Depuis que nous sommes entrés dans la ville en guerre, l'atmosphère a changé. L'atmosphère humaine, je veux dire. Plus de méfiance, de sarcasme, de ruse, de piège, mais une sorte de bonhomie, de patience commune, de douceur triste ; la douceur des victimes, mais aussi de ceux qui savent que la cargaison leur est destinée, qu'elle ne leur glissera pas entre les doigts.
Ginevra Bompiani presenta "I." di Francesco D'Isa (nottetempo, 2011)