plume séduisante, aurait pu rendre original ou insolite. Ce qui est loin d'être le cas ici.

Dans cette rentrée littéraire, sur le même sujet, j'ai lu beaucoup mieux. Toujours la boxe et relation père-fils, “Le blues du boxeur “, premier roman d'un auteur danois Michael Enggaard. Pour être bref, aucune émotion, aucune empathie pour les personnages, d'autant plus que l'histoire de “La Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ” avec C/G.Grant ou Tarzan dans la jungle des femmes, ne m'ont pas du tout emballée. Difficile d'aimer dans ces circonstances là. Pour moi le charme malheureusement n'a pas opéré.
Merci blandine, et désolée.....
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"Il faut l'imaginer, mon père ce héros, roi du monde et boxeur, assis dans la cuisine, les doigts encore gourds de tousles martèlements, les mains encore pleines d'escarbilles et de foudre, ouvrir son dictionnaire, son -Larousse illustré-, et recopier des mots, au hasard de leurs formes, de leurs sonorités, de leur place dans les lignes, de leurs bizarreries ou de leur orthographe. Ou ne pas recopier et simplement tomber sur l'un deux dont il se demande comment il parviendrait, dans son quotidien, à le tordre sous sa langue pour construire avec lui des phrases aussi belles et volubiles que les fers emmêlés qu'il façonne dans son atelier sans même se demander comment il faut s'y prendre tant la chose va de soi quand ses mains lui racontent le chemin. (p. 90-91)"


Je débute cette chronique par cet extrait aussi touchant, qu'explicite, qui dit déjà beaucoup... Je découvre avec jubilation cet écrivain, avec ce deuxième roman, qu'une camarade-libraire ( Librairie "Caractères" / Issy ) m'a prêté, ayant eu le coup de coeur... Grand bien lui a fait...car je me suis plongée dedans, avec délice...

Le style est d'une fluidité confondante, entremêlant poésie, émotion, de l'humour...ironie et dérision, mais l'ensemble reste incroyablement bienveillant etchaleureux.... Une très belle échappée qui fait la part belle à l'amitié de deux jeunes garçons, d'origine modeste, vivant dans une Franche-comté rurale et populaire...et plus précisément à Besançon, sa capitale et celle de l'horlogerie ! L'un , orphelin de père, qui doit se mettre à travailler comme forgeron dès ses 14 ans... Il vit avec une mère, d'origine paysanne, âpre et se méfiant de la lecture et de la littérature...

Elle préfère faire faire de la boxe à son unique fils... pour être "plus sûr" ...qu'il devienne un homme !!
Et de l'autre, Pierrot, passionné de lectures aussi et de mythologie... Il deviendra prêtre. René, le forgeron- boxeur restera toute sa vie ami, et même comme un frère avec son Pierrot, qu'il ne peut plus, par contre appeler par son prénom depuis que son ami a embrassé la carrière ecclésiastique...tellement il a été secoué. Pierrot n'a plus droit qu'à un ironique et affectueux "Monsieur abbé " !!! Leur complicité, leur amitié sont restées , par ailleurs, aussi fortes et sincères...

De nombreuses observations sur le monde "des gens de peu"... avec leurs extraordinaires courage, dignité et richesses...remarques mordantes sur l'Eglise, et les fossés entre classes sociales...
Tout cela sur un ton, qui m'a parfois fait penser à un mélange de Desproges... et surtout de Jean-Louis Fournier !!!...

"Nul ne contredit l'abbé : personne dans le quartier, ne connaît Shakespeare. Ni aucun autre auteur de génie. Ni autre auteur tout court. C'est un quartier populaire, d'ouvriers et de cheminots, on y aime la boxe, l'opérette, le musette accordéon, on n'y lit quasiment pas, la culture est une affaire d'élégants , d'oiseux, d'aristocrates. Car lire est dangereux, ça instille dans les coeurs des mondes inaccessibles qui ne portent au fond d'eux qu'envies et frustrations; ça rend très malheureux quand on est gens de peu, de savoir qu'il existe, dans un ailleurs fictif, des vies sans rides, ni balafres, où les rires, l'argent, la paix, l'amour poussent aussi joliment que du gazon anglais. (p. 79)"


Un hommage extraordinaire d'un fils à son père... Père d'origine modeste , qui n'a pu faire des études, mais cela ne l'aura pas empêché de se battre du mieux qu'il pouvait...et avec un panache certain ! Un livre qui fait du bien, tant il est rempli de joie de vivre et de bienveillance...

Un très beau livre... qui va me faire me précipiter sur son premier roman, "Le Fils du feu", paru en folio, tout récemment....que j'ai hâte de lire !!

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C'est avec une boule à l'estomac que je referme à l'instant ce livre et après avoir pleuré à la page 174 (il y a longtemps que cela ne m'est pas arrivé). Mais on rit aussi, rassurez-vous ! Quelle force de mots ! Quelle émotion ! La sensibilité de Guy Bolet me fait penser à celle de Chalendon, c'est peu dire… L'auteur met en scène son père boxeur et forgeron et son ami d'enfance qui deviendra abbé. Mais c'est surtout la relation fils-père que j'ai rarement vu aussi bien décrite. Enfant qui admire son père, adolescent qui s'en moque, puis retournement de sentiments. Mon premier roman de la rentrée est un vrai coup de coeur qui sera difficile d'égaler. Fils de feu m'avait déjà rendue admirative de sa prose. Un monsieur qui a fait mille métiers, que la vie a secoué et c'est pour moi ce qui fait la différence, parce qu'il écrit avec ses tripes. BRAVO et merci pour la lectrice que je suis !
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Autobiographie ou autofiction, Guy Boley rend ici hommage à son père auquel le lie un amour fusionnel : « Dans nos doigts fusiformes liés et alanguis reposait quelque chose comme Dieu, ou l'idée qu'on s'en fait, c'est-à-dire notre amour, son amour paternel et mon amour filial. »

170 pages de respect, de tendresse et d'amour pour ce père dont Guy Boley nous raconte le parcours de vie, atypique et mouvementé, tour à tour – ou tout ensemble – forgeron, boxeur, acrobate et vaguement acteur, orphelin de père élevé à la dure, qui n'a connu que « l'école au rabais » et très tôt l'apprentissage, mais amoureux depuis l'enfance des livres et des mots : « Il faut l'imaginer, mon père ce héros, roi du monde et boxeur, assis dans la cuisine, les doigts encore gourds de tous les martèlements, les mains encore pleines d'escarbilles et de foudre, ouvrir son dictionnaire, son « Larousse illustré », et recopier des mots, au hasard de leurs formes, de leurs sonorités, de leur place dans les lignes, de leurs bizarreries ou de leur orthographe. Ou ne pas recopier et simplement tomber sur l'un deux dont il se demande comment il parviendrait, dans son quotidien, à le tordre sous sa langue pour construire avec lui des phrases aussi belles et volubiles que les fers emmêlés qu'il façonne dans son atelier sans même se demander comment il faut s'y prendre tant la chose va de soi quand ses mains lui racontent le chemin. »

Un homme habité de rêves secrets, d'ambitions contrariées par le destin et par la vie et qui transparaissent dans un petit carnet d'écolier que son fils retrouve après sa mort. Une découverte, un choc pour ce fils qui comprend que du père tant aimé, tant admiré pourtant il ne connaissait rien, ou pas grand-chose, et surtout pas l'essentiel : « J'ignorais que mon père avait des rêves si grands. Toujours on sous-estime les gens qu'on aime trop, ou ceux qu'on aurait dû aimer davantage. » Et le portrait, la vérité intime, secrète et émouvante de ce père méconnu de lui, le fils, comme de tous, c'est à nous que l'offre Guy Boley au travers de ces pages, en guise de « devoir de mémoire » filial et bouleversant : « Il me faut désormais le recoudre, ce passé déchiré, assembler pièce par pièce le manteau d'Arlequin, puis frapper les trois coups pour que le rideau s'ouvre et que sur les tréteaux, glorieux et souverain, apparaisse cet homme que je pourrai sacrer : mon père ce héros. Mon roi d'éternité. »

Un livre beau et fort, infiniment respectueux et digne, que j'ai beaucoup aimé.
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Quand Dieu boxait en amateur se veut un hommage. Guy Boley réalise après la mort de son père qu'il le connaît fort mal, ne l'a pas compris, ne lui a pas assez dit qu'il l'aimait.

Remonter jusqu'à l'enfance, imaginer ce que sa vie a pu être, entre une mère trop tôt veuve, acariâtre, qui le pousse à travailler dès qu'il en a l'âge, et son ami de toujours Pierrot. Puis les bribes de ce qu'ils ont vécu ensemble comme en pointillés.

Ce roman ne m'a pas emballée. Tout au long de la lecture, j'ai ressenti comme un malaise, le sentiment que quelque chose sonnait faux. Certaines tournures de phrases, les énumérations, le style d'écriture qui en fait trop ou alors pas assez. Cela finit par ressembler à une hagiographie ratée.


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critiques presse (3)
Culturebox
18 décembre 2018
Guy Boley peint avec justesse et pudeur les sentiments qu'un père suscite dans le cœur de son fils, des sentiments qui peuvent à l'adolescence s'altérer, et laisser un goût amer quand il s'agit de la honte. L'amitié est aussi au centre de ce roman, qui fait le récit de ce lien si particulier qui unit deux amis d'enfance, pareils à "deux lierres à jamais enlacés".
Lire la critique sur le site : Culturebox
LaCroix
22 octobre 2018
Après Fils du feu, Guy Boley poursuit son évocation d’un monde ouvrier disparu et comprend trop tard quelles furent les aspirations de son père qu’il méprisait.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Culturebox
12 octobre 2018
Avec "Quand Dieu boxait en amateur" (Grasset), Guy Boley rend hommage à son père, boxeur et comédien amateur. Ce deuxième roman après le très primé "Fils du feu", conjugue histoire d'amour filial, lien d'amitié nouée dans l'enfance et hymne à la littérature et aux mots. Encore un très beau roman de cette rentrée 2018.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (142) Voir plus Ajouter une citation
Nul ne contredit l'abbé : personne dans le quartier, ne connaît Shakespeare. Ni aucun autre auteur de génie. Ni autre auteur tout court. C'est un quartier populaire, d'ouvriers et de cheminots, on y aime la boxe, l'opérette, le musette accordéon, on n'y lit quasiment pas, la culture est une affaire d'élégants , d'oiseux, d'aristocrates. Car lire est dangereux, ça instille dans les coeurs des mondes inaccessibles qui ne portent au fond d'eux qu'envies et frustrations; ça rend très malheureux quand on est gens de peu, de savoir qu'il existe, dans un ailleurs fictif, des vies sans rides, ni balafres, où les rires, l'argent, la paix, l'amour poussent aussi joliment que du gazon anglais. (p. 79)
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(Besançon)
Plaquée au creux d'une cuvette naturelle comme l'est une pâte feuilletée dans le fond d'un moule à tarte, la ville est close par un couvercle caparaçonné de toits ocre, aux tuiles serrées et aux cheminées hautes que maintiennent et soutiennent des maisons relativement basses habitées par d'honnêtes commerçants, des pharmaciens aisés plus ou moins bovarystes, de respectables docteurs et d'éminents notaires, sans omettre, bien sûr, militaires et curés qui occupaient jadis casernes et églises, leurs bâtisses imposantes obstruant encore, à ce jour, la partie la plus antique et dénommée romaine de la susdite cuvette. Un fleuve en forme de lyre, le Doubs, sertit comme un bijou ce bouclier de toitures et d'âmes subséquemment nommé "centre-ville" , où grouillent, jours fériés et chômés, des badauds dont l'activité maîtresse consiste à arpenter les deux ou trois rues commerçantes et à s'extasier devant leurs luxuriantes vitrines, aquariums du désir frustré où des chaussures neuves, poissons de cuir inertes sur fond de velours rouge, se contemplent par paires dans le blanc des oeillets.
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Je n'habitais donc plus avec maman-papa, j'y revenais parfois, pour des raisons qui souvent n'étaient pas d'une excessive noblesse : squatter, comme on dit, retrouver un matelas et la soupe maternelle quand "la phynance" me trahissait. Je passais comme un orage au milieu de leur chagrin, cheveux et bite au vent, clamant que Dieu est mort, et bien vivant Che Guevara. Il m'arrivait d'emmener une brune ou une blonde quand elle et moi ne savions où dormir. On faisait bêler les ressorts et piailler le sommier, égoïstes impudiques. On ne pensait qu'à nous, on se foutait d'autrui. Je ne demandais même pas à mes parents ce qu'ils devenaient, comment allait leur vie, je savais de toute façon qu'elle n'allait plus du tout. C'est ce qu'il me disait, papa, lorsque je venais seul. Tout était mort, en lui, même les victoires passées avaient un goût de cendres. Il avait cessé de pratiquer la boxe depuis fort longtemps, tout juste s'entraînait-il encore un peu, seul, certains soirs, au sac de frappe ou bien au punching-ball. II ne jouait plus rien, ni Jésus, ni opérette, ni aucun rôle grotesque au Théâtre municipal. Quant à la forge, elle était devenue identique aux locomotives à vapeur : au rebut. Elle n'était plus, elle aussi, qu'amas de ferraille morte.
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« Oui, père abbé, ne faites pas ces yeux de merlan frit, vous le savez tout aussi bien que moi : il n'est plus possible d'échapper à toute cette chair étale, le sexe est maintenant partout. Jusque dans la rue ! Et même si on ne veut pas les voir, on est désormais obligé de les regarder, de les subir, toutes ces publicités qui dévoilent les chutes de reins de femmes sous la douche alors que nos bonnes vieilles réclames, elles, ne montraient que les savons. [...]le septième art a trivialement remplacé les six autres et jette à la face de tous ces infidèles entassés comme des porcs dans des salles obscures, des baisers de quatre mètres sur deux et des maillots de bain décolletés vingt-quatre fois par seconde ! 
[...]
Et je ne parle même pas de ces femmes mûres qui, sous prétexte qu'elles se sont libérées des corvées ménagères, ont rouvert à leur façon les salons littéraires des siècles passés : Madame de Sévigné, vautrée dans son living, vend des Tupperware à la criée ; Madame de Pompadour fume des blondes américaines en buvant du gin-fizz ; Jeanne d'Arc frotte son heaume au tampon Jex. »
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Il l'aime, cette salle. C'est grâce à elle et à son indigence qu'il est devenu champion. C'est contre ça, aussi, qu'il s'est battu. Par fierté. Pour être au-dessus de cette misère, financière ou littéraire, maternelle ou orpheline, et se prouver à lui, et à tous ceux du club, que l'essentiel est en chacun, que le destin est comme un fer rougi à blanc que l'on peut plier sur l'enclume et auquel on peut donner la forme que l'on veut. (p. 117)
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Vidéo de Guy Boley
Le roman de Guy Boley « A ma soeur et unique » publié chez Grasset nous raconte l'histoire d'un homme, Nietzsche, qui tente de transcender sa condition pour se consacrer à la réflexion, et nous plonge dans l'enfance et la vie d'adulte de ce héros de la pensée qui trouve malgré lui sa survie dans la folie car comme nous le dit Guy Boley dans ce podcast, quand on se cogne aux limites de l'entendement, c'est le néant qui revient parfois comme un boomerang.
Il s'agit aussi d'une histoire d'amour fraternelle qui finit mal, de blessures qui alourdissent le poids de l'existence, et de la littérature, de la philosophie, de la poésie, brandies comme les étendards du Salut.
Le roman de Guy Boley « A ma soeur et unique » publié chez Grasset a reçu le Prix des 2 Magots cette année, c'est le 5e livre de Guy Boley après « Fils du feu » publié chez Grasset en 2016, récompensé entre autres par le prix Françoise Sagan, le Grand Prix SGDL du premier roman. Il a écrit « Quand Dieu boxait en amateur » en 2018, paru chez le même éditeur et « Funambule majuscule : Lettre à Pierre Michon » suivie de « Réponse de Pierre Michon aux éditions Grasset en 2021 !
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