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Où il est question du temps, le temps qui passe, le temps rythmé par la trotteuse des horloges, le temps nécessaire pour faire son deuil, le temps qui traine et puis qui soudain s'accélère, le temps dans lequel l'héroïne voyage par ses rêves, le temps des voyages
Où il est question de train, le train qu'on prend pour voyager, TGV pour aller vite ou TER prendre le temps, ceux qu'on entend la nuit, celui qui tourne sur le carrousel, celui au doux murmure comme une berceuse pour celui grandi à proximité de la voie ferrée,
Où il est aussi question de musique, musique qui console, musique qui se partage, musique qui fait danser, musique qui évoque les souvenirs.

En quelques jours la narratrice va s'éveiller à la vie, dont elle était presque absente depuis la mort de son frère ainé, engluée dans une rassurante monotonie. Une horloge dans un rêve, une presque soeur qu'elle rencontre pour la première fois, un pèlerinage sur la plage de son enfance, et tout va changer, tout va bouger.

Un roman surprenant à l'écriture originale, parfois un peu trop travaillée, mais souvent pleine de poésie, Une part belle faite aux rêves, un moment de grâce

Merci infiniment à l'autrice pour sa confiance.
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Une évasion musicale, sonore, temporelle et sensorielle.
Claire vit à cent à l'heure, connaît beaucoup de monde, c'est un feu-follet.
Nous voici entraîné à sa suite entre rêves, retours en arrière, histoires farfelues.
Un air de musique et les souvenirs affluent.
Vous apprendrez ce qu'est un horologiophile.
Vous laisserez bercer par le bruit des trains du début à la fin.
Et si tout paraît trop cousu de fil blanc, je reconnais avoir passé un bon moment avec des airs plein la tête. Une jolie façon de surmonter la perte, les horloges nous rappellent qu'il y a un temps pour vivre, aimer et mourir !
Belinda Bonazzi d'une plume fluide et tonique aborde un sujet délicat sans trop d'atermoiements. Une histoire qui remonte le moral.
Merci aux éditions Maïa
SP lu via Simplemementpro.
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Un premier roman au titre énigmatique et mystérieux "L'horloge, claire et notre voyage en train vers la mer" signé Belinda Bonazzi. Un roman qui résonne comme les battements d'un coeur endolori qui souhaite faire don de résilience et s'ouvrir à nouveau à la lumière. Belinda, on le ressent fortement à la lecture, à mis dans ce roman, une part de son vécu personnel qui a nourrit ce récit et qui le fait résonner d'une façon particulièrement belle, le tout avec une sincérité désarmante. Belinda a publiée son livre aux éditions Maia. C'est la naissance d'une auteure à part entière, avec son style d'écriture poétique, sensible, étonnant aussi parce que constellé de références musicales qui résonnent en nous. La part offerte à la mélodie, celle du coeur et de l'amitié qui transcendent la mélancolie, l'absence. Notre narratrice est une jeune femme qui travaille dans un théâtre, le lieu des mots par excellence. Des mots elle en a besoin, le réconfort, l'offrande d'un sourire qui éclaire une journée. Notre narratrice souffre et sa peine d'avoir perdu son frère alors qu'il n'était encore qu'un tout jeune homme, est une plaie encore à vif. le jour où elle reçoit un courrier d'une certaine Claire, elle découvre que son frère Bruno était en réalité un enfant adopté et que Claire est la véritable soeur biologique de Bruno. Cette horloge qui semble guider les événements de sa vie. Comment expliquer autrement cette rencontre magique avec Claire qui va ouvrir un champ des possibles fait d'amitié, d'entraide, d'échanges, de surprises et de révélations qui font de ce récit un cheminement sensible et personnel vers le mieux être et l'acceptation. Tantôt perché sur le versant poétique et lunaire, volontiers rêveur, drôle, ou bien penchant vers un versant émotionnel, douloureux qui n'est jamais dans la surenchère, la victimisation. Message d'espoir, réflexion sur la vie, l'amitié, les basculements qui nous font passer d'une séquence à une autre, Belinda Bonazzi s'inscrit comme une auteure talentueuse et sincère dans sa démarche d'écriture. On vibre aux murmures de cette horloge qui s'inscrit dans notre chemin de vie et qui fait battre nos coeur à l'unisson.
Je remercie chaleureusement Belinda Bonazzi et les éditions Maia pour ce service presse.
Lien : https://thedude524.com/2022/..
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L'horloge, c'est l'objet dont la narratrice (on ne connaîtra pas son prénom) a rêvé, endormie dans un train : une horloge à trotteuse glissante, qui l'avait subjuguée dans son enfance et qui lui annonçait peut-être le peu de temps qu'il lui restait à passer avec son frère Bruno avant un fatal accident de moto. Un présage qu'elle n'avait pas su déchiffrer à l'époque, et qui lui revient maintenant, des années après le décès de Bruno. Pourquoi ?
Claire, c'est la jeune femme qui lui a écrit une lettre, en se présentant comme la demi-soeur biologique de Bruno, et lui proposant de la rencontrer. Pourquoi ?
Le voyage en train, c'est donc celui de Claire et la narratrice vers la mer, un voyage qui descend vers le sud et remonte le passé, en espérant trouver des réponses à tous ces pourquoi.

Hasards ou coïncidences, onirisme et réalité, tout cela vient chambouler à point nommé le train-train de la vie de la narratrice, jeune femme solitaire et effacée, jamais réellement remise du deuil de son frère, quoi qu'elle ait pu (se faire) croire, et qui en avait presque oublié qu'il faut vivre sa vie « avant qu'elle vous passe sous l'nez ». Presque mais pas tout à fait, parce que quelques rencontres improbables et beaucoup de notes de musique permettront, au cours de ce voyage, à notre anti-héroïne de s'ouvrir à nouveau à l'aventure et aux autres.

Avec « L'horloge,... », Belinda Bonazzi livre un premier roman aux accents personnels, rempli d'humour et d'espoir, jamais larmoyant. J'ai trouvé l'écriture un peu trop travaillée et descriptive, mais l'histoire est captivante, émouvante, et l'auteure a sans aucun doute le sens des mots et de la métaphore. Un joli texte délicat et poétique sur le deuil et la résilience.

Je remercie Belinda Bonazzi de m'avoir proposé la lecture de son roman.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Lorsque Belinda Bonazzi m'a proposé de découvrir son roman, j'ai d'abord été très intriguée par son titre.
Très rapidement j'ai pu me rendre compte qu'il allait, comme les petits cailloux du Petit Poucet, me guider vers un voyage en train qui s'avérera être initiatique...

Même si les années s'écoulent, il est parfois difficile de faire son deuil. On peut avoir l'impression que seulement quelques secondes se sont passées depuis l'arrivée d'un drame alors que celui-ci peut dater de plusieurs décennies. Il faut parfois recevoir le courrier d'un inconnu pour finalement faire une rencontre qui va changer sa vie et permettre d'avancer...

Dans ce premier roman, l'auteure nous offre un ouvrage d'une grande sensibilité qui aborde la question du deuil et la résilience.

J'ai trouvé très intéressant qu'il soit aussi présenté la question du temps, mesure qui finalement peut nous paraître si différente selon les événements de notre vie. Vivre c'est avancer et rencontrer mais c'est aussi se souvenir des moments passés.

Je tiens à remercier Belinda Bonazzi pour m'avoir permis de découvrir ce roman (à la couverture magnifique) qui risque également de vous faire voyager vers de lointains souvenirs comme ça a été mon cas. J'ai trouvé assez sympathique et original de proposer une bande son assez complète à écouter pendant la lecture.
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Je remercie Belinda Bonazzi de m'avoir permis de découvrir en service presse son premier roman : L'horloge, Claire et notre voyage en train vers la mer.
Dans le train lui revient le lointain souvenir d'une horloge à trotteuse glissante. Une horloge qui lui aurait prédit la mort de son frère des années avant l'accident…
Encore sonnée par cette révélation que vient de lui faire sa mémoire, elle découvre dans sa boîte la lettre d'une certaine Claire Costa lui annonçant être la véritable soeur de ce frère disparu.
Dès leur rencontre, Claire lui propose un voyage pour retrouver cette horloge oracle et faire la paix avec sa peine...
L'horloge, Claire et notre voyage en train vers la mer est un roman parlant de la difficulté de faire son deuil, même si l'on pense qu'il est fait. Il parle aussi de résilience, d'amour, d'amitié..
La musique est très présente, ce que j'apprécie toujours dans un roman.
La narratrice, dont nous ne connaitrons pas le nom, nous fait voyager avec Claire et elle, en train, vers la mer.. Mais aussi dans le temps. Elle fait un voyage vers elle-même, vers les autres, vers la vie, tout simplement.
L'écriture est fluide, poétique, et fait mouche.
J'avoue être bien en peine de le chroniquer car j'ai peur de trop en dévoiler !
C'est un joli roman, tendre, original, qui oscille entre le rêve et la réalité.
Je vous recommande de vous laisser à votre tour par cette lecture, que je note quatre étoiles.
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"Les histoires d'amour, c'est comme les voyages en train" nous dit Grand Corps Malade. Dans ce roman, le train, omniprésent, est celui qui rend possible l'histoire d'amour, dans son mouvement de balancier entre un point A et un point B. le balancier aussi a sa place dans le roman, celui qui fait garder l'équilibre au funambule, comme celui qui marque le temps aux horloges. En fait, dans ce récit tout est cercle ou ligne. Toute coïncidence y est signe.
Tout tourne ou file, comme le manège de Claire, comme les heures au cadran de l'horloge que recherche la narratrice et comme sa trotteuse si particulière, qui glisse sans à-coup de seconde en seconde.
Poussée à l'action par Claire qu'elle vient de rencontrer et qui lui annonce être la demi-soeur biologique de son frère décédé, la narratrice, profitant de vacances inattendues, remonte le temps en train sur les lieux de ses vacances d'enfant pour retrouver cette mystérieuse horloge.
Quelle est la part du rêve, celle de la réalité ? Et celle de la création artistique ?
Par son lyrisme, l'autrice sait créer une atmosphère onirique parfois, sonore souvent, en glissant dans son texte de nombreuses références musicales (et pas seulement les enregistrements de train qu'écoute le voisin nostalgique !) et la narratrice n'est pas sans rappeler un autre narrateur, d'une autre Recherche, cet "un homme qui dort qui tient en cercle autour de lui le fil des heures, l'ordre des années et des mondes" (encore un cercle, encore un fil...)
Si de ces heures, "toutes blessent et la dernière tue", alors saisissons l'instant et montons à bord de ce train de ligne pour suivre cette narratrice inconnue dans sa tentative de boucler le cercle de son passé et de son avenir.
Le voyage est plaisant, dépaysant, les rencontres sont multiples et tous les sens du lecteur sont sollicités. C'est une petite gourmandise à laisser fondre comme un bonbon acidulé qui aurait le goût de l'enfance et des vacances.

Merci aux éditions Maïa qui m'ont offert ce livre dans le cadre d'une masse critique.
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***

On ne connaîtra pas son prénom. Pourtant, on va la suivre dans son voyage vers ses souvenirs et sa mémoire. On va l'accompagner dans sa rencontre avec Claire, Benjamin et Hugues. On va la soutenir dans sa peine, et la consoler de la perte de son frère...

Belinda Bonazzi a pris contact avec moi pour me proposer de lire son roman. J'ai accepté sans trop savoir ce que je découvrirais dans ses pages. J'avoue être totalement sortie de ma zone de confort...

Le roman de Belinda Bonazzi est une histoire tendre sur une jeune femme qui croit avoir fait le deuil de son frère mais qui, sans s'en apercevoir, s'empêche de vivre. Elle a le souffle court et ne perçoit les plus petites joies du quotidien. Les coïncidences du destin va pourtant l'amener à reprendre goût à la vie.

C'est une histoire remplie d'humour, qui ne tombe jamais dans le tragique. C'est une récit lumineux sur ce qui pourrait être sombre.

L'écriture est encore hésitante, très descriptive, mais l'envie est là. Belinda Bonazzi possède une oreille musicale et elle nous transmet avec justesse, cet amour des mots, des notes et cette petite mélodie enivrante qui rend la vie plus belle...

Je la remercie pour ce partage.
Lien : https://lire-et-vous.fr/2022..
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Ce roman est une douceur, un rêve, une parenthèse enchantée. Pourtant nous allons bien parler de deuil ici. L'héroïne, dont nous ne connaîtrons jamais le nom, d'ailleurs je ne m'en suis pas rendue compte tout de suite, revoit une scène de son passé, située dans un garage alors qu'elle était avec son grand (demi) frère Bruno. Dans ce garage se trouvait une horloge avec une aiguille qui marquait les secondes mais, surtout, cette scène lui rappelle que quelques années après, âgé seulement d'une vingtaine d'année son frère mourait dans un accident de moto. La narratrice aura du mal à le comprendre mais, bien que jeune trentenaire, elle n'a jamais fais le deuil de ce grand frère plein de joie de vivre. Elle a l'impression que cette horloge était comme un oracle qui lui prédisait la mort de son frère. Elle a un job alimentaire, sort peu, est célibataire et sans enfant. On comprend vite que son deuil n'est pas fait, qu'elle culpabilise alors qu'elle n'était qu'une enfant à l'époque, et cela l'empêche d'avancer dans la vie. Dans le même temps, une jeune femme, Claire, la contacte pour lui dire qu'elle ait la soeur biologique de Bruno. D'abord très surprise, la narratrice va vite être conquise par la joie de vivre de Claire. Et les voici toutes deux parties pour un voyage en train vers la mer, le sud, où la narratrice allait en vacances avec sa famille, pour retrouver cette mystérieuse horloge, et elle n'imagine pas jusqu'où cette aventure va l'emmener, elle qui était si réticente à partir. Ce sera l'occasion pour elle de faire des rencontres pas comme les autres, d'expérimenter de nouvelles choses, de se laisser aller, de vivre enfin. Bien-sûr, ce ne sera pas toujours facile mais quel voyage initiatique !
Ce roman, très court, est comme une poésie, emprunt de moments et de rencontres magiques, de rêves étranges, d'onirisme et de nostalgie sans que cela soit triste pour autant. A travers les yeux de la narratrice nous allons un peu plus découvrir qui était Bruno, son histoire familiale ainsi que celle de Claire. Sa vie semble si vide : il est temps pour elle de réapprendre à vivre !
Alors, à votre tour, partez à l'aventure et savourez, ne serait-ce, que quelques temps, ce roman plein de magie, de délicatesse et de joie de vivre.
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Ce roman traite du deuil, de l'acceptation, de la reconstruction de soi de manière formidable. Ce roman est pétillant de vie, par ses entités en quête de développement personnel, par ses musiques, par tant de positivité face à un tragique accident.
Pour certains, vous aurez l'impression qu'il ne passe presque pas grand-chose, alors qu'en réalité, le bonheur et la joie se trouvent justement entre ses lignes. J'ai vraiment pris plaisir à lire ce roman que je vous encourage à découvrir.
Pour ma part, les dernières lignes ont été un élan de générosité. J'ai eu les larmes qui montaient. Ce roman est une ode à la vie tout en musicalité. C'est le coeur serré que je quitte cette fabuleuse aventure. Mais surtout je suis vraiment touchée par tant d'émotions et de satisfaction qu'on puisse apporter à un lecteur. Bravo Belinda Bonazzi.

Citation
« La chose la plus importante au monde est d'aimer la vie et de ne surtout pas oublier de la vivre »
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