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Dessous tome 1 sur 2
EAN : 9782390140696
84 pages
SANDAWE (20/04/2016)
2.92/5   12 notes
Résumé :
Mai 1916. Sur la petite butte du village de Vauquois, une position hautement stratégique. Les troupes françaises donnent l'assaut. Arrivant sur les lignes allemandes, ils découvrent que tranchées et bunkers ont été désertés. Ils décident alors de pousser plus avant l'exploration des galeries ennemies pour y découvrir l'innommable…
Que lire après Dessous, tome 1 : La montagne des mortsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Sandawe est un éditeur participatif qui fonctionne sur le crowdfunding: un projet est présenté par l'auteur, le budget détaillé et le montant nécessaire affiché. Les édinautes financent sur différents montants correspondant à des paliers permettant d'avoir l'ouvrage seul ou plus ou moins de bonus.

J'essaye toujours de parler du travail (ou du non travail...) d'édition sur les bouquins que je critique et je dois dire que lorsque j'ai reçu ces deux volumes j'ai été plus qu'agréablement surpris par la qualité de la finition. L'aspect couverture abîmée (avec des textures très propres et différentes sur les deux volumes), la précision et l'élégance de la maquette, la force évocatrice des couvertures, tout est aux petits oignons niveau édition et ça mérite amplement un Calvin pour cela (chose assez rare sur ce blog), surtout venant d'un petit éditeur participatif. Je précise que la couverture est format comics mais reliée (donc en dur pour les non initiés à la terminologie bibliophilique...). Dernier point, l'imprimeur a changé entre les deux tomes, le premier volume proposant un papier épais mat, le second un papier glacé plus fin. Je préfère le premier que je trouve plus adapté au dessin fort noir de l'auteur.

En 1916, sur le Front, les allemands ont disparu... Explorant le Tötendom, la montagne des morts, les poilus découvrent des scènes indicibles, des humains modifiés et autres abominations. L'armée fait appel à un spécialiste du Muséum d'Histoire Naturelles pour aller éclaircir ce mystère. Là-bas, s'enfonçant dans les entrailles de la terre il mettra à jour des révélations qui bouleverseront la réalité telle que nous la connaissons...

Vous l'aurez compris en lisant ce court résumé, on a affaire ici à une histoire inspirée du Mythe de Ctulhu. J'adore le fantastique, j'adore le monde de Lovecraft et je trouve que l'on n'a pas si souvent l'occasion de lire une bonne histoire s'inscrivant dans ce genre. Bones, l'auteur de ce triptyque (le troisième est en préparation) est en outre dans la ligne graphique de l'école Mignola (... et ô sacrilège, je préfère le dessin de Bones à celui de l'américain, le trouvant plus clair).

Si cette série est une très grande réussite c'est d'abord par-ce qu'elle remplit son cahier des charges de genre en transposant l'intrigue dans le contexte de la Grande Guerre (le premier tome pendant, le second juste après). Les histoires fantastiques à base de tentacules ne sont jamais fondamentalement originales de la même manière qu'une histoire de chevaliers et de dragons ne l'est pas. L'auteur et le lecteur cherchent avant tout à donner des images titillant notre imaginaire collectif. Ainsi ce sont les éléments clés d'une telle histoire et leur articulation, le montage, qui plaisent ici: le savant fou, les allemands, la civilisation pré-civilisation, l'indicible et le traitement visuel de l'horreur, avec ses gros-plans et ses bruits en onomatopées omniprésentes. le contexte est ainsi idéal et le scénario, particulièrement équilibré, arrive en 86 planches à nous présenter l'intrigue principale, du flashback, l'arrière-plan (Paris, les généraux, le Muséum) et à présenter un début, un milieu et une fin, sans que la chute ne soit expédiée comme c'est souvent le cas quand on est en présence de ce genre d'intrigue. L'histoire a été construite en format one-shot avec la possibilité d'une prolongation après le tome 1, Bones ayant sans doute envisagé dès le début une trilogie. La fin du premier album est ainsi un peu vague si vous en restez là alors que l'articulation entre les deux tomes peut sembler avoir quelques difficultés par moment (manque d'explication sur l'ellipse de trois ans entre les deux volumes). Cela est sans doute dû aux incertitudes éditoriales et je gage que le troisième tome sera bien mieux articulé.

De la même manière les personnages sont archétypaux mais je les ai trouvé très réussis, notamment le capitaine-courage et Bär, le volumineux allemand équipé d'une mitrailleuse et furieusement bad-ass! Si les méchants sont essentiellement à base de monstres sur le premier volume, ils montent d'un cran dans Un océan de souffrance en cultivant un mystère bien orchestré en restant tapis dans l'ombre. Les trois thèmes Terre/Eau/Espace rattachés aux trois volumes peuvent sembler artificiels mais personnellement j'aime bien quand une série développe des thématiques, des colorations rattachées aux albums. Ils permettent en outre d'éviter la redite, ne serai-ce que graphiquement, si La montagne des morts est une histoire de tranchées et de monde souterrain, le second introduit la thématique vernienne qui nous sort un peu du seul Ctulhu (même si on en reste très proche) avec des constructions sous-marines et navires de guerre. Globalement la progression dramatique, la divulgation des infos, coups de théâtre et l'approche scénaristique générale sont remarquables.

Visuellement les planches sont vraiment belles et l'on sent à la fois la quantité de travail et la maîtrise technique dans cette grande lisibilité et propreté des architectures et arrière-plans. le style est particulier et certains n'aimeront pas. Mais force est de reconnaître qu'il colle parfaitement à l'atmosphère et montre un dessinateur qui a largement passé le stade de l'amateur. Nombre de dessinateurs oeuvrant dans des styles ombre et lumière (dernièrement Eduardo Risso sur Moonshine) rendent des planches parfois confuses. Je n'ai jamais ressenti cela à la lecture de Dessous. Bones propose surtout nombre de visions fantastiques qui font frémir notre imaginaire.

Comme il faut aussi pointer les manques, je parlerais (mais cela a été relevé et corrigé sur le tome 2) des dialogues en allemand non traduits sur le T1 (comme sur Black Magick, tiens, est-ce que les scénaristes germanophones oublient que tout le monde ne parle pas la langue de Goethe?) et des halo lumineux ajoutés par l'auteur dans le T2 et qui me semblent trop artificiels au regard d'un projet qui respire l'artisanat et l'encre.

Hormis cela Dessous est une vraie bonne BD de genre, un vrai bon dessin d'un auteur qui a clairement de l'avenir. J'ai retrouvé dans cette lecture beaucoup du plaisir des illustrations de Lauffray et un peu de ce qu'il pourrait produire s'il sortait enfin sa grande BD d'exploration lovecraftienne. Si vous avez peur des poulpes et imaginez des temples ensevelis dans votre jardin, si vous aimez les encrages profonds, les savants fous et les machines steampunk, rattrapez vite votre retard avant Un regard vers les étoiles, que vous pouvez aussi pré-financer sur le site de l'éditeur.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Dessous, tome 1 : La montagne des morts est non seulement le premier tome d'un triptyque mais aussi la première publication de Frédéric Bonnelais aka Bones. Ayant proposé son projet sur Sandawe*, la plateforme collaborative pour soutenir les projets de bandes dessinées, Bones est à la fois storyboarder, scénariste, dessinateur, encreur et coloriste.

Dans cette première aventure, Gaspard Petit, un jeune physiologiste qui a récemment vécu un drame familial, est envoyé à Vauquois sur le front de la première guerre mondiale, dont les bunkers et les tranchées ont été désertés de façon apparemment inexpliquée par l'armée allemande, pour enquêter suite à la découverte d'un corps qui a subi une "sorte de... mutation ", "une étape vers une chose à la fois terrifiante et ... fascinante".

Une fois arrivé sur le front, Gaspard petit va devoir composer avec quelques soldats de l'armée française qui l'accompagnent sous La montagne des morts, une scientifique allemande rencontrée lors de l'expédition souterraine, des soldats allemands** et un mystérieux organisme vivant caché sous La montagne des morts.

Pour une première œuvre, Dessous, tome 1 : La montagne des morts est une très belle réussite qui s'imprègne de thèmes lovecraftiens, fait écho à l’œuvre de Mike Mignola, faisant de Bones une espèce de Mignola français, et se déroule pendant la première guerre mondiale, une époque intéressante, mais quelque peu délaissée par la BD, pour situer l'action.

Il n'y a plus qu'à attendre la parution du deuxième tome en participant éventuellement à son financement.

* Le deuxième tome est en cours de financement sur la plateforme sandawe.com.
* À noter que ceux-ci parlent en allemand et que leurs paroles ne sont pas traduites. Cela peut déranger le lecteur ou le mettre davantage en situation.
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Sandawe est un éditeur participatif qui fonctionne sur le crowdfunding: un projet est présenté par l'auteur, le budget détaillé et le montant nécessaire affiché. Les édinautes financent sur différents montants correspondant à des paliers permettant d'avoir l'ouvrage seul ou plus ou moins de bonus.

J'essaye toujours de parler du travail (ou du non travail...) d'édition sur les bouquins que je critique et je dois dire que lorsque j'ai reçu ces deux volumes j'ai été plus qu'agréablement surpris par la qualité de la finition. L'aspect couverture abîmée (avec des textures très propres et différentes sur les deux volumes), la précision et l'élégance de la maquette, la force évocatrice des couvertures, tout est aux petits oignons niveau édition et ça mérite amplement un Calvin pour cela (chose assez rare sur ce blog), surtout venant d'un petit éditeur participatif. Je précise que la couverture est format comics mais reliée (donc en dur pour les non initiés à la terminologie bibliophilique...). Dernier point, l'imprimeur a changé entre les deux tomes, le premier volume proposant un papier épais mat, le second un papier glacé plus fin. Je préfère le premier que je trouve plus adapté au dessin fort noir de l'auteur.

En 1916, sur le Front, les allemands ont disparu... Explorant le Tötendom, la montagne des morts, les poilus découvrent des scènes indicibles, des humains modifiés et autres abominations. L'armée fait appel à un spécialiste du Muséum d'Histoire Naturelles pour aller éclaircir ce mystère. Là-bas, s'enfonçant dans les entrailles de la terre il mettra à jour des révélations qui bouleverseront la réalité telle que nous la connaissons...

Vous l'aurez compris en lisant ce court résumé, on a affaire ici à une histoire inspirée du Mythe de Ctulhu. J'adore le fantastique, j'adore le monde de Lovecraft et je trouve que l'on n'a pas si souvent l'occasion de lire une bonne histoire s'inscrivant dans ce genre. Bones, l'auteur de ce triptyque (le troisième est en préparation) est en outre dans la ligne graphique de l'école Mignola (... et ô sacrilège, je préfère le dessin de Bones à celui de l'américain, le trouvant plus clair).

Si cette série est une très grande réussite c'est d'abord par-ce qu'elle remplit son cahier des charges de genre en transposant l'intrigue dans le contexte de la Grande Guerre (le premier tome pendant, le second juste après). Les histoires fantastiques à base de tentacules ne sont jamais fondamentalement originales de la même manière qu'une histoire de chevaliers et de dragons ne l'est pas. L'auteur et le lecteur cherchent avant tout à donner des images titillant notre imaginaire collectif. Ainsi ce sont les éléments clés d'une telle histoire et leur articulation, le montage, qui plaisent ici: le savant fou, les allemands, la civilisation pré-civilisation, l'indicible et le traitement visuel de l'horreur, avec ses gros-plans et ses bruits en onomatopées omniprésentes. le contexte est ainsi idéal et le scénario, particulièrement équilibré, arrive en 86 planches à nous présenter l'intrigue principale, du flashback, l'arrière-plan (Paris, les généraux, le Muséum) et à présenter un début, un milieu et une fin, sans que la chute ne soit expédiée comme c'est souvent le cas quand on est en présence de ce genre d'intrigue. L'histoire a été construite en format one-shot avec la possibilité d'une prolongation après le tome 1, Bones ayant sans doute envisagé dès le début une trilogie. La fin du premier album est ainsi un peu vague si vous en restez là alors que l'articulation entre les deux tomes peut sembler avoir quelques difficultés par moment (manque d'explication sur l'ellipse de trois ans entre les deux volumes). Cela est sans doute dû aux incertitudes éditoriales et je gage que le troisième tome sera bien mieux articulé.

De la même manière les personnages sont archétypaux mais je les ai trouvé très réussis, notamment le capitaine-courage et Bär, le volumineux allemand équipé d'une mitrailleuse et furieusement bad-ass! Si les méchants sont essentiellement à base de monstres sur le premier volume, ils montent d'un cran dans Un océan de souffrance en cultivant un mystère bien orchestré en restant tapis dans l'ombre. Les trois thèmes Terre/Eau/Espace rattachés aux trois volumes peuvent sembler artificiels mais personnellement j'aime bien quand une série développe des thématiques, des colorations rattachées aux albums. Ils permettent en outre d'éviter la redite, ne serai-ce que graphiquement, si La montagne des morts est une histoire de tranchées et de monde souterrain, le second introduit la thématique vernienne qui nous sort un peu du seul Ctulhu (même si on en reste très proche) avec des constructions sous-marines et navires de guerre. Globalement la progression dramatique, la divulgation des infos, coups de théâtre et l'approche scénaristique générale sont remarquables.

Visuellement les planches sont vraiment belles et l'on sent à la fois la quantité de travail et la maîtrise technique dans cette grande lisibilité et propreté des architectures et arrière-plans. le style est particulier et certains n'aimeront pas. Mais force est de reconnaître qu'il colle parfaitement à l'atmosphère et montre un dessinateur qui a largement passé le stade de l'amateur. Nombre de dessinateurs oeuvrant dans des styles ombre et lumière (dernièrement Eduardo Risso sur Moonshine) rendent des planches parfois confuses. Je n'ai jamais ressenti cela à la lecture de Dessous. Bones propose surtout nombre de visions fantastiques qui font frémir notre imaginaire.

Comme il faut aussi pointer les manques, je parlerais (mais cela a été relevé et corrigé sur le tome 2) des dialogues en allemand non traduits sur le T1 (comme sur Black Magick, tiens, est-ce que les scénaristes germanophones oublient que tout le monde ne parle pas la langue de Goethe?) et des halo lumineux ajoutés par l'auteur dans le T2 et qui me semblent trop artificiels au regard d'un projet qui respire l'artisanat et l'encre.

Hormis cela Dessous est une vraie bonne BD de genre, un vrai bon dessin d'un auteur qui a clairement de l'avenir. J'ai retrouvé dans cette lecture beaucoup du plaisir des illustrations de Lauffray et un peu de ce qu'il pourrait produire s'il sortait enfin sa grande BD d'exploration lovecraftienne. Si vous avez peur des poulpes et imaginez des temples ensevelis dans votre jardin, si vous aimez les encrages profonds, les savants fous et les machines steampunk, rattrapez vite votre retard avant Un regard vers les étoiles, que vous pouvez aussi pré-financer sur le site de l'éditeur.
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J'aime beaucoup les ambiances Lovecraftienne et cette BD est un pur condensé de ce qu'il y a de meilleur dans les oeuvres de Lovecraft. le premier tome est un petit modèle d'histoire parfaitement bien inspirée par l'univers d'horreur cosmique, assaisonné d'une guerre des tranchées qui parait un modèle pour exprimer l'angoisse et l'horreur de choses qui nous dépassent. le tout servi par un dessin qui permets de mettre en ombre et lumière les ambiances de désolation et de destruction de cette période.

Vous l'aurez compris, je suis personnellement très content de la lecture de cette BD. J'aime l'ambiance que l'auteur a réussi à installer, elle se distille avec soin dans des archétypes de personnage, le jeune scientifique, le vieux scientifique, le soldat blasé, les bleus ... C'est un mélange de diverses personnes qui sont parfaitement campées, stéréotypés diraient certains, mais qui officient pleinement dans leurs rôles. La trame est menée telle une histoire de Lovecraft, avec le mystère qui plane tout au long du récit même si l'on s'attends à ce qui arrive. Comme souvent, le côté métaphorique de la chose est palpable, ici ça me semble surtout une question de peur de la science, de ce qu'on découvre en temps de guerre et qu'on est prêt à faire. Armes bactériologiques, expérimentation inhumaine et exploitation pour gagner du crédit scientifique.

Le premier tome se suffit à lui tout seul, et d'ailleurs c'est celui que je recommande, mais le second apporte un développement plaisant et qui parait de bonne facture, si tant est que la fin (qu'on verra peut-être un jour sous une autre collection) apporte le dénouement satisfaisant qu'il convient à ce type d'histoire. C'est mené par le dessin autant que par le scénario et ces noirs profonds qui donnent relief et ombres aux cases ajoutent à la dimension fantastique autant qu'à l'horreur de la guerre. Les visages disparaissent dans l'ombre ou sous les barbes, tout est trop grand par rapport aux misérables humains qui vivent en face de ces horreurs sans nom.

En somme, une excellente poursuite de l'oeuvre Lovecraftienne, parfaitement adaptée aux amateurs du genre qui souhaitent replonger un peu dans tout ce qui se cache sous la surface de notre monde. Une série qui tient la route et apporte quelques promesses que j'ai hâte de voir réalisées. Je ne sais pas si la suite existera, mais je l'espère.
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On ne peut pas dire que le dessin soit une grande réussite notamment au niveau de la finesse du trait. Les couleurs sont d'ailleurs très sombres comme pour masquer un côté assez brouillon.

Quant au scénario, il est plutôt assez banal. Ce n'est guère une lecture originale. Pour autant, je serai assez indulgent dans ma notation car j'ai bien aimé la mise en scène ainsi que l'enchaînement des dialogues qui n'avait rien de soporifique. Par contre, j'ai détesté les nombreux passages qui étaient en allemand et qui n'étaient pas traduits.

Sinon, pour le reste, j'encourage vivement la BD participative financée par un groupe de lecteurs. Bientôt, de nombreux fans d'artistes publieront des essais qui n'auraient pas forcément passer le cap de la véritable maison d'édition. Il peut y avoir des perles mais également des orties. C'est un groupe de lecteur qui fait le tri.

Le mélange première guerre mondiale avec ses tranchées et la mythologie horrifique lovecraftienne est sans doute ce qui attire le plus.
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critiques presse (2)
Auracan
04 mai 2016
Le résultat est aussi captivant qu'impressionnant, et on ne peut qu'applaudir la maîtrise de l'auteur pour un tout premier opus.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
03 mai 2016
Si certains petits points resteraient à améliorer, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit là d’un premier album de qualité, fruit d’une élaboration soignée et de choix osés.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
5 mai 1916. Vauquois. Secteur est de l'Argonne.

Adieu la vie... Adieu l'amour... Adieu à toutes les femmes... C'est bien fini, c'est pour toujours... De cette guerre infâme.
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- Mademoiselle Andreas, croyez-moi, je n'hésiterai pas à vous tirer dessus à la moindre incartade.
- Toute la galanterie française en une phrase.
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- cette boucherie est une immense farce...
S’entretuer à la demande d’une poignée de dirigeants, non, très peu pour moi !
- mh, opinion de civil...
Sans nous autres PCDF, vous seriez allemands depuis septembre 14.
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Souvent il n'y a rien dessus, tout est dessous. Cherchez !
Commenter  J’apprécie          40
- quelle est cette abomination ?!!!
- Grand Dieu !
- je ne pense pas que Dieu ait quelconque affaire avec ceci !!! Le diable, en revanche...
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