Ce roman peut être lu comme une des premières et solides manifestations de la littérature moderne colombienne, avec sa narration qui dépasse les frontières du réalisme pour sublimer les conflits de l'intériorité. Pourtant, ce roman déconstruit les structures de la pensée moderne : Eduardo Zalamea reformule les sensibilités et les traditions avec une critique en règle de la culture occidentale et de son mode de pensée. Une narration poétique à la fois moderne et à la fois romantiquement vagabonde.
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La Guajira, tierra de sed ardiente, de besos extenuantes, de sol agobiador, de misterio impreciso y de muerte posible. La Guajira, tierra de sol, de sal, de indias y de alcoholes… ¡Guajira, Guajira, tierra de indios y negros y blancos que forman la tricolor bandera de la raza! ¡De mi raza mestiza y mulata!