Le livre n'est plus frais dans ma mémoire, mais je viens de le recommander et je veux expliquer un peu pourquoi. L'analyse moderne de
François Bon, reposant sur des bases statistiques est absolument passionnante, même si je ne suis pas un Proustologue compétent (voyez la critique de Brigetoun qui explique). Oui, comme
François Bon, je me dis qu'il faut relire la recherche, et pas juste une fois.
Mais encore... : le titre peut se lire comme "Le
Proust que je vous livre est une fiction". J'ai hurlé de rire (au sens propre) à lire ses dialogues imaginaires entre
Proust et
Baudelaire, ses scènes du Père-Lachaise, et sa reprise des délires sur les liens entre
Proust et
Lautréamont. Et il m'a bien fallu racheter une édition des
poésies d'Isidore Ducasse, ça grattait trop.
J'ai mis des "..." dur, dur, je ne peux pas en voir sans repenser à ce que dit
Lautréamont des points terminateurs. Et la balle rebondit, reprenez-là au vol.
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