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EAN : 9782916136790
312 pages
Les éditions du Sonneur (05/03/2015)
4.07/5   28 notes
Résumé :
Que se passe-t-il lorsqu’un chauffeur de taxi amnésique tombe sur l’adresse d’un personnage du roman qu’il vient de lire ? Que se passe-t-il lorsqu’après lui avoir écrit à tout hasard, ledit personnage, un ancien policier, lui répond qu’il est bel et bien vivant, qu’il n’a rien d’un être de papier et qu’il n’a même jamais entendu parler de l’auteur, un certain… Roberto Bolaño ? Ce lecteur (Pierre-Jean Kaufmann) et cet homme dont on a « volé » la vie (Abel Romero) en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Dans son court texte d'introduction à "Étoile distante", Roberto Bolaño confie que cette histoire a été racontée ou rêvée par son ami Arturo B., son double fictionnel, lui se contentant d'en être le script.
Miroir et explosion de ce jeu entre réel et imaginaire, "Le roman de Bolaño", qui paraîtra en mars 2015 aux éditions du Sonneur, réussit à sortir le roman épistolaire de l'engourdissement, à rassembler toute la poétique et les obsessions de Roberto Bolaño dans un récit à suspense immensément joueur.

Pierre-Jean Kaufmann, un chauffeur de taxi amnésique, a retrouvé, sur un feuillet volant coincé dans les pages d'un roman de Bolaño, l'adresse d'un des personnages, Abel Romero. Lui adressant une lettre, il reçoit une réponse contre toute attente, et c'est ainsi qu'ils entament une correspondance. On commence alors à découvrir le passé de cet ancien policier, qui était entré dans la police au Chili par amour pour un autre personnage de roman, Javert, avec une ambition idéaliste de lutter contre le mal calquée sur ce personnage de fiction, et qui a réussi à s'exiler après avoir subi l'horreur de la torture. C'est sur ces prémices, dont on perçoit tout le potentiel de jeu labyrinthique, que démarre "Le roman de Bolaño".

Abel Romero, qui au contraire de Pierre-Jean Kaufmann est hypermnésique, est très perturbé de découvrir avec cette correspondance qu'il est un personnage de fiction dans l'oeuvre de Bolaño. Pour comprendre sa présence dans ses romans, il se lance dans la lecture de ses livres, compulsivement, et, tel un détective errant dans une enquête extraordinaire, part à la recherche d'Arturo Belano, qu'il a connu autrefois et qui a selon lui inspiré son histoire à l'auteur. Cette quête labyrinthique va le mener à Blanes, station balnéaire de Catalogne où Bolaño a vécu à la fin de sa vie, et ensuite au Mexique, sur les traces des personnages bolañesques et de ceux qui côtoyèrent Bolaño, son fils, Horacio Castellanos Moya, Javier Cercas, Enrique Vila-Matas et enfin d'Antoni Casas Ros. Pierre-Jean Kaufmann est le spectateur de cette quête par le biais des lettres qu'ils s'échangent et dont la lecture, en résonance avec ses propres incertitudes et questionnements, le transforme et le lance sur la piste de son passé englouti dans un océan d'alcool et de médicaments.

Ces deux personnages rongés d'incertitude, exilés de leur pays et de leur mémoire, comme dans les romans de Bolaño se retrouvent immergés dans la folie et le mal, qu'ils évitaient depuis plusieurs années dans une vie engourdie, en plongeant dans leurs souvenirs et dans l'oeuvre de Bolaño, autour de l'histoire baignée de sang de l'Amérique latine, convergeant finalement vers l'épicentre du mal radical, la ville de Ciudad Juarez au Mexique.

Entre Abel Romero qui veut reprendre le contrôle de son personnage et Pierre-Jean Kaufmann de sa mémoire, Gilles Marchand et Eric Bonnargent ont construit un récit incroyablement joueur et rusé : promenade dans un labyrinthe placée sous le signe du Minotaure, quête identitaire, roman policier cherchant à élucider l'écart entre fiction et réalité, et réflexion en creux sur l'inspiration de l'écrivain.

On peut lire "Le roman de Bolaño" avant, avec ou après les romans de Bolaño, peu importe, mais chaque nouvelle lecture éclairée par l'oeuvre de l'écrivain chilien permettra d'approfondir le plaisir de lecture de ce récit, labyrinthe émaillé de cailloux blancs et d'effets de miroir, se permettant même au détour d'une page ce pied de nez sur l'impossible réussite d'un livre écrit à quatre mains
«je tiens pour impossible la réussites d'un livre ainsi écrit par deux personnes, nécessairement différentes dans leurs manières de travailler et de penser.»

Une très grande jubilation.
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Résumé : Pierre-Jean Kaufffmann chauffeur de taxi amateur et amnésique trouve un jour un livre oublié dans sa voiture. C'est "Etoile distante" du romancier et poète Chilien Roberto Bolaño. Dans ce livre, se trouve un papier portant curieusement l'adresse d'un certain Abel Roméro, personnage du roman égaré.
À partir de ça les deux auteurs dégagent un roman épistolaire aussi bien écrit que documenté.
Mon avis : Il y a a bien longtemps que je n'avais pas eu entre les mains un livre aussi captivant. Je l'ai dévoré en quatre soirées. Aussitôt quitté, je n'avais qu'une hâte : le retrouver pour connaître la suite. Ce roman épistolaire renouvelle un genre souvent un peu convenu, en y insufflant uns part historique et un excellent suspens. Les deux personnages qui échangent cette correspondance sont tous les deux baignés par le doute et rongés par un passé absent pour l'un et trop présent pour l'autre. L'un est amnésique l'autre a trop de mémoire. Cette hypermnésie le torture, lui renvoyant les images dérangeantes de sa captivité au Chili sous Pinochet. Il a été flic et se réclame d'une admiration sans bornes pour … le personnage de Javert dans Les Misérables(cf extrait)
Avec la référence mythologique au Labyrinthe pour métaphore, les auteurs nous entraînent dans le dédale, au tréfonds des mémoires englouties ou effacées. Romero est exilé de son pays natal et Kauffmann à sa manière l'est aussi. Ne pas savoir qui est, n'est-ce pas une sorte d'exil ? L'intrigue tourne autour de l'histoire sanglante de l'Amérique latine (Chili, Mexique).
De lettres en lettres les deux comparses vont trouver des points de convergence et se soutenir pour avancer vers les démons qui les rongent - leur Minotaure- et atteindre peut-être la lumière sans savoir si cette Lumière leur apportera l'apaisement. Tout au long de l'histoire le faux se mêle au vrai et vice-versa. Les auteurs ont construit à deux une fiction passionnante on se prend parfois à penser que c'est une réalité, qui nous entraîne de Paris en Espagne et enfin au Mexique.
De ruses en feintes, la quête des personnages se poursuit sans jamais perdre le lecteur. La construction à deux faces laisse entrevoir qu'il y aura un moment où les destins convergeront... et on attend cela comme une récompense.
L'écriture est fluide, sans fioritures inutiles, on est à la frontière du roman policier et du roman d'aventure avec une touche historique et des réflexions sur la folie et la mort.
En écrire davantage déflorerait le sujet, ce qui serait un crime, car on ne sait le fin mot de l'histoire qu'aux toutes dernières pages.
C'est passionnant, on ne s'ennuie jamais dans ce roman en reflets, très humain avec un humour qui permet de sourire des choses les plus graves.
Puisque Noël arrive je ne peux que recommander d'offrir ce roman et d'y ajouter en prime, un ouvrage de Roberto Bolaño
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J'ai adoré ce livre ! Ce n'est pas le nom de Bolano qui m'a attirée, je n'avais rien lu de lui (et je ne l'ai pas encore fait !) mais j'avais entendu du bien d'un des auteurs par une amie, et je n'ai pas hésité. Depuis, j'ai lu les romans du second auteur, et son talent s'est tout à fait confirmé. le Roman de Bolano est une sorte de labyrinthe où l'on s'enfonce pas à pas, à l'aveugle, mais le plaisir est toujours présent, la curiosité toujours intacte : les guides maitrisent parfaitement leur sujet et nous embarquent là où ils veulent. C'est habile et foisonnant, riche et intelligent, fou et documenté. Avec le recul, je crois reconnaitre la patte de Gilles Marchand dans les passages les plus déjantés, mais cela n'empêche nullement la cohérence très forte du roman. le côté épistolaire n'enlève aucun dynamisme au récit, qui est très bien rythmé et auquel on accroche dès les premiers mots, pour ne plus le lâcher ! Une lecture enthousiasmante.
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Voilà un titre qui ne pouvait qu'attirer mon attention ... et en même temps éveiller ma méfiance ...

Me voyant tourner et retourner entre les mains l'objet de ma curiosité, d'autant plus attisée après la découverte du nom de l'un de ses auteurs (car il s'agit d'un roman écrit à quatre mains), ex-rédacteur du blog collectif L'Agnanoste grâce auquel j'ai découvert plus d'une pépite, la libraire est venue me faire l'article.
"Oui, elle avait lu "Le roman de Bolaño", et "oui, il est passionnant, très bien écrit, il lui a donné envie de découvrir l'oeuvre du vrai Roberto" (être libraire et ne pas avoir lu Bolaño, c'est pas une faute professionnelle, ça ?).

Dommage pour la libraire, car lire "Le roman de Bolaño" lorsque l'on connait un tant soit peu la bibliographie de l'écrivain chilien lui confère une saveur particulière...

Pierre-Jean Kauffmann vit à Paris. Cet alcoolique sous traitement anti-dépressif est hanté par l'amnésie qui rend mystérieusement angoissant un pan de son passé. Il a exercé pendant plusieurs années la non profession de voleur de clients de taxi, se faisant rémunérer par des histoires. Il y a trois ans, l'un de ses passagers a laissé sur sa banquette arrière un livre qu'il vient de se décider à ouvrir. A l'intérieur d'"Etoile distante", du chilien Roberto Bolaño, il trouve alors, griffonnée sur un morceau de papier, l'adresse à Barcelone d'un des personnages du roman, Abel Romero.
Il décide de lui écrire.

"Le roman de Bolaño" est constitué de l'échange épistolaire qui s'ensuit entre Pierre-Jean et Abel.

Ce dernier, d'origine chilienne, admirateur de Javert, a effectivement un passé digne d'un personnage de roman... Policier sous Salvador Allende, il a connu les geôles -et la torture- du régime Pinochet, puis l'exil forcé en France. Les années de bonheur qu'il a connues par la suite, en compagnie de sa femme Pilar, ont pris fin avec la mort de celle-ci, qui l'a anéanti. Abel n'avait jamais entendu parler de Roberto Bolaño, mais après quelques réticences face à la curieuse démarche de son correspondant, il se laisse guider par la curiosité et entame la lecture de l'oeuvre de son compatriote.
De plus en plus intrigué -pourquoi l'écrivain chilien a-t-il choisi de le faire apparaître dans plusieurs de ses titres ? Quel était le but du mystérieux passager de Kauffman en provoquant sa rencontre avec Abel ?-, il se lance dans une enquête sur les traces de Bolaño, et plus précisément à la recherche de Belano, son double littéraire qui, lui, est toujours vivant, et qu'il a déjà rencontré par le passé.

Truffé de références, de correspondances, ce roman nous emmène sur divers théâtres de récits Bolañiens, jusqu'à la mortifère Ciudad Juarez, dont nous retrouvons l'atmosphère glauque, irrespirable. Baigné par l'obsession du Mal, par cette détresse qui semble inséparable de l'histoire de l'Amérique latine et de ses poètes, par le constat désespéré que la cruauté de l'homme est infinie qui hantent l'oeuvre de Roberto Bolaño, ce texte qui lui rend si bien hommage n'en est pas moins un roman à part entière. Et ce grâce à ses deux héros, qui auraient pu n'être que de fades faire-valoir, et se révèlent être des personnages consistants, véritablement attachants. En nouant cette alliance à distance pour percer le mystère Bolaño, ils apprennent à se connaître, à se soutenir mutuellement, pour enfin oser affronter le Minotaure qui les attend dans leur labyrinthe respectif, ce spectre de leurs peurs qui les empêche de vivre.

De même, ce n'est pas, malgré ce qui précède, un roman morose... Car la relation qui se construit entre les deux protagonistes est empreinte de compréhension et d'espoir, mais aussi parce que les nombreux clins d'oeil qui parsèment le récit -mise en scène d'écrivains réels,...- y apportent une touche d'humour bienvenue.

"Le roman de Bolaño" est une belle réussite, jeu de pistes entremêlant fiction et réel, à la fois ludique et profond, qui ravira aussi bien les lecteurs de l'auteur chilien que les autres...

Lien : http://bookin-inganmic.blogs..
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Je lis toujours les romans de Gilles Marchand (même écrits à quatre mains) en toute confiance, sachant que je vais aimer, mais à lire aveuglément, on peut être surprise et c'est ce qui est arrivé ici.

Première surprise, c'est un roman épistolaire. Ce n'est pas la forme la plus courante en littérature, j'en lis peu voire jamais, ce fut donc intéressant de relire une oeuvre sous cette forme.

Deuxième surprise, c'est beaucoup plus sombre et violent que ses romans solo, une véritable traversée du labyrinthe psychique pour aller causer avec le Minotaure de l'humanité, la part violente et cruelle que les hommes ont en eux.

Autour de cette figure du Minotaure, deux labyrinthes vont se croiser dans une double enquête. D'un côté, Pierre-Jean Kauffmann, amnésique en quête de dissolution, une fuite en avant pour ne plus ressentir, mais la découverte d'un livre avec des coordonnées postales va l'emmener à faire face à son passé. de l'autre, Abel Romero, hypermnésique en quête de vérité et de réappropriation de son identité, après avoir découvert qu'il est utilisé dans un ensemble de romans d'un auteur chilien, Bolaño.

A travers la correspondance entre les deux hommes se dessine une amitié, les aidant à plonger toujours plus loin dans ces énigmes, où il est difficile de différencier le vrai du faux, entre masques et faux-semblants, prête-noms et homme de l'ombre, dans un jeu de miroir infini. le suspense est réel, l'intrigue tortueuse, nous sommes menés parmi les ombres, ne sachant plus qui est qui, qui a fait quoi et pourquoi. Par contre, ce qui est sûr, c'est que le pire de l'humanité y est parfaitement décrit, certaines descriptions de torture et de meurtre sont effroyables de réalisme ; non pas pour choquer ou pour l'amour du gore, mais bien pour rappeler qu'il suffit d'un rien pour éveiller le monstre tapi en chacun des hommes, d'autant plus dans des situations dictatoriales ou de corruption.

Je suis encore un peu bouleversée par la tournure des évènements, surtout lorsqu'elle est portée par un soupçon d'humour parfois qui vient alléger l'horreur, mais surtout par la poésie inhérente à la beauté de certains passages. C'est beau et cruel.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Pourtant, Javert… Quel personnage exotique pour un Latino-Américain ! Tout jeune, je me suis identifié à Javert: comme lui, j’étais d’ascendance modeste, et comme lui, j’avais le sentiment d’être exclu d’un monde qui ne me correspondait pas. « Il remarqua, écrit Hugo à son propos, que la société maintient en dehors d’elle deux classes d’hommes, ceux qui l’attaquent et ceux qui la gardent; il n’avait de choix qu’entre ces deux classes. » Si je suis entré dans la police, c’est, certes, par esprit d’indépendance, comme je vous l’ai écrit, mais surtout grâce à Javert, dont je partageais l’idéalisme. Je voulais me faire, moi aussi, « le chauffeur de l’ordre », « le mécanicien de l’autorité ». La tragédie de ce grand flic est d’avoir eu une vision trop romantique, trop manichéenne de l’humanité. Jean Valjean lui a fait comprendre que les méchants pouvaient devenir bons, et son monde s’est écroulé. Et il a eu le courage de se suicider.
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Alors que nous discutions des modalités de l’affaire, mes yeux commençant à s’habituer à la pénombre, j’ai deviné un visage atrocement mutilé. Il a allumé une petite lampe et a observé ma réaction. Je suis resté impassible mais, croyez-moi si vous le pouvez, jamais je n’avais vu d’humain aussi défiguré de ma vie, même lors de mon incarcération au Chili. Les chairs burinées, striées de boursouflures blanches, variaient du rose au rouge vif. Et puis, sans que j’aie demandé quoi que ce soit, il m’a raconté que, membre actif du MIR (Movimiento de Izquierda Revolucionaria), il avait été arrêté et torturé par la police politique en septembre 1973. Une nuit, ses bourreaux lui avaient versé sur la tête l’huile bouillante de la friteuse dont ils se servaient pour préparer les empanadas. Non, cher monsieur Kauffmann, les armées fascistes n’ont pas toutes été vaincues au printemps 1945, elles ont continué à opérer dans toute l’Amérique latine jusque dans les années 1990. Aujourd’hui, elles sont inactives, mais prêtes à ressurgir.
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Ce midi, j’ai déjeuné avec Chaparro, dans le restaurant toujours aussi vide de l’hôtel. En mangeant nos oeufs rancheros, je l’ai aussi questionné à propos d’une résidence, d’une institution ou d’un endroit de ce genre, qui logerait des écrivains, mais lui non plus n’en savait rien. Le drame de cette ville, dit-il, est qu’elle est mieux connue des lecteurs de thrillers que des lecteurs de journaux… Pour la plupart des Occidentaux, Ciudad Juárez est une ville fictive.
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Pourtant, Javert… Quel personnage exotique pour un Latino-Américain ! Tout jeune, je me suis identifié à Javert: comme lui, j’étais d’ascendance modeste, et comme lui, j’avais le sentiment d’être exclu d’un monde qui ne me correspondait pas. « Il remarqua, écrit Hugo à son propos, que la société maintient en dehors d’elle deux classes d’hommes, ceux qui l’attaquent et ceux qui la gardent; il n’avait de choix qu’entre ces deux classes. »
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Septembre 2020. Pour la première fois depuis plus de trente ans, la rentrée des classes se fera sans le professeur Mittelmann. Pour lui, la retraite a sonné, c'est l'heure du bilan sur son métier… et sur sa vie.Roman sur l'usure du temps et le vieillissement, avec une plume drôle et grinçante, Eric Bonnargent raconte le désenchantement contemporain.
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