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EAN : 9781402214387
376 pages
Sourcebooks (01/01/2008)
5/5   1 notes
Résumé :
Originally published in 1949, Pemberley Shades is the second sequel to Pride and Prejudice.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une suite magistrale d'Orgueil & Préjugé

Publié en 1949 par une auteure dont on ne sait quasiment rien, cette « suite » de Pride & Prejudice est sans doute la plus aboutie et la plus fidèle à l'esprit de Jane Austen. Jamais traduite en français, difficilement trouvable jusqu'à sa récente réédition, ce roman exquis et ironique, tout à fait dans la lignée de Jane Austen se savoure avec délices.

C'est une des premiers dérivés/suites que j'ai lu de Pride & Prejudice, et cela reste l'un des meilleurs, sans doute parce que l'auteur est restée dans un cadre historiquement très crédible, loin de certaines dérives des « austeneries » nunuches actuelles. En effet, DA Bonavia-Hunt reste tout à fait dans la lignée de son illustre devancière en se penchant sur les mésaventures des Darcy : recherche d'un nouveau vicaire pour le bénéfice attaché à Pemberley, visite d'un vieil ami de Darcy qui s'éprend de Georgiana, visite de Lady Catherine et de sa fille, coups de théâtres domestiques divers… L'irruption de certains arrivants, dont Lady Catherine de Burgh et sa fille, va perturber la vie d'Elizabeth et Darcy… le cadre reste celui de Pemberley et de son voisinage, ce qui est tout à fait dans le ton des oeuvres d'Austen qui s'intéresse à la sociabilité de son temps, aux tensions économiques des projets matrimoniaux et aux éléments donnés par Jane Austen à sa famille sur le devenir de ses personnages. Les nouveaux personnages sont tout à fait crédibles et s'ils reprennent parfois certains traits familiers aux lecteurs d'Austen, ils sont suffisamment étoffés et présents pour que cela n'apparaisse pas comme des décalques sans imagination.

C'est certainement l'une des plus extraordinaires variations sur ce thème que j'ai pu lire. C'est bourré d'humour, merveilleusement bien écrit, avec des personnages fidèles à leur origine austenienne, de nouveaux personnages qui s'intègrent merveilleusement bien, et une intrigue qui fait la part belle aux jeux de société et aux contraintes sociales de l'époque. L'écriture reste dans l' « understatement » plutôt que dans la démonstration et l'explication forcenée.

A quand une traduction française pour ceux et celles incapables de lire l'original dans la langue de Shakespeare ?
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
WHEN old Dr. Robinson, who had been Rector of Pemberley in Derbyshire for over fifty years, died one night in his sleep at the age of eighty-seven, a long life of little eventfulness and placid prosperity came to a not untimely end.

He had been presented to the living by the grandfather of the present patron, Fitzwilliam Darcy Esquire, of Pemberley House, whom he had christened as an infant, receiving on the occasion a present of ten pounds. Without prejudice to more congenial occupations in his house and garden he had generally done what was expected of him in church and parish, and was on the whole well liked by his parishioners, who spoke of him as a good, kind old gentleman. But in sober truth this was the most that could be said of him, particularly in his latter years when he had become sluggish both in body and mind. His reading of the services was a mumble, his sermons were so extremely dull that as soon as he ascended the pulpit Mr. Darcy stifled a yawn behind his hand, while Mrs. Darcy, though fixing her bright eyes on the preacher, as often as not slipped into meditations wholly unconnected with her surroundings. Who could have foretold that Dr. Robinson, who had done nothing of note in all his lifetime should, by the common and natural act of dying, set in motion a train of events so strange, so startling, so far removed from probability, as to emulate the riotous fancies of a disordered mind?
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