Et je danse, aussi

Que dire ? En convalescence post opératoire je pensais dévorer de nombreux ouvrages et profiter de ce temps pour mettre à jour ma PAL. Et puis, la convalescence s'est révélée difficile et je n'ai pu que très peu lire. Aussi j'ai choisi les livres qui me semblaient divertissants et qui avaient de bonnes critiques.

C'est ainsi que je me suis lancée dans la lecture de "et je danse aussi".

Le titre me parlait à moi qui ait pratiqué la danse 10 années et puis ce livre avait l'air plein de bons sentiments. La quatrième de couverture était sympa.
Et le début du roman sympathique. J'avoue j'aime les romans épistolaires et même si en lieu de belles lettres nous avons ici des courriels.

Mais alors voilà, quelle déception !

Le style est fluide et l'histoire intéressante mais à mon goût pas assez poussée et surtout sans cliffhanger.

Le principal souci dans ce livre c'est qu'une fois en "pause" dans ma lecture, je n'avais pas envie de m'y remettre. Poser ce livre n'était pas je torture. le reprendre n'était pas un plaisir (ni un cauchemar).
Il faut vraiment vouloir le finir pour prolonger cette lecture.
Et quand c'est fait et bien on reste sur sa fin.

Enfin, j'aurai aimé que l'auteur soit moins malavisé de faire de son personnage principale Adeline, une femme qui se considère "énorme, monstrueuse, lourde etc.) car quand elle livre enfin ses mensurations taille et poids, les vraies personnes en surpoids qui ont presque voulu s'identifier à cette jeune Adeline (celle de 34 ans qui doute d'elle, de sa séduction, de pouvoir trouver un amant de par son physique) se sont senties trahies, vexées voir bernées. C'est mon cas. Je lutte contre cette maladie, l'obésité depuis des années avec une équipe médicale et psychologique et là je me suis sentie moquée pour être honnête.

Évidemment ça n'engage que moi mais soyons honnête un IMC de 26,8 n'est pas abominable !!!

J'espère qu'un autre livre de cet auteur traitera d'un sujet qui me tiendra plus en haleine car le style n'était pas déplaisant du tout même si "et si je danse" (et pourquoi çe titre ? Et pourquoi en quatrième nous prévenir que ce livre va nous faire aimer ?) et moi n'avons pas accroché.

Ce roman épistolaire (ce sont des mails et non des lettres) se lit facilement mais il ne casse pas trois pattes à un canard !!
La première partie (une centaine de pages) traîne en longueur ; l'histoire devient intéressante dans la deuxième partie et le dénouement est prévisible dès la moitié du livre.

ET je danse, aussi est un roman épistolaire. J'aime beaucoup ce style de roman qui donne généralement un dynamisme à l'histoire.

Ici, nos protagonistes principaux sont un homme arrivant à la soixantaine et d'une femme dans la trentaine. L'un est un grand écrivain ayant eu le prix Goncourt, l'autre est en pause professionnelle suite au décès de sa mère. Leur correspondance commence par la réception d'un colis au domicile de l'Écrivain.

Au fait, connaissez-vous la définition d'un ami ? C'est quelqu'un que vous pouvez appeler à trois heures du matin pour lui dire : je crois que j'ai fait une très grosse bêtise, peux-tu venir avec une bâche et une pelle ? Et il vient.
L'originalité ou plutôt, disons la modernité de ce roman serait les échanges non pas postaux, mais de mail. Bah oui il faut vivre avec son temps et les nouvelles technologies. Les mails permettent un style beaucoup moins pompeux que le courrier classique. Mais pour moi, il ôte un charme par rapport aux romans de cette sorte.

Après je suis moyennement convaincu par l'histoire. Je comprends la souffrance de l'amour disparu. Mais au départ, l'auteur se refuse à toute correspondance, il est légèrement ours le môssieur mais pourtant il se prête au jeu. Il se livre très facilement. Raconte la disparition de sa femme, son passage de la page blanche, ses enfants …Et je trouve la jeune femme parfois un peu trop familière, à raconter son pomponnage pour un rendez-vous, ses épilations …bref, pour moi il y a un couac dans le réalisme de l'histoire. Surtout que cela ne fait pas des années de correspondance non plus .

Au final, je n'ai pas été embarqué par cette histoire. Pour le coup, le dynamisme n'est pas passé par ici.
Lien : https://lesciblesdunelectric..

Quand deux inconnus entament une correspondance via mail. Mais sont-ils vraiment des inconnus ?

Genre: sentimental
Thématique: correspondance

Je ne ferai pas de résumé car on en trouve beaucoup sur ce livre. Je ne parlerai pas en détail non plus des personnages au risque de dévoiler des parties de l'intrigue, ce qui serait dommage pour les lecteur qui ont encore cet ouvrage à découvrir.

Avis personnel: de nombreux avis de lecteurs m'avaient donné envie de lire ce livre, la couverture me plaisait, les auteurs également, le résumé tout autant… et pourtant je sors déçue de cette lecture ! En attendais-je trop finalement ?
Oui l'histoire est sympa, mais il m'a fallu attendre la page 140 (milieu de l 'ouvrage) pour ne plus m'ennuyer et prendre un peu d'intérêt à la lecture… ; toutefois l'histoire est tellement alambiquée au final qu'elle en perd de sa crédibilité.
Oui les personnages sont sympas, mais ils manquent de véracité, de ce qui fait qu'on y croit à fond et qu'ils existent vraiment pour le lecteur...or pour moi ils restent des mots écrits sur du papier, inventés par deux auteurs. Leurs mails sonnent faux, le style est un style littéraire et ne ressemble en rien à ce que l'on s'écrit via mail… même si l'un d'eux est un auteur, quand même, ça manque de spontanéité, d'humanité...sauf vers les dernières pages, je l'admet. A la fin les mails sonnent enfin « vrai ».
C'est mon modeste avis. Je suis déçue d'être déçue… mais c'est ainsi !

Challenge Multi Défis 2016 (item: un livre écrit à quatre mains)

Encore une fois, une surprise en attaquant ce livre. C'est un roman épistolaire entre un écrivain et une femme qui lui demande de bien vouloir lire ce qu'elle vient de lui envoyer. Leurs premiers échanges sont assez grinçants au départ. Puis c'est l'inverse, elle ne veut plus qu'il lise son courrier, alors que lui s'est enfin décidé.
Et là, je me suis en peu lassée. C'est devenu un peu trop long et il a fallu que je m'accroche afin de retrouver une partie où l'histoire devient à nouveau intéressante.
Mon courrier préféré est celui que fait l'auteur à ses amis Josy et Max mais qui n'est pas du tout apprécié de cette dernière.
La fin est un peu plus palpitante mais ce roman ne restera pas longtemps dans ma mémoire.

Un peu déçue par ce roman épistolaire que j'étais impatiente de lire, appréciant par ailleurs ses deux auteurs.
Au début, j'ai cru à une variante amicale de "Quand souffle le vent du Nord", puisque les protagonistes font connaissance par mail et se lient d'amitié sans jamais se rencontrer. Ensuite c'est le roman autobiographique d'Anne-Laure Bondoux, "L'autre moitié de moi-même", qui s'est imposé à mon esprit : l'auteur y raconte sa « panne littéraire », ce passage à vide dû à un secret de famille refoulé. Pierre-Marie et Adeline sont deux égarés sensés se rebooster au contact l'un de l'autre, mais curieusement, je n'y ai pas cru une seconde. Peut-être parce que le texte est un peu creux, rempli de platitudes, d'un manque de style et de structure - indignes de ces deux grandes plumes. Un semblant de mystère par-ci par-là tente de relancer une morne intrigue, suggérant par ailleurs un double jeu de la part des héros. Mais rien de vraiment captivant, et j'ai envisagé plusieurs fois d'abandonner ma lecture. Je ne l'ai poursuivie que mue par un vague espoir de voir le récit s'emballer enfin, mêlé d'un sentiment de respect dû à des écrivains reconnus. Il faut malheureusement admettre qu'ils se sont lancés (par hasard, rappelons-le) dans un écrit à deux mains qui ne restera qu'un intermède dans leur bibliographie personnelle.

Pierre-Marie Sotto est écrivain . il ne répond jamais aux mails que les lecteurs lui envoient. Mais Adeline Parmelan lui fait parvenir une grosse enveloppe qu'il ne veut pas ouvrir. Une correspondance va s'établir. quels drames cachent des deux âmes esseulées?
Au début, je trouvais l'histoire très gnangnan. Trop facile. les "feel good books" me font fuir. Mais petit à petit on se laisse prendre au jeu et les secrets ne sont pas aussi évidents qu'il y paraît, on se fourvoie, et puis on s'attache aux personnages.
Ce n'est pas un grand livre, c'est ficelé pour faire du bien, il y a un peu de charme, c'est parfait entre deux lectures plus exigeantes.

Rencontre épistolaire entre un écrivain ayant perdu sa muse et une fan qui lui a envoyé une mystérieuse enveloppe. D'habitude il ne répond pas mais là il se pique au jeu et ils échangent de nombreux mails.
Vu les allusions on se doute assez vite que cette enveloppe a un lien avec son passé, ses ex. Qui est donc cette Adeline? L'a-t-il déjà rencontré, aimé?
Posé comme cela, l'idée pouvait être sympa mais trop de petites choses m'ont fait tiquer. Des noms de villes, de rues inventées, un CHU c'est bien mais pour moi il faut une université de médecine à côté pour le U... Tatillonne ? peut être mais là c'est toute ma jeunesse.
Une héroïne ,peut-on vraiment parler de héros dans ce livre?, bref, la personnage principale se décrit grosse, énorme, moche et j'en pense, un gros complexe niveau physique. Et après on apprend ses mensurations?! Sérieux un IMC un tout petit peu au dessus de la norme, ça s'appelle un peu ronde, en léger surpoids . Comment filer encore plus de complexes à ceux n'arrivant pas à perdre pas 1 ou 2 kg mais 10, 20, 30? Avec de tels critères et appréciations on comprend pourquoi il y a de plus en plus de troubles alimentaires.
Le style est simple donc facile à suivre. Peut être trop de petites choses qui n'ont pas trouvé un écho favorable chez moi. Je n'ai pas du tout accroché. J'ai trouvé ça laborieux, rapidement ennuyeux que j'ai failli en abandonner la lecture

Un roman frais, amusant, facile. Une lecture de plage, de jardin, de détente. Un roman rédigé sous forme d'échanges de mails entre un romancier et une femme qui lui a expédié une enveloppe. L'attente et l'excitation à réception de chaque message, le manque dans l'absence de nouvelles semblent proche du sentiment amoureux mais peut-on tomber amoureux sans se rencontrer ? Un sentiment né d'une relation virtuelle est-il forcément superficiel et vain ? les questions restent ouvertes et c'est tant mieux.

En voyant ce livre à la médiathèque je me suis dit qu'il avait tout pour me plaire, étant donné le coup de coeur que j'avais eu pour Quand souffle le vent du nord j'étais impatiente de me plonger de nouveau dans un roman épistolaire en échange d'emails. Malheureusement malgré l'originalité d'une écriture à 4 mains, je ressors de cette lecture assez mitigée.

Dans ce roman nous suivons deux personnages principaux, d'une part Pierre-Marie Sotto un écrivain qui a la soixantaine. Il a eu une belle carrière littéraire, et reçu un Goncourt mais il traverse actuellement une panne d'écriture. Il reçoit beaucoup de courrier de ses fans et notamment des manuscrits qu'il avoue ne pas lire.
D'autre part nous rencontrons Adeline, elle envoie une grosse enveloppe à Pierre-Marie et le contacte ensuite par email pour savoir s'il l'a bien reçu.
Puis Adeline se ravise et lui demande de ne pas ouvrir l'enveloppe, elle le met en garde car ce que contient l'enveloppe pourrait bien changer sa vie.
C'est comme cela que débute leur relation épistolaire et pendant tout le roman la plus grosse interrogation du lecteur sera : que contient l'enveloppe ?

Je trouve qu'il y a un gros déséquilibre entre la première moitié du roman et la seconde. Je me suis ennuyée toute la première partie car je ne comprenais pas l'intérêt de leur relation et je ne voyais pas ou les auteurs voulaient en venir. Puis on a une petite révélation qui crée une sorte de suspense et qui met le lecteur dans le doute pendant toute la deuxième moitié du livre. Les pistes amenées par les auteurs au fur et à mesure ont commencé à capter mon attention mais malheureusement même si j'ai trouvé cela agréable, ça ne rattrape pas toute la première partie que j'ai trouvé inutile et où je me suis ennuyée.

Ce qui m'a dérangé également c'est la complicité et la familiarité qui nait entre les deux protagonistes, qui est beaucoup trop rapide selon moi. En effet au bout d'à peine 50 pages (soit 15 jours et une dizaine d'emails) on passe de « cher monsieur » à « cher ami ». Je trouve que pour deux personnes qui ne se connaissent pas, cela arrive trop tôt et la proximité qui se crée ne m'a pas convaincu et m'a semblé « surjouée ». le pire de tout c'est que le lecteur se sent exclu pendant une bonne partie du livre. On assiste à une conversation entre deux adultes mais sans se sentir impliqué une seule fois, cela rend la lecture difficile et peu intéressante.

Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages car je les ai trouvés faux et énervants. Pierre-Marie est un écrivain un peu arrogant et Adeline a tendance à se plaindre de son physique et de son poids, elle veut se faire plaindre et ça m'a énervé. A la fin on comprend un peu mieux les personnages et finalement l'histoire est assez sympathique, ça passe mais je n'arriverais pas à vous le conseiller, c'est vraiment à vous de voir si vous voulez vous lancer dans cette lecture.

La longueur des emails casse le rythme de lecture, et j'avoue que j'ai parfois lu en survolant car un email de plus de trois pages c'est beaucoup trop long ! Et cela s'est ressenti dans mon plaisir de lecture qui a été presque nul à cause de ce manque de dynamisme.

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