Métro Paris 2033, tome 3 : Cité

Suite et fin de la trilogie, où Pierre Bordage nous a emmené dans le métro parisien après une catastrophe qui a éradiqué la vie à la surface.

On retrouve tous nos héros avec plaisir, et toujours cette question, qui est le maître du temps ?
Je vous rassure on va le savoir !

J'ai trépigné pendant les aventures de Juss, Plaisance, Madone et les autres...car Pierre Bordage est un formidable conteur.

Bon, ben c'était trop court, ou bien je l'ai dévoré trop vite ?

En tout cas, j'ai adoré bien sûr cette revisite de la vie dans le métro de Paris après Dmitry Glukhovsky qui nous avait emmené à Moscou.

Suite et fin de la trilogie metro 2033 à la française.
Et qu'elle fin. J'ai adoré ce troisième tome qui est pour moi le meilleur.
J'avoue avoir été surpris plusieurs fois par les retournements de situations.
J'ai aimé retrouver les survivants. Juss, Plaisance, Roy & Aube, Madone, Augir et tout les autres. Bordage arrive toujours a me faire adorer ses personnages. Il est très fort pour ça.
Alors attention c'est toujours aussi sombre et je déconseille cette lecture aux personnes trop sensible. C'est du post-apo. Dur, sale et violent.
Moi j'ai adoré et l'auteur aura rendu un bel hommage à l'univers de Dmitry Gluckovsky dont je suis un grand fan. Merci Mr Bordage.

3ème opus de la série « Métro Paris 2033 » (univers étendu de la saga originale « Métro 2033 » de Dmitry Glukhovsky), « Cité » est un très bon tome et une belle conclusion à la trilogie de Pierre Bordage, qui au fil des tomes monte en puissance et nous réserve de bien belles surprises, notamment ici sur les révélations et le dénouement final qui est juste hallucinant d'inventivité.


Alors oui le « Post-apocalyptique » c'est vu et revu mais déjà ici c'est un récit adulte, travaillé, poignant, et la qualité d'écriture est riche et vraiment intéressante.


Tout est compréhensible sur l'ensemble de la trilogie, si vous ne connaissez pas laisser vous tenter mais pour en apprécier tous les revers, lisez les 3 tomes car c'est vraiment une grosse histoire coupée en 3.


Les personnages m'ont toujours autant transportés et intéressés, la critique du monde religieux à la dérive aussi, les guerres intestines et exacerbées dues au confinement du métro comme carte de jeu sont pleines d'intensité et l'aventure est pleine de surprises.


Je n'en dis pas plus car vous risqueriez d'être spolier mais franchement c'est juste une trilogie à lire absolument pour tous les thèmes abordés, l'écriture, le suspense, l'inventivité, l'originalité et l'immersion totale.


PS : n'hésitez pas à lire également la trilogie originale de « Dmitry Glukhovsky » qui est magique (chaque trilogie peut être lue indépendamment car c'est juste « dans le même univers »).


Et « oui » j'adore cet univers depuis le début, je possède et j'ai lu tous les récits disponibles en français ainsi que les jeux vidéos, c'est un investissement de temps, mais c'est si bon !!

J'ai pris du plaisir à découvrir le dernier opus de la trilogie (même si je me dis qu'il y a matière à poursuivre car des questions restent en suspend), toutefois je mettrais sur ce volet un petit bémol : j'ai la sensation confuse que l'auteur a un peu expédié les choses. Tout va vite, ça manque un poil de profondeur par rapport à ce qu'il a pu faire dans les deux premiers tomes, les relations sont vues en surface, les révélations un peu vite expédiés, les chutes un peu faciles et je trouve que le personnage de Madonne aurait mérité un traitement plus important, plus élaboré. Un petit goût de déception sur la fin, l'impression que l'auteur avait hâte de passer à autre chose, mais j'ai tout de même passé un très très bon moment avec cette trilogie que je recommande chaudement.

Je termine la trilogie et j'apprécié la montée en puissance de cette histoire. Avec un premier tome long à partir, un second nettement plus intéressant et ce T3 signant l'apothéose. Là où le Russe nous présente un Metro retombant dans les travers de l'ancien parti communiste, Bordage choisi le thème de la régression de l'espèce humaine pour sa version de Métro 2033. Il développe également une histoire démontrant toute l'aversion qu'il a pour les dogmes.
Seul défaut de ce livre, une approche un peu trop masculine des rapports homme/femme et une tendance à l'anthropomorphisme dès lors qu'il s'agit d'animaux, ce qui apporte une touche légèrement enfantine à un récit qui ne l'est pas du tout.