" - BON, DIS-MOI, TU AS RENCONTRE QUELQU' UN DE bien ?
Ça fait deux ans que ma mère me pose cette question quand je lui téléphone.
Chaque. Fois . "
Voilà comment commence ce roman et on sent tout de suite la pression monter pour cette pauvre fille de 38 ans , "harcelée" par sa mère une fois par semaine...Et on comprend qu'elle ait mis des kms , entre sa (trop fusionnelle et gentille ) famille et elle. ..
Emily est prof à Londres , elle adore son boulot, et vit en colocation (cherté du loyer oblige..) avec deux personnes très sympathiques Alice et Toby qui sont en train de commencer à former un couple. Emily a pleins d'amis, et un amoureux nommé Robert, aussi lorsque sa mère lui posera la sempiternelle question, [ voir au- dessus ! ], Emily voulant clore la discussion à son avantage , lui répondra : "Oui, depuis 8 mois" et "OK, il viendra pour Noël" ! Oui , c'est pas parce qu'on est célibataire qu'on doit faire pitié à Noël ; non, MAIS !!!!
Mais les choses ne se déroulant pas comme elle l'avait prévu, une "doublure" nommée Evan (son jeune voisin bruyant ) prendra la place de Robert. A eux de bien " réviser leurs leçons" et leur faux couple !
C'est un grand classique de la comédie qu'une personne prenne la place d'une autre et se fasse passer pour elle. le spectateur est dans la confidence, il jubile, les gags pleuvent … J'avais déjà lu sur ce même thème un roman d' Elisabeth Young que j'avais adoré (comme tout de cette auteure.. ), "Petites embrouilles et pieux mensonges ", et j'étais curieuse de voir ce que Joanna Bolouri allait en faire.
Elle tire son épingle du jeu sur plusieurs plans.
Tout d'abord , la famille d'Emily est écossaise , très festive, chahuteuse , un peu timbrée, mais chaleureuse , du genre "amour vache" . On y boit beaucoup, on joue beaucoup aussi .. Et tout le temps du séjour d'Emily et Evan, (soit 4 malheureux petits jours ) , on s'attend au pire. Cela crée du suspens, de l'inquiétude : Emily et Evan arriveront- ils à se sortir de ce mic- mac…
Evan étant plus jeune qu'Emily de dix ans, on n'est pas dans une comédie romantique classique . Ça la freine, elle le prend pour un étudiant. Elle ne le prend d'ailleurs pas du tout au sérieux …
Et enfin, la fin (sympa, "no stress" ! ) est très réaliste , on n' est pas dans un conte de fées, les personnages ont du vécu , de l'expérience et ne veulent rien précipiter. Je les ai trouvés très réfléchis dans leurs décisions.
Une comédie romantique amusante, dynamique, réaliste et très sympa pour lutter contre le froid…
Car : Winter is back ! ;-))
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Avant de commencer cette critique, je tiens à écrire le poème que j'avais rédigé sur le café-philo sur le thème de Noël qui se tient dans ma médiathèque et qui a eu lieu juste avant ces périodes de fêtes pour vous décrire mon état et ma pensée depuis dix-neuf ans à l'approche de ces dernières :
Il fut un temps où j'ai eu aimé Noël et cela je ne peux pas le nier
Plus qu'aimer, j'ai attendu et espéré cette fête tant chérie
Mais les années ont passé et Noël je m'en suis venue à désaimer
En raison des personnes qui sont parties
Et qui je sais me manqueront à jamais
Pas assez de remords et trop de regrets
Pour tous ces mots qui n'ont pas été dits
Je regrette tellement de ne pas l'avoir fait
Un simple je t'aime prononcé m'aurait suffit
Et maintenant ces repas interminables et ces longues soirées
Au cours desquelles de nombreux cadeaux sont échangés
Sont pour moi bien plus qu'une corvée.
Cependant, pour tous mes proches et tous ceux que j'aime
Une fois encore je vais essayer de simuler
Afin de ne pas être un fardeau et cela méritait bien un poème.
D'ailleurs, c'est pour vous prouver ma bonne volonté
Que j'ai pris sur moi pour le rédiger.
Voilà, je sais que celui-ci est loin d'être parfais mais c'était ce que je voulais exprimer juste avant ces fêtes qui, finalement, se sont plutôt bien passées. Mon oncle, décédé il y a exactement dix-neuf ans, juste avant Noël avait trente-huit ans, tout comme l'a ici notre héroïne, Emily Carson que sa mère désespère de voir qu'elle est toujours célibataire et ne s'est toujours pas casée. Cependant, ce livre m'a montré que la vie ne s'arrête pas (pour tous...et heureusement) à trente-huit ans. Invité chez ses parents avec ses frère et soeur qui sont tous les deux mariés (Iona et Patrick, des jumeaux plus jeunes qu'elle), Emily devra une fois encore tenter de montrer qu'elle n'est pas la cinquième roue du carrosse. Heureusement, cette année, elle a un petit ami à leur présenter : Robert...enfin elle avait un petit ami jusqu'à ce qu'elle se rende compte que celui-ci était marié. Comment va-t-elle faire pour se sortir de ce mauvais pas, maintenant qu'elle a annoncé à sa famille (assez excentrique) que celui-ci venait passer ces quatre jours de fêtes avec elle en Ecosse ? Impossible de faire marche arrière ! Aussi, propose-telle à son voisin, Evan Grant, de près de dix ans son cadet et qui, il faut bien l'avouer, déteste tant il lui semble être un jeune homme arrogant qui enchaîne les conquêtes et ne respecte pas sa voisine de mur en faisant un boucan d'enfer avec ces dernières lors de ses soirées assez "chaudes", de se faire passer pour ledit Robert. Son plan va-t-il fonctionner et surtout ces deux-là vont-ils réussir à jouer la comédie durant ces quatre jours et surtout à se supporter ?
Bien que l'on connaisse la fin d'avance, c'est une lecture assez plaisante et j'avoue que celle-ci m'a agréablement surpris, fait rire par moments et de là à me réconcilier avec les périodes de Noël il n'y a qu'un pas car je me rends compte que moi au moins, je n'ai pas à supporter quatre jours de clavaire mais seulement deux ! lol !
Une écriture fluide et légère et un roman dans lequel je me suis laisser emporter et que je ne peux que vous recommander !
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Emily, une institutrice londonienne de 38 ans, va (enfin) présenter l'homme de sa vie à ses parents. Mais Robert se révèle être parfait crétin. Impossible d'annuler sa venue auprès de sa famille surexcitée qui se délecte à l'idée de le rencontrer... Un adorable livre de Noël qui emporte toutes les émotions négatives sur son passage. J'ai vraiment passé un excellent moment. Très mignon sans être trop guimauve! Une jolie histoire digne d'un beau film de Noël à mettre entre toutes les mains des romantiques.
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"_Tu te rappelles quand on a dit qu'on laisserait l'univers décider ?
_Oui, mais...
_Eh bien, il l'a fait ! s'exclame-t-il. Tu penses que le fait qu'on se retrouve ici je même jour à la même heure, c'est juste une coïncidence ?
_Oui, en effet, même si tu as raison, je vies toujours dans le Nord, et toi ici. Rien n'a changé.
_Alors on va faire changer les choses. Tout ce que je sais, c'est que je refuse de te perdre encore une fois pour un stupide problème géographique."
Iona ouvre la porte à Pacino [ le chien ], qui a probablement vécu assez d'émotions pour une soirée et veut aller au lit. " Dans mon lit". Chaque année, je réclame qu'il dorme ailleurs, et chaque année , on m'ignore. (…). Ça m' étonne que mes parents ne lui aient pas déjà donné son propre jeu de clés, de l'argent de poche, et l'autorisation d'utiliser ma vieille voiture.
"_Quatorze millions. Pourquoi tu ne m'as rien dit plus tôt ?
Le chiffre ne fait que tourner dans ma tête. Il récupère le téléphone dans mes mains, qui demeurent figées en l'air.
_J'ai essayé de prendre la température plusieurs fois, explique-t-il en verrouillant son portable. Ecoute, je n'avais aucune raison de t'en parler tout de suite. A la base, tu me détestais, et même si je voulais que tu m'apprécies, je refusais de te donner quatorze raisons de millions de changer d'avis. Je voulais que tu m'apprécies...pour moi."
- Chaque année, nous choisissons une personnalité qui mérite d'avoir une branche d'épines dans le derrière et collons sa photo au sommet du sapin. L'an dernier, c'était David Cameron. Cette fois...eh bien tu peux admirer par toi- même.
Nous contemplons tous deux l'énorme étoile argentée couverte du visage pédant de Donald Trump.
Enfin, ma famille. Autant te le dire tout de suite : on dirait une meute de chiens enragés. Ils vont t'encercler, te renifler, repérer tes points faibles avant d'attaquer. Il vaut peut- être mieux faire le mort. Si ma mère avait un préféré parmi ses enfants, ce serait le chien ; (…).