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Citations sur Agathe (72)

Je crois que la vie est à la fois bien trop courte et bien trop longue. Trop courte pour qu’on ait le temps d’apprendre comment on doit vivre. Trop longue parce que le déclin devient de plus en plus visible chaque jour qui passe.
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— Je crois que la vie est à la fois bien trop courte et bien trop longue. Trop courte pour qu’on ait le temps d’apprendre comment on doit vivre. Trop longue parce que le déclin devient de plus en plus visible chaque jour qui passe.

(Héliotrope, p.110)
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Je suis en colère parce que je n’ai rien réalisé. J’aurais du être quelqu’un et je suis devenue rien.
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Je suis en colère parce que je n'ai rien réalisé. J'aurais dû être quelqu'un et je suis devenue rien.
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Si personne ne vous aime, on peut finir comme une très petite créature. Parfois je me demande si une telle créature est vraiment une personne.
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En réalité, j'aimais cet endroit. C'était ici que pour la première fois j'avais trouvé quelque chose qui était à moi, et quelque chose pour quoi j'étais peut-être même doué. Pourquoi avais-je laissé échapper cela ?
Etais-je seulement paresseux ou étais-je vraiment si arrogant que le malheur des autres avait commencé à m'ennuyer?
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Pourquoi (...) n’y avait-il personne qui vous disait ce qui arrivait au corps quand on vieillissait ? Qui vous parlait des articulations douloureuses, de la peau excédante et de l’invisibilité ? Vieillir, pensai-je, pendant que l’amertume se déversait, consistait surtout à observer comment la différence entre son moi et son corps grandissait et grandissait jusqu’à ce qu’un jour on soit complètement étranger à soi-même. Qu’y avait-il là de beau ou de naturel ? Et alors que le disque se terminait et que le silence me laissait solitaire dans la pièce, vint le coup de grâce : il n’y avait aucune issue. Il me fallait vivre dans cette prison grise et traîtresse jusqu’à ce qu’elle me tue.
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En mon for intérieur, je maudissais tout ce qui affectait mes patients et contre quoi je ne pouvais rien faire. Il y avait à lutter à la fois contre des conjoints insensibles et des bouteilles de vin cachées derrière les étagères, et que pouvait-on au fond espérer de la thérapie, quand je n’avais que quelques heures par semaine pour reconstruire ce que les patients avaient une vie entière pour détruire ?
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Plus tard, assis dans mon fauteuil avec la couverture sur les genoux, je laissai les heures s’écouler tout en écoutant la musique et en remplaçant mécaniquement l’aiguille du gramophone sur le départ. Ma main bougeait d’elle-même, si bien que le fait de déplacer l’aiguille devint partie prenante de l’œuvre, une façon de reculer le temps qui, dans le même mouvement, le poussait vers l’avant.
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Je crois que la vie est à la fois bien trop courte et bien trop longue. Trop courte pour qu’on ait le temps d’apprendre comment on doit vivre. Trop longue parce que le déclin devient de plus en plus visible chaque jour qui passe.
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