Une ville de province, quelque part au seuil des années 70. Gérard, trente ans, sort de prison ; des années à galérer avec des potes pas très recommandables lui ont coûté dix ans de vie derrière les barreaux. Il retrouve le café de ses parents aujourd'hui disparus, ce bien qu'a gardé pour lui Nana, la tante fidèle qui ne l'a jamais abandonné.
Nouvelle vie, nouveau prénom, c'est donc Blaise qui rénove le café pour le transformer et créer le lieu de ses rêves, un café concert pour les musiciens de jazz de la région.
Un matin, il croise Josée, vingt ans et sa fille Nour, quelques jours à peine. Josée dans laquelle il se retrouve, paumée, en marge, fragile et déjà bien abîmée par la vie. Car la galère, il connaît, et dans cette ville comme dans tant d'autres, les mauvaises fréquentations et les dangers ne sont jamais loin. Immédiatement, alors qu'il n'a jamais été père, Baise ressent une profonde affection pour ce bébé né de père inconnu.
L'auteur alterne les récits de Nour puis de Blaise. Nour que l'on voit grandir à la fois dans ses souvenirs et dans ceux de Blaise. Blaise qui s'est un peu trop assagit sans doute aux yeux d'une jeune fille de seize ans qui rêve d'émancipation, de modernité, d'un peu de folie. Ni Blaise ni Josée ne la voient devenir jeune fille puis presque femme, et ni l'un ni l'autre ne comprennent ses tourments et ses envies d'autre chose, d'ailleurs.
Ce que j'ai aimé ?
À l'heure où les romans nous parlent si souvent de relation toxiques ou bancales entre homme et femme, l'amour paternel aussi platonique qu'inconditionnel qu'éprouve Blaise pour Nour, cette relation qui apaise, qui aide à grandir nous fait du bien à nous aussi lecteurs.
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