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Cécile Guillard (Autre)
EAN : 9782021459821
152 pages
Seuil (15/10/2020)
4.26/5   121 notes
Résumé :
C’est l’un de ces petits villages qui n’a jamais eu droit à sa carte postale. Et pourtant... L’endroit fait parler de lui jusqu’au sommet de l’État, la zone est quadrillée, ses 80 habitants surveillés. À Bure, 85 000 mètres cubes de déchets radioactifs doivent être enfouis à 500 mètres sous terre et y passer les cent mille ans à venir. Pour l’État français, l’enjeu est colossal : il en va de la survie de l’industrie nucléaire. De gré ou de force, ce projet titanesqu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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« La France est un État nucléaire, avec un système politique organisé autour. L'État lui-même est le lobby. » Corinne Lepage.
Sommes-nous en démocratie par rapport à la gestion du nucléaire en France ? Cette enquête très fournie, détaillée et servie par une mise en images très réussie sur le projet d'enfouissement des déchets nucléaires à Bure nous amène à nous poser sérieusement la question.
« La définition d'un déchet est plus politique qu'il n'y paraît et l'enfouissement ne fait pas disparaître le danger. »
Tant de cynisme, de pressions et de moyens politiques, financiers et policiers pour que ce projet soit validé et mené sans concertation réelle des populations et en discréditant et en écartant les opposants...
A la lecture de cette BD-document naît un sentiment de malaise et d'inquiétude sur la fiabilité d'un tel projet construit, évalué et validé par des agences de gestion, de sûreté... toutes liées entre elles.
« La sûreté s'apprécie en fonction des exigences de ses évaluateurs. »
Serions-nous trop naïfs et confiants ?
En cas d'incendie sur le site, cela serait « un Tchernobyl souterrain ». Impossible, tout est sûrement verrouillé et prévu... le premier site de ce type, le WIPP, site américain d'enfouissement de déchets nucléaires militaires, a déjà connu des problèmes d'incendie et d'accidents de rejets radioactifs...
Les déchets nucléaires qui seront enfouis sur le site de Bure devront être stockés sur des milliers d'années... Au vu de l'inaptitude des politiques et décideurs à se projeter au delà de leur mandat et du manque de transparence sur ce projet, comment être confiant et rassuré ?
« Les déchets nucléaires ne sont pas un problème technique : ils engagent un choix de civilisation ».
Lecture très instructive et intéressante.
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Les partisans de l'électricité d'origine nucléaire arguent d'un bilan carbone qui serait moins néfaste à notre planète que celui des énergies fossiles.
Si l'on fait abstraction des risques liés à la seule exploitation des centrales nucléaires - des régimes et organisations divers ont démontré leur incapacité à les maîtriser : soviétique, américain et japonais - le bât blesse sévèrement dans la gestion des déchets radioactifs qu'elle génère. La moins mauvaise solution trouvée pour les déchets hautement radioactifs de longue vie, semble être leur enfouissement.
CQFD selon les défenseurs du nucléaire : l'enfouissement est le plus rationnel et doit s'imposer.
Mais n'est-ce pas en amont qu'il convenait de s'interroger sur ces sous-produits de l'énergie nucléaire ?

Cette bande dessinée met remarquablement bien en évidence des processus de décisions non démocratiques et contraires à la sécurité des populations, et ce au nom d'un soit disant intérêt commun. La forte répression contre les opposants à ce projet confirme cette analyse. Il est vrai que la plupart d'entre eux ne s'opposent pas seulement à un projet désastreux pour leur territoire, mais qu'ils contestent ainsi une politique énergétique constante depuis des décennies qui aboutit à l'enfouissement.

Que vous soyez partisan ou opposant de la production énergétique nucléaire, opposé ou partisan de l'enfouissement de déchets, je vous recommande fortement la lecture de cette bande-dessinée. Elle a le mérite de poser de bonnes questions et de mettre en évidence des processus décisionnels scandaleux.
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Gaspard D'ALLENS – Pierre BONNEAU. Cent mille ans. Bure ou le scandale enfoui des déchets nucléaires.

Présenté sous forme de BD, ce documentaire devrait être adressé à tous les foyers français, afin de faire prendre conscience à chacun de l'impact de nos déchets nucléaires. Après maintes et maintes enquêtes, le site a été choisi de façon plus ou moins aléatoire. Quels ont donc été les motifs prééminents. Au hasard, c'est la petite commune de Bure sise dans le département de la Meuse qui va être le sarcophage de nos déchets pour des siècles et des siècles. L'état français va ensevelir, à 500 mètres de profondeur, 85 000 mètres cubes de déchets ultimes. Plus de traitements à apporter à cette manne terrestre, plus de réutilisations possibles, plus de reconversion… C'est fini, nous en avons retiré la substantifique moelle et les jetons purement et simplement. Nous nous en débarrassons. Ces déchets nous encombrent : à la poubelle…. Il n'y a pas d'autre issue. Ils ne sont plus utiles, plus productifs…

Pourquoi Bure ? Ce village a été préempté de façon un peu cavalière. Il faut se pencher sur les campagnes de sensibilisation faites auprès de la population locale dont on a n'a nullement tenu compte. Les dés sont pipés. le choix était déjà fait en amont. C'est cela la liberté… C'est un problème politique. Avant même de soumettre le projet aux locaux, la classe politique a tranché. Derrière tous les non-dits une manne financière est attribuée par EDF, arrosant au passage toutes les instances administratives, sans oublier les personnalités politiques, de tout bord…. Selon leur étiquettes politiques, leur rang dans ou hors les juridictions, nos élus ou fonctionnaires émettent des avis contraires. Je ne peux vous citer toutes les incohérences inhérentes au système. Je vous conseille de lire attentivement les avis donnés par Nicolas HULOT. Lorsqu'il ne siège pas encore au gouvernement, c'est un fervent opposant. le jour où il est ministre, son langage abonde et nourrit le projet favorablement. Et lorsqu'il est démis de son portefeuille, il tempête à nouveau…

le décret de la construction du laboratoire de Bure a été signé par Madame Dominique VOYNET ! Je ne me souviens plus de sa tendance politique. Je suis atteinte de schizophrénie, certainement sélectuive. Il me semble me souvenir qu'elle a dirigé un parti politique vert…. Nous n'avons guère que des girouettes dans les hautes sphères. Un jour, c'est blanc mais le lendemain, c'est noir, jamais gris. Oh la la ! Quelle grande tristesse et ce fluide glacial qui tombe sur nos têtes. Comment peut-on s'engager pour des millénaires, 100 000 ans de tranquillité…. Soyons sérieux, vous qui me lisez, vous qui avez signé toutes ces autorisations, vous ne serez plus là, moi non plus, mais je pense à nos enfants, nos descendants. Mais nos arrières, arrières, arrières petits enfants vont donc hériter d'un joli trésor, a moins que d'ici-là une violente explosion ait eu lieu. C'est peut-être une des alibis qui vous permet de signer sans aucune honte… Quelle planète allons-nous léguer à nos ayants-droits ? Pour ma part, je suis morte de peur et cela me rend méchante. Nous sommes bien cavaliers, prendre de telles décisions. Nous n'avons pas assez de recul pour juger du bien fondé suite à cet enfouissement sous terre. Je compatis avec les riverains ! Je ne peux pas faire grand-chose. Trop peu de personnes ont lu cette étude menée par des scientifiques INDEPENDANTS et non assujétis aux multiples millions partagés entre les unes et les autres, mais pas à ceux qui ont été expropriés ! Et ces forêts détruites, ces terres labourables subtilisées aux paysans, cette quiétude perdue, ce silence étouffé ! Non c'est irréel, inconcevable, un véritable massacre à la tronçonneuse. Oui la faune, la flore locales sont rayées du territoire. Nous ne maîtrisons pas le sujet. Donc, nous faisons n importe quoi…

Si vous avez la chan,ce de lire ce documentaire, n'hésitez pas à le faire circuler parmi vos amis, défenseurs ou non de la communauté. de toutes façons les dés son jetés, avant même d'avoir été lancés. Pauvre France, tu meurs à petit feu, pour l'instant…. Nous ne savons pas ce que demain nous réserve. J'ai froid dans le dos. J'ai peur et je l'avoue humblement. C'est un excellent documentaire qui nous soumet ce projet pharaonique. Nous ne savons pas du tout dans quelle sens, quelle direction nous allons mais nous y fonçons tête baissée et comme l'autruche, nous enfouissons notre tête dans le sable. Je recommande à tous ceux qui trouveront ce brillant documentaire de le lire, de relever les nombreuses incohérences de notre système. Mais que faire de ces déchets… Dans la nature et RIEN A CIRER. Advienne que pourra. Je vous souhaite une très bonne journée et ne pensons plus à ces rebuts nucléaires. D'autres y ont songé pour nous…. En bien, en mal, nous ne verrons pas la suite et encore faut-il mener le projet jusqu'au bout ! ! !
( 06/04/2024).

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Après avoir lu dernièrement des BD qui traitaient sur le nucléaire et plus précisément sur l'accident de Fukushima au Japon, voilà que je me plonge dans la gestion des déchets radioactifs produits par les centrales nucléaires françaises.

Il s'agit d'une enquête menée par deux journalistes indépendants qui parle du village de Bure (82 habitants) dans la Meuse où L'agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) compte enfouir à 500 mètres sous terre 85.000 mètres cubes de déchets nucléaires. C'est situé en Lorraine dans un des départements les moins peuplés de France victime des crises successives, de la fermeture des industries, de la désertification.

Visiblement, les rares habitants n'en veulent pas et organisent des manifestations violemment réprimés par les forces de l'ordre. Cependant, la plupart des élus ont été achetés à coup de subventions massives pour financer leurs projets. Des millions ont été déversés sur ce territoire afin de faire taire toute opposition.

Maintenant, et à titre personnel, je pense qu'il vaut mieux les enfouir dans un endroit très peu peuplé que densément peuplé. Certes, on me rétorquera qu'il vaut mieux ne pas les enterrer du tout mais c'est impossible de les larguer sur la Lune ou de polluer les océans, ou d'arrêter net avec le nucléaire en état actuel des choses. Il faut faire avec et trouver la moins pire des solutions car je crois que nous ne pouvons pas nous passer d'énergie pour pouvoir vivre. C'est un débat sans fin, j'en conviens. Ce qui est en cause dans la BD; c'est la manière de faire de l'ANDRA qui est passé en force sans tenir compte des revendications locales comme la tenue d'un référendum. La démocratie semble avoir été bafouée.

Par exemple, on apprendra que le tribunal de Bar-le-Duc a été sans concession contre les opposants de ce projet. C'est tout à fait abject comme la justice peut être utilisée par les plus riches afin d'imposer son point de vue. Même ma ligue des droits de l'homme a conclu dans son enquête sur un véritable harcèlement mené par les autorités afin de criminaliser les positions des manifestant au projet. En conclusion, une très sévère répression alors qu'il s'agit de la vie et du futur de ces habitants (100.000 ans d'enfouissement avec les dangers que cela peut engendrer).

Bref, voici une BD militante et partisane qui explique clairement les choses et qui argumentent fort bien sur des faits vérifiables. Un excellent travail qui nous permet de pousser un peu plus loin la réflexion sur la gestion du nucléaire.
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Comment l'état a, par la peur et l'argent, pris contrôle d'un territoire pour y enfouir les déchets du nucléaire et construire la logistique qui va avec.
Un récit implacable et réaliste de la manipulation d'état.
Les opposants au projet sont rapidement mis dans une nasse et broyés alors que les élus et les habitants sont achetés par des investissements sans grand avenir.
Ce livre documentaire offre une vision d'un monde politique sans avenir qui s'enferme dans des solutions qu'il ne maîtrise ni ne contrôle.
Il ne s'agit pas en réalité d'un ouvrage contre le nucléaire car les intervenants du récit prônent et proposent d'autres solutions et notamment le stockage en surface.
À cela, l'état répond par l'invisibilité pour une meilleure acceptation de l'opinion publique.
Nous retrouvons une répression démesurée des opposants avec moyen digne de l'antiterrorisme, incarcération et mutilation. Effrayant et réel.
A lire
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critiques presse (2)
BDGest
29 décembre 2020
Un ouvrage intéressant, qui aborde des enjeux d’aujourd’hui. Au premier chef le nucléaire, mais également le dépeuplement des campagnes et, surtout, la manipulation politique.
Lire la critique sur le site : BDGest
Bibliobs
23 octobre 2020
Plongeant au cœur du projet d’enfouissement des déchets radioactifs, « Cent mille ans » est une BD qui dévoile notamment la stratégie de l’Andra pour convaincre les élus locaux : les inonder des subventions.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Corinne Lepage, avocate, ancienne ministre de l'Environnement (1995-1997) :
« [EDF] c'est bien plus qu'un lobby ! La France est un Etat nucléaire, avec un système politique organisé autour. L'Etat lui-même est le lobby.* »
Christian Stoffaës, ex-directeur de la prospective et des relations internationales d'EDF, vice-président du Cercle des économistes :
« Les organismes de la filière nucléaire ont parié sur de jeunes élus. J'ai commencé ma carrière au CEA dans les années 1970 : je partageais mon bureau rue de Grenelle avec François Fillon, Michel Barnier, des jeunes députés RPR repérés par le CEA pour les materner. Fillon, comme on le sait, a été l'homme du lobby nucléaire, Barnier aussi... Plus récemment, Edouard Philippe l'a aussi été. »
Avec l'arrivée au pouvoir d'une nouvelle génération de parlementaires LREM, l'industrie a dû trouver de nouveaux relais. (...)
Le plus bel exercice de contorsion revient à Nicolas Hulot, qui affichait aussi son opposition au projet en 2016.
[ il tient une affiche : Cigéo, BURE, je dis non ! ]
Après son arrivée au gouvernement, le discours change, avec une nouvelle sémantique : celle du 'moins pire'.
- Hulot, 9 novembre 2017, au Sénat -
« Cette solution n'est pas entièrement satisfaisante, mais disons que c'est la moins mauvaise. Il n'y a malheureusement pas de solution miracle à un problème aussi complexe. »
[ deux ans plus tard... on le voit sur une plage ]
En janvier 2020, plus d'un an après avoir démissionné, nouvelle volte-face :
« Nous devenons la poubelle du monde en matière de déchets radioactifs. Est-ce que c'est ça, l'idée d'une civilisation ?** Quand on dit que le nucléaire est une énergie propre, je fais des bonds ! Qui a envie d'avoir des déchets nucléaires sur son territoire ou dans sa commune ? Je comprends très bien qu'à Bure il y ait une révolte citoyenne parce que personne n'a envie d'avoir ça sous ses pieds ! »

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* propos tirés d'une interview téléphonique du 10 février 2020
** propos tirés de l'émission Capital diffusée le 26 janvier 2020 sur M6
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A partir de 2014, le gouvernement socialiste et les députés pro-nucléaire ont tout fait pour promouvoir le projet Cigéo [ stockage profond de déchets radioactifs à Bure ] et lui donner une existence légale. (...)
C'est finalement le 11 juillet 2016 qu'une proposition de Loi est adoptée à l'Assemblée nationale.
Son rapporteur, le député PS de Seine-Maritime Christophe Bouillon, était carrément président du conseil d'administration de l'Andra. (...)
Le débat est expédié en quatre heures pour un problème de plusieurs centaines de milliers d'années.
Le vote ne s'est pas fait par scrutin public.
'Ce sont les secondes parlementaires les plus durables de l'Histoire', selon Mediapart.*
Le gouvernement était représenté par André Vallini, secrétaire d'Etat au développement et à la francophonie. Au même moment, Ségolène Royal, en charge du dossier, posait avec l'équipe des Bleus victorieuse de l'Euro 2016 lors d'une réception à l'Elysée.

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* https://www.mediapart.fr/journal/france/130716/nucleaire-cigeo-vote-la-controverse-sur-les-dechets-radioactifs-continue
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Selon l'Andra*, la France compte, déjà en 2020, 1,64 millions de mètres cubes de déchets radioactifs.
Pour l'instant, ils s'entassent [partout en France] dans des piscines, des sites d'entreposage temporaire ou encore d'anciennes mines d'uranium.
Leur quantité pourrait encore augmenter si l'on prolonge la durée de vie des centrales ou que l'on en construit d'autres.
La filière nucléaire a bâti un appartement sans toilettes.
Elle a imaginé des solutions plus ou moins délirantes pour se débarrasser des déchets :
- les brûler dans le soleil
- les envoyer en orbite autour de la Terre
- les ensevelir entre deux plaques tectoniques sous la mer.
Boris Pregel, physicien atomiste, sur l'ORTF en 1961 : « On trouvera bien un moyen. Les problèmes d'ingénieurs ne sont pas insolubles. »
En attendant, faute de solutions, dès 1946 les déchets sont immergés dans la mer.
Greenpeace s'y oppose, le commandant Cousteau également.
A partir de 1972, la convention de Londres interdit cette pratique pour les déchets hautement radioactifs.
L'industrie nucléaire se tourne alors vers les entrailles de la Terre.
(p. 21-23)
____

*Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs
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Eté 2017, Emmanuel Macron vient d'arriver au pouvoir. Le contexte politique se durcit.
Mi-août, une manifestation [à Bure] est violemment réprimée.
Une pluie de grenades, des corps projetés en l'air...
Sébastien Bonetti, journaliste au 'Républicain Lorrain' :
« Pour la première fois, j'ai eu peur pour ma vie. »
On comptera de nombreux blessés.
Parmi eux, Robin Pagès, 27 ans, paysagiste et père de famille, voit son pied déchiqueté par une grenade assourdissante.
Il risque d'être handicapé à vie.
(...)
Les forces de l'ordre avaient pour objectif de terroriser ceux qui se battent et ceux qui ne se battent pas encore.
Le 22 février 2018, à 6 heures du matin, le bois Lejuc est évacué par 500 gendarmes. Des militants sont arrêtés. Deux partent directement en détention provisoire.
Un mois auparavant, le gouvernement avait abandonné le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Mais Emmanuel Macron avait prévenu : « Je ne veux plus voir ce genre de Zad en France. »

(p. 107-108)
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En cas d’incendie, ce qui est fort probable, on n’a pas de solution : soit on arrête la ventilation, le feu continue de se propager et l’hydrogène menace d’exploser. Soit on continue de ventiler, mais l’installation est alors condamnée. Les rejets qui contaminent l’air et l’eau risquent de se diriger ensuite vers le bassin parisien. C’est un Tchernobyl souterrain.
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