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Le Dernier Atlas tome 1 sur 3
EAN : 9782800171166
232 pages
Dupuis (15/03/2019)
3.95/5   259 notes
Résumé :
Ismaël Tayeb est lieutenant dans un gang criminel. Son grand patron lui donne un ordre qu'il ne peut refuser : trouver une pile nucléaire... Pour cela, il va devoir remettre en marche et voler le dernier Atlas, un de ces immenses robots français qui géraient des constructions titanesques jusqu'au milieu des années 70, mais qui, suite à un grave incident à Batna durant la guerre d'Algérie, ont tous été démantelés... à l'exception du George Sand.

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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Véritable uchronie, le dernier Atlas, tome 1 multiplie les intrigues et le suspens. Si au départ deux histoires se développent parallèlement, l'une en Algérie et l'autre en France, elles vont finir par se rejoindre sur fond de science-fiction. Un scénario haletant et plein de rebondissements, je n'ai pas vu les 200 pages passer ! le traitement des personnages est vraiment l'un des points fort du récit tant leur psychologie est profonde et intéressante. Des personnages que je prendrais grand plaisir à retrouver dans les prochains tomes !

Le travail de Laurence Croix sur les couleurs est absolument sublime, des couleurs fortes, franches et lumineuses qui accompagnent merveilleusement le dessin net et précis d'Hervé Tanquerelle. Un grand soin est apporté aux détails, rendant d'autant plus réaliste le récit. Mention spéciale pour les scènes en extérieur qui nous transportent directement en Algérie.

// Dans le cadre du prix de la BD Fnac - France Inter 2020
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Ce roman graphique écrit et dessiné à quatre mains (ou plutôt huit si on suppose que chaque auteur en a deux !) est une belle réussite. Je ne m'attendais pas à une immersion aussi marquante dans cette uchronie, qui a pour particularité de ne pas expliquer toutes ses divergences d'avec la réalité. Il faudra attendre la fin du tome pour découvrir quelques clés, dans une postface qui aurait peut-être gagné à être transformée en prologue.

Dans cette situation temporelle je dirais juste que l'histoire des rapports entre la France et l'Algérie a subi de sérieuses déviations. Des robots géants, les Atlas, ont contribué à bâtir des villes entières avant d'être soudainement mis à la casse. La raison de ce revirement n'est pas très claire et j'imagine que tout cela sera explicité dans le second tome. le dernier de ces géants d'acier, qui se trouve à Mumbai mais n'a jamais été « désossé », comme il aurait dû l'être, se révélera probablement être providentiel face à une nouvelle menace qui émerge dans ce premier tome.

Les personnages, pour la plupart des truands violents et borderline, ne sont guère sympathiques. Mais j'ai quand même éprouvé un vif intérêt pour cette histoire intrigante et bien menée. Et j'ai très envie de lire la suite qui doit paraître dans quelques semaines.

Si le scénario est très réussi je juge le graphisme un peu en deçà, pas vraiment plaisant notamment avec ces trognes d'oiseaux de proie… Indéniablement ils sont pourtant tout à fait en phase avec l'histoire qui nous est contée, pas très réjouissante.

#LeDernierAtlas #NetGalleyFrance
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Voici un premier tome d'un triptyque vraiment prometteur. C'est un projet vraiment ambitieux, une uchronie mêlant colonialisme, robots géants, et mafia et évènements surnaturels. le tout s'imbrique parfaitement, c'est du costaud, on sent un travail d'élaboration particulièrement approfondi, structuré avec minutie, aucune incohérence, aucun détail négligé, avec des personnages bien campés, même dans les rôles secondaires.
Le graphisme est aussi très efficace, avec une colorisation intense, des couleurs chaudes, un trait épais, tout cela contribue à l'ambiance lourde du récit. Et le rythme du récit nous embarque dans les mystères. J'ai particulièrement aimé que l'aspect uchronique ne soit pas révélé tout de suite, au départ, rien ne nous différencie vraiment de notre monde, et au fil de l'histoire, le fantastique s'accentue, dévoilant certains mystères, en ajoutant de nouveaux pour les tomes suivants. J'ai été scotché par ce récit, et j'ai vraiment hâte de découvrir la suite.
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Je remercie les éditions Dupuis et NetGalley pour cette BD de Gwen de Bonneval et Fabien Vehlmann au scénario et de Fred Blanchard, Laurence Croix et Hervé Tanquerelle aux dessins et couleurs.
le dernier Atlas est présenté comme une uchronie sur fond de guerre d'Algérie et d'essais nucléaires français au Sahara ; dans la BD, l'Algérie n'a eu son indépendance qu'à la suite d'une catastrophe, en 1976, qui aurait fait 6 000 morts et conduit au démantèlement des robots nucléaires géants.

Quand j'ai lu « atlas » dans le titre, j'ai pensé à tout, sauf à un robot… Dans mon imaginaire, un atlas est un recueil de cartes géographique réunies autour d'un même thème ; C'est aussi un massif montagneux situé en Afrique du Nord… Dans la mythologie, Atlas est un titan qui soutient la voute céleste… Autant de clés de lecture à s'approprier et de références à décliner pour entrer pleinement dans cette histoire…

Ici, le dernier Atlas, c'est le George Sand, le seul de ces immenses robots français qui géraient des constructions titanesques jusqu'au milieu des années 1970 à ne pas avoir été démantelé, après un grave incident à Batna durant la guerre d'Algérie…
Dans la BD, l'Atlas est aussi le nom d'un café… Mais c'est juste un détail en passant.
Ismaël Tayeb est lieutenant dans un gang criminel. Son grand patron lui donne un ordre qu'il ne peut refuser : trouver une pile nucléaire... Pour cela il va devoir voler le dernier Atlas et le remettre en marche.
Au même moment, Françoise Halfort, ex- reporter de guerre, se retrouve confrontée, dans le parc de Tassili, à un phénomène sismique sans précédent qui va bouleverser l'équilibre du monde et à des perturbations écologiques : des insectes mutants, des oiseaux migrateurs regroupés et statiques… En outre, un objet non identifié surgit de la zone…

Le scénario est complexe, nous entraine de Nantes en Algérie, en passant par l'Inde… Les méchants sont sans scrupules, les policiers sur les dents…
Le graphisme est superbement associé à l'intrique avec de magnifiques planches pour les extérieurs, un grand soucis des détails, une belle illustration des différentes ambiances et des milieux décrits.
Le personnage d'Ismaël Tayeb est assez charismatique et très ambivalent, à la fois dur et mystérieux, violent et chevaleresque, lucide et halluciné.
Françoise Halfort est déroutante, en cinquantenaire alerte et prolifique, gironde et lascive, toujours pragmatique.
Ismaël et Françoise sont liés aux étranges phénomènes qui se produisent à Tassili ; chacun d'eux possède un élément de la solution, sans en avoir l'entière maitrise.
Les personnages secondaires sont, pour la plupart, très intéressants, drôles ou touchants, typiques ou originaux.
Le dénouement annonce une suite riche en possibles.

Une excellente BD !

#LeDernierAtlas #NetGalleyFrance

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Le Dernier Atlas ou tout simplement l'un des titres les plus divertissants du moment en bande dessinée. Cette uchronie est d'abord paru en 10 fascicules. Elle était éditée comme une véritable série télé dotée de multiples rebondissements. Désormais, nous pouvons la trouver en librairie dans une version intégrale, soit un premier volume de plus de 200 pages.
Au départ, j'étais assez perplexe devant cette uchronie. L'intrigue se déroule d'abord en France où nous suivons les petits escroqueries d'un malfrat d'origine algérienne nommé Ismael Tayeb puis nous suivons ce dernier sur sa terre natale où, alors qu'il travaille pour un dangereux criminel il retrouve un impressionnant souvenir de son enfance...
L'uchronie se définit ici par l'invention d'une série de gigantesques robots appelés les Atlas conçus notamment pour bâtir des immeubles. Ces inventions se sont déroulées durant les années 50, une période pleine de tension entre l'Algérie et la France. Un accident tragique mettra fin à la fabrications des Atlas ainsi qu'au conflit entre les deux pays. Mais l'ombre de cette guerre venimeuse est toujours là ainsi que la technologie issue de ce passé tumultueux...
C'est à partir d'un fort cadre réaliste dont le traumatisme est toujours d'actualité que les compères Fabien Vehhlmann et Gwen de Bonneval tisse une intrigue palpitante et un récit plutôt addictif. La trame est doté de multiples rebondissements. Au départ, nous sommes un peu perplexe car nous ne savons pas vraiment où les auteurs veulent nous emmener. En effet, nous suivons d'abord la vie de Tayef, un petit malfrat de Paris, qui se se fait remarquer par un dangereux gangster français surnommé Dieu le père, un personnage un peu allumé.
En parallèle, une journaliste fait une importante découverte sur le sol algérien dans un lieu surchargé de radiations, découverte qui ne sera pas sans conséquences !
L'uchronie est d'abord discrète et puis peu à peu son ombre devient plus présente, plus menaçante. Ces gigantesques robots Atlas ont t-ils tous disparus de la surface, ont t-ils tous été démantelés ? En combinant différentes pistes et en proposant une galerie de personnages marquants et marqués, les auteurs signent là un scénario de qualité. L'intrigue monte crescendo en accordant une grande place aux différents personnages (même secondaires) tout en accordant un certain mystère à ces Atlas.
Au dessin , Tanquerelle fait preuve d'une patte graphique stylée tout en proportions , en visages épatés, durcis par le soleil algérien où la grisaille parisienne. Je ne connaissais pas le dessin de cet auteur et après quelques secondes de perplexité, on peut remarquer l'efficacité de ces traits bourrus donnant vraiment une impression de force et de volonté à chacun des personnages.

Le dernier atlas est une bonne petite réussite dans le domaine de l'uchronie qui n'hésite pas à aborder une phase sombre de l'Histoire de France pour en faire un récit trépidant plutôt hors-norme.

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critiques presse (13)
SciFiUniverse
26 mars 2024
Projet très ambitieux d'uchronie à la française, Le Dernier Atlas tient largement ses promesses grâce à de nombreuses qualités mais aussi une forme assez originale.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
LesComics
10 janvier 2022
Avec son intégrale, Le dernier atlas est sans aucun doute un des récits majeurs de ces dernières années, et une des plus grande saga de bande dessinée tout court ! Une lecture passionnante, un travail solide à tous les niveaux.
Lire la critique sur le site : LesComics
LaCroix
07 juin 2019
Activités mafieuses et phénomènes paranormaux se mêlent dans un thriller atypique, qui réinvente l’histoire de l’Algérie française.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Actualitte
16 mai 2019
Dans ce premier tome publié par les éditions Dupuis, tout est déjà en place pour faire de ce dernier Atlas un classique instantané. Captivant, haletant, intriguant, l'album s'avale d'un trait, comme un café serré format XXXL
Lire la critique sur le site : Actualitte
LaPresse
09 mai 2019
Un polar haletant qui nous happe complètement, fruit du travail d'un quatuor de créateurs nantais.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LaLibreBelgique
02 mai 2019
Pas à dire, Le dernier Atlas de Tanquerelle, de Bonneval, Blanchard et Vehlmann est un opus aussi particulier que passionnant tant par la forme que par le fond.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
BDGest
23 avril 2019
Un excellent roman populaire, au croisement du polar, de la science-fiction et du drame politico-historique, conçu par des bédéistes qui savent construire un récit.
Lire la critique sur le site : BDGest
LeSoir
16 avril 2019
Ecrit par une bande de collapsologues, Le dernier Atlas est un cocktail de BD d’action, de science-fiction et de roman-feuilleton qui dessine la fin possible de notre monde.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Sceneario
09 avril 2019
Tel un passionnant feuilleton, on dévore cette histoire qui commence comme un banal récit de gang qui trafique des machines à sous pour progressivement devenir un vrai thriller SF extrêmement bien dosé et bourré de bonnes idées !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Telerama
02 avril 2019
Un truand nantais piste un robot mis au rebut, sur fond de géopolitique et d’étranges phénomènes en Algérie… Le Dernier Atlas est le premier tome haletant d’une trilogie signée à cinq – dont le scénariste Fabien Vehlmann et le dessinateur Hervé Tanquerelle.
Lire la critique sur le site : Telerama
BDZoom
18 mars 2019
Nouveau récit fleuve initié par Fabien Vehlmann et Gwen de Bonneval, Le Dernier Atlas s’ancre avec maturité dans le réel sous un couvert science-fictionnel feuilletonesque [...] Polar, thriller technologique, aventure SF, histoire uchronique ou cyberpunk, Le Dernier Atlas est tout à la fois.
Lire la critique sur le site : BDZoom
LeMonde
15 mars 2019
Un quatuor de bédéistes réunis autour d’Hervé Tanquerelle livre le tome I de cette série en BD, qui combine intrigues multiples, « cliffhangers » à répétition et sauts temporels. Le Dernier Atlas est une uchronie au suspense intenable.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeMonde
05 mars 2019
Feuilleton palpitant, mélange de polar et d’uchronie, qui revisite au passage les relations entre la France et l’Algérie. Ecrit et dessiné à huit mains, construit à la manière d’une série télévisée, le Dernier Atlas est aussi un récit-fleuve de 600 pages, réparties en trois tomes.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Un robot n'est pas tout à fait une machine. Un robot est une machine fabriquée pour imiter de son mieux l'être humain.
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La vie m’a appris à accepter les bonnes comme les mauvaises surprises...
D’autant qu’il faut parfois un peu de temps pour distinguer les unes des autres, haha !
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- Et sinon, quand est-ce que tu installes la clim, dans cette caisse?
- Oui, eh bien désolé, mais je suis pas taxi. Sinon j'aurais fait des études de Taxi !
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Des muscles en trop ? C'est le Steven Seagal des cigales !
Boula, ça va pas mieux avec les jeux de mots pourris, Francoise ...
Désolée, 15 ans de piges à Libé et au Canard Enchaîné, ça vous bousillé le cerveau.
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- Ton problème, Françoise, c'est que tu n'as jamais peur.
- Bah, pour ce que ça sert.
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