AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782253010111
Fayard (01/01/1971)
4.2/5   33 notes
Résumé :
Qui ose vaincra commence en juin 1940 à Londres où un jeune capitaine de trente ans crée une unité parachutiste dont il est le chef... et le seul soldat. L'épopée se termine en avril 1945 en Hollande quand deux régiments entiers de parachutistes français sautent en avant des lignes alliées pour préparer la mise à mort de l'Allemagne. Entre-temps, ce sont les incroyables péripéties vécues par ces volontaires : le premier saut effectué en opération est l’œuvre d'un st... >Voir plus
Que lire après Qui ose vaincraVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce livre reprend les faits d'armes, les évènements heureux et malheureux des Français formés par les parachutistes SAS britanniques pendant la seconde guerre mondiale. Grâce à de nombreux échanges avec les survivants de cette épopée ainsi qu'à un travail d'archive méticuleux, l'auteur nous plonge dans l'inimité de ces parachutistes, depuis la formation de ces bataillons et jusqu'à la dernière bataille D Arnhem.
Dans un récit écrit au présent, et où les acteurs semblent d'hier, le lecteur retrouve ce qui a fait de ces soldats au destin extraordinaire les contributeurs valeureux et symboliques de la France combattante. On vit avec eux les tragédies, les peines et les joies. On est surpris par autant d'audace, voire d'impavidité, et de sacrifice.
L'habilité de J.Bonnecarrère à écrire les combats, souhaitant avant tout transmettre le vécu des combattants et non les détails militaires, rend ce livre accessible, facile à lire, et un intéressant complément aux purs faits historiques. On peut regretter un style un peu sec, peu lyrique, mais on reste surpris par les outrances de cette triste époque de la guerre, en bien comme en mal.
Cela ne vaut pas 'par le sang versé', du même auteur, mais sans doute est-ce en raison d'une moindre source d'information.
Commenter  J’apprécie          50
Le livre commence en juin 1940 à Londres où un jeune capitaine de trente ans crée une unité parachutiste dont il est le chef... et le seul soldat. L'épopée se termine en avril 1945 en Hollande, quand deux régiments de parachutistes français sautent en avant des lignes alliées pour préparer la mise à mort de l'Allemagne. Entre-temps, le lecteur découvrira les incroyables péripéties de la grande saga des parachutistes du général De Gaulle : en Crète, en Normandie, en Bretagne, etc. Deux opérations influenceront notamment sur le cours de la guerre : le commando de Crète sauvera l'île de Malte et les parachutages en Bretagne empêcheront 150 000 Allemands de déferler sur les plages normandes du débarquement. "Ces hommes sont dangereux, a écrit Hitler. Ils doivent être exterminés sans pitié." Qui ose vaincra est un livre impétueux, brutal, envoûtant comme la guerre.Biographie de l'auteurEngagé volontaire en 1944, à l'âge de 19 ans, au 1er régiment de chasseurs parachutistes, Paul Bonnecarrère a été ensuite, correspondant de guerre en Indochine, à Suez, en Algérie. Il a fait une entrée remarquée en littérature avec Par le sang versé qui obtient, en 1969, le prix Eve-Delacroix. Il poursuit ensuite la série de documents qui l'ont consacré comme le maître incontesté du récit de guerre en France : la Guerre cruelle, Douze légionnaires. En 1973, il aborde le roman avec Rosebud, écrit en collaboration avec Joan Hemingway, puis publie Ultimatum, en 1975, et le Triangle d'or l'année suivante. Paul Bonnecarrère est mort en mars 1977.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste.
Donnez-moi ce qu'on ne vous demande jamais.

Je ne vous demande pas le repos,
Ni la tranquillité.
Ni celle de l'âme , ni celle du corps.
Je ne vous demande pas la richesse
Ni le succès, ni même la santé.
Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement
Que vous ne devez plus en avoir.
Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste,
Donnez-moi ce que l'on vous refuse.
Je veux l'insécurité et l'inquiétude.
Je veux la tourmente et la bagarre
Et que vous me les donniez, mon Dieu, définitivement.
Que je sois sûr de les avoir toujours,
Car je n'aurai pas toujours le courage
De vous le demander.
Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste.
Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas.
Mais donnez-moi aussi le courage et la force et la foi.

André Zirnheld - Parachutiste SAS mort au champ d'honneur le 27 juillet 1942
Commenter  J’apprécie          190
Eugène Maurizur n’est âgé que de vingt-deux ans, mais son tempérament fougueux et exalté l’a, tout naturellement, porté vers la Résistance. Il se dégage de lui une chaleur communicative et une bonne humeur constante. Dans le pays on dit volontiers que c’est une grande gueule ; dans la Résistance, ses chefs trouvent qu’il parle trop, plusieurs fois il a été question de l’exclure. Seulement, sur le terrain, le jeune patriote fait preuve d’un sang-froid insolent, d’un courage aveugle qui enthousiasme les hommes qui l’accompagnent. En outre, si aucun Français n’ignore son appartenance à l’armée clandestine, les Allemands qu’il côtoie et avec qui il plaisante volontiers le tiennent pour un pitre inoffensif.
Commenter  J’apprécie          30
Fausser compagnie à cet as de soldats atones sur le quai d’Alger ne lui demande pas plus d’efforts qu’il n’en connut pour embarquer. Ce sont ses premiers pas en Afrique du Nord, mais, comme tout le monde, il » entendu parler de la Casbah. Il trouve un jeune Arabe qui l’y conduit, le précédant de quelques mètres. Cela ne lui coûte que deux francs.
Il se procure sans aucun mal des vêtements civils, puis il gagne la gare. Un train part pour Oujda, à la frontière marocaine ; il le prend. Il passe la frontière à pied dans la nuit. Il reprend un train à destination de Casablanca.
Commenter  J’apprécie          20
« Les parachutistes jouissent d’un énorme prestige, parce qu’ils viennent d’Angleterre, parce qu’ils se sont déjà battus contre les Allemands en Libye, mais aussi parce que leur présence donne la certitude que des armes vont arriver en masse.
Commenter  J’apprécie          50
Ce n’est pas le principe qui choque le vieux sous-lieutenant. Après tout c’est la guerre et il en a vu d’autres. Ce qui fait grincer sa susceptibilité d’officier de carrière sorti du rang, c’est que les Cosaques le font sans ordres. Ils improvisent, et ses ordres à lui sont de fermer les yeux. Les cavaliers russes sont précieux à l’état-major qui les couve, sachant qu’un jour ils pourront servir de bouclierssacrifiés.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : seconde guerre mondialeVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (102) Voir plus



Quiz Voir plus

C'est la guerre !

Complétez le titre de cette pièce de Jean Giraudoux : La Guerre ... n'aura pas lieu

de Corée
de Troie
des sexes
des mondes

8 questions
1121 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , batailles , armeeCréer un quiz sur ce livre

{* *}