La poésie de Tanella Boni est un ruisseau sauvage parallèle au canal de la vie. Sautant de-ci de-là, de la politique aux armes, de la parole aux larmes, ses scènes et histoires sont construites comme des récits, proposant un contraste permanent entre le plaisir des mots et la réalité du monde. Ses mots-frontière montrent le poids du monde, racontent l’humain et font craindre l’homme.