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Critique de cambob


Le jour où la guerre s'arrêta est un livre que j'ai reçu lors d'une masse critique jeunesse. Cela m'a permis de découvrir un nouveau livre de Pierre Bordage, de qui j'avais déjà lu quelques livres de SF. Il m'a très agréablement surprise car je m'attendais à une fiction de SF un peu comme ses romans précédents et me voilà avec un conte philosophique entre les mains.
Un jour, "une âme" se réveille dans le corps d'un jeune garçon. Ce garçon peut parler à la matière et demander, par exemple, au vent de l'emmener à New York. C'est ainsi que cette âme découvre la Terre et ses 6 milliards d'êtres humains et surtout leur haine et la facilité qu'ils ont à faire la guerre. le garçon demande donc aux armes de faire une trêve de 7 jours où il essayera de parler aux chefs des humains pour leur demander de stopper les conflits et avant tout pour retrouver son identité. Car oui, cette âme échouée dans le corps d'un garçon n'arrive à se souvenir de rien si ce n'est le visage d'une femme...

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre car il est très différent de ceux que je lis d'habitude. Je n'ai pas l'habitude d'avoir un personnage perdu et avec lequel je suis perdue aussi. Nous ne savons pas si c'est un humain, une âme ou même un démon. J'ai trouvé que les personnages étaient donc assez merveilleux, dans leur manière de parler ou d'agir. La naïveté du personnage principal est ce qui fait tout son charme à ce conte philosophique finalement. Les personnages naïfs sont plutôt rares en littérature adolescente ce qui encore une fois fait de ce livre un cas à part. Cependant j'ai trouvé que les personnages humains qui accueillaient où interagissaient avec le personnage principal étaient un peu cliché.

J'ai trouvé très intéressant le fait de traiter un sujet aussi important que celui de la guerre d'une manière aussi naïve. Des enfants pourraient même lire ce livre après tout. C'est aussi ce qui fait la beauté de cet ouvrage, le fait qu'il n'y ait pas d'âge pour le lire, je pense.

Mais au fond, ce qui m'a fait vraiment aimé ce livre, c'est son sujet principal. En lisant le titre, on pourrait penser que c'est la guerre. Mais non... le sujet principal ou du moins qui guide la narration est la quête d'identité. Cette quête d'identité à laquelle chacun peut s'identifier est très belle. le personnage principal toujours aussi naïf veut absolument sonder son âme. Il veut savoir qui il est et ce qu'il veut faire. Ces questions ont eu un écho particulier chez moi, une adolescente. En effet, il y a une énorme pression de la société sur les jeunes pour qu'ils sachent qui ils sont, et ce qu'ils veulent faire. Ce conte philosophique nous montre en quelque sorte que c'est ok de ne pas savoir et de se chercher et que finalement on trouvera des réponses. Un souffle d'espoir dans la littérature, ce conte philosophique m'a impressionnée et inspirée.

Je conseille ce livre, aux petits et aux grands, il répondra à vos questionnements. Dans cette critique je l'ai peut-être exposé comme un conte dénué d'émotions mais détrompez-vous ! Il nous fait passer du rire aux larmes par le simple fait que les personnages soient émouvants.


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