AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Métro Paris 2033 tome 1 sur 3
EAN : 9782253107040
752 pages
Le Livre de Poche (26/01/2022)
3.72/5   273 notes
Résumé :
En 2033, les humains ont été chassés de la surface, désormais inhabitable.
À Paris, les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain. Des communautés sont installées au niveau de certaines stations de Rive Gauche, plus ou moins en contact, souvent en conflit ; la surface est crainte parce qu’irradiée ; Rive Droite est un lieu maudit.
Dans les méandres des boyaux de Paris, à défaut de lumière, les émotions sont plus vives, les rancœ... >Voir plus
Que lire après Métro Paris 2033, tome 1 : Rive gaucheVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 273 notes
Je n'ai pas été particulièrement séduite par ce roman de Pierre Bordage.
J'ai eu l'impression persistante de déjà vu ( mais je n'ai jamais lu Metro 2033 de DmitriG Glukhouski). J'ai trop retrouvé de similitudes avec mes anciennes lectures de l'auteur.
Et je me lasse sans doute car il a du mal a se renouveler.

J'ai trouvé l'intrigue poussive et lente. En fait je ne suis jamais rentrée dedans.
Pas non plus beaucoup d'affinités avec les personnages ( trop ressemblant une fois encore avec d'autres personnages de Bordage.).

J'ai aussi été un peu déçue par l'écriture que j'ai connu plus poétique et plus plaisante a lire

Comme il est prévu que ce soit une trilogie de il est fort probable que je passerais mon tour pour la suite.
Mais je resterai fidèle à l'auteur pour éventuellement d'autres histoires
Commenter  J’apprécie          880
Le métro parisien comme vous ne l'avez jamais vu
*
Encore une fois, Pierre Bordage a réussi à me faire adhérer à son monde imaginaire. Enfin, cette fois-ci, ce n'est pas vraiment lui qui a inventé la trame. Mais bien un auteur russe, Dmitri Glukhovsky avec sa saga post-apocalyptique Metro 2033-34-35 (trilogie). (que je n'ai pas encore lu).

De Pierre Bordage, prolifique s'il en est (152 ouvrages tout de même!), mon préféré est bien la saga Les derniers hommes : le peuple de l'eau . Justement, dans Rive gauche, je retrouve bien le même style, les thèmes (fin du monde, catastrophe nucléaire, peuples nomades, quête de ressources, jeunes héros).
*
L'univers souterrain de notre cher métro parisien est le décor idéal pour une aventure post-apocalyptique . Assez réaliste puisqu'on retrouve le nom de plusieurs stations connues (Montparnasse, Duroc, Varennes....). Pas sûr qu'on s'y retrouve aussi bien avec le métro russe d'ailleurs....
Un premier tome démarrant assez vite dans l'action avec des batailles, combats. le conflit politique est LE sujet principal. Tout est question de survie. Un monde futuriste qui est retourné à l'âge médiéval avec un contrôle dictatorial certain. Pourquoi ne pas proposer une fédération? le mouvement est en marche avec certains cahots.

Des voix polyphoniques rendent cette lecture agréable et fluide. Pas le temps de s'ennuyer, les dangers guettent à chaque détour de couloir. C'est sombre, cru, violent mais aussi émouvant (je pense au duo des jeunes Plaisance et Juss, des être innocents jetés dans la nasse poissonneuse du pouvoir). La société matriarcale est puissante et surtout dominante dans cette version de "Metro" (comparativement à la version d'origine russe d'où elle était absente).

Ce premier tome finit en moment de frustration. Presque comme un "cliffhanger". Vraiment très hâte de suivre nos aventuriers. Car tout est à découvrir, à explorer, conquérir, apprivoiser, apprendre.
Vraiment un bon cru !!!
Commenter  J’apprécie          560
Depuis 2005, Metro, l'univers de l'écrivain russe Dmitry Glukhovsky ne cesse de s'étendre. Après la trilogie initiale constituée de Metro 2033, Metro 2034 et Metro 2035, c'est par le jeu vidéo avec Metro 2033 et ses deux suites, Metro : Last Light et Metro : Exodus que le monde post-apocalyptique de Glukhovsky renforce sa popularité.
Initiative rare, l'auteur propose un « univers Metro 2033 » qu'il permet à d'autres écrivains d'exploiter. C'est ainsi que l'on a pu bénéficier, toujours chez L'Atalante, des deux opus d'Andreï Dyakov dans le même univers mais…à Saint-Petersbourg avec Vers la lumière et Vers les ténèbres !
Que manquait-il donc à ce monde post-apocalyptique si ce n'est une touche française ?
Voici que Pierre Bordage, auteur des Guerriers du Silence et d'Arkane, se lance à son tour dans l'aventure avec Rive Gauche, premier volume d'un diptyque tout aussi noir et désespéré au coeur des stations parisiennes !

On prend les mêmes…
Rive Gauche passe rapidement en revue son petit monde souterrain dès le premier chapitre. Pierre Bordage le sait, les lecteurs de son roman seront, très majoritairement, des habitués de l'univers créé par Dmitry Glukhovsky, c'est pourquoi il dresse à la volée la situation du métro parisien, énumère des stations-clé et les statiopées (c'est-à-dire les regroupements de plusieurs stations comme Montparnasse ou Petite-Chine) et pose ses enjeux.
Une certaine Madone tente d'imposer une Fédération à l'ensemble des stations de Rive Gauche pour mettre fin aux différentes tyrannies qui sévissent dans Metro 2033 (comme l'appelle eux-mêmes les habitants). Évidemment, peu nombreux sont les puissants qui voient cette initiative d'un bon oeil, à commencer par le Pasteur Parn, responsable du culte d'Élévation, et les membres du conseil de Montparnasse, statiopée-capitale sous l'emprise justement de cette religion particulièrement envahissante.
Mais tous les survivants ne vivent pas dans les stations de métro habitables du réseau parisien. Les Armuriers, la bande de voleurs et tueurs du Daub, continuent à farfouiller pour revendre armes et denrées rares perdues dans les décombres d'après l'Apocalypse. Parmi eux, Juss et Plaisance, un fouineur et une Nyct, deux gosses qui vont vite devoir se débrouiller seuls au milieu de la cruauté du Métro.
Pierre Bordage pose également d'entrée de jeu les différents mutants de son Rive Gauche dont deux types seront véritablement mis en valeur : les Nycts, capables de voir dans le noir le plus total, et les dvinns, enfant-monstre à la tête disproportionnée et capable de deviner l'avenir.
Dès après, l'auteur français reprend le schéma de l'univers Metro 2033 en entremêlant plusieurs arcs narratifs dont les importants resteront tout du long ceux de Madone et des deux Armuriers. Rive Gauche reste une fan-fiction, pour le meilleur et pour le pire.

La french-touch du Metro
En quoi se distingue Pierre Bordage par rapport à son comparse russe ?
D'abord par sa volonté de créer une histoire politico-sociale forte avec un sous-texte assumé sur la tolérance de son prochain, surtout si l'autre est radicalement différent.
Ainsi, tout du long, Rive Gauche met l'accent sur les conflits politiques qui occupent le Metro Parisien à l'ère post-apocalyptique.
Les deux mamelles de la terreur restent évidemment l'argent/le pouvoir et la religion. Cette dernière, largement représentée par un pasteur Parn aussi mégalomaniaque que dégoûtant et intolérant, permet à Pierre Bordage de montrer que le mal religieux nécessaire à la survie de l'homme doit trouver un contre-pouvoir. le problème ici, c'est de savoir lequel doit l'emporter entre Madone, cette proto-Jeanne D'Arc qui veut sauver le Royaume de France (ou ce qu'il en reste) pour redonner espoir au Peuple… et des gens plus cyniques et certainement plus réalistes quant à la nature humaine comme Augir ou Léj… sans parler des mandars de Petite-Chine !
Entre ces feux-croisés, la populace meure souvent et les mutants, de plus en plus nombreux, sont à deux doigts de devenir un bouc émissaire et un défouloir. le feu nucléaire a beau avoir balayé les trois quarts de l'humanité, celle-ci n'a pas vraiment retenu la leçon.
La prise de conscience politique et l'affrontement entre liberté démocratique et contrôle dictatorial et/ou ultra-capitaliste offrent à Rive Gauche une intéressante perspective sur ce monde qui semble avoir tout oublié de la surface. de même, le changement de décor permet de varier les plaisirs pour le lecteur familier de l'univers russe. Dommage que Pierre Bordage ne prenne pas davantage de risques comme il l'avait amorcé en disputant systématiquement le pouvoir patriarcal grâce à des figures féminines fortes, de Ière à Aube en passant par Madone et Otre.

En terrain connu
Car le principal défaut de Rive Gauche, c'est qu'il offre un roman finalement assez attendu, tombant parfois même dans quelques caricatures agaçantes comme celle du triangle amoureux pour Madone, Mitch et Urm. À cet égard, l'histoire de Juss et Plaisance sonne nettement plus authentique dans un univers aussi noir que celui de Rive Gauche. le mélange de naïveté, d'amour et de cruauté de leur situation a quelque chose de terriblement poignant.
Pierre Bordage a également un peu trop facilement recours au pouvoir des dvinns pour résoudre les situations épineuses de ses personnages, comme une sorte de deux ex machina qui permettrait à tous les gentils de s'en sortir, notamment Madone.
Autre problème, cette idée étrange (et ridicule) de faire en sorte que les personnages de Rive Gauche appelle leur métro littéralement Metro 2033. Pourquoi ce choix alors qu'aucun des trois autres romans ne prenait ce parti ? Surtout qu'il s'agit du titre de la licence ? Comment ce titre pourrait-il faire partie intégrante de la diégèse de Rive Gauche d'ailleurs ? Les survivants parisiens auraient-ils lu l'oeuvre de Glukhovsky? Difficile à croire quand ceux-ci ne semblent plus capables de lire même une simple affiche…
C'est d'ailleurs l'un des derniers points les plus intéressants de ce Rive Gauche. L'ensemble des survivants se révèle analphabète, à l'exception de deux : Roy et Ière. L'utilisation opposée que les deux personnages font de cette connaissance révèle surtout que les livres, l'écriture et le lecture sont les dernières choses qui séparent l'homme du chaos. C'est d'ailleurs grâce à eux que les créatures de ce Métro Parisien deviennent plus familières…
Une façon comme une autre de revenir en terrain connu pour le lecteur français…

Pierre Bordage ne le cache pas : Rive Gauche est un roman pour les amateurs de l'univers Metro 2033. Grâce à une touche politico-sociale française bienvenue et des personnages féminins forts, l'histoire parvient tout de même à divertir de façon fort agréable l'amateur de post-apocalyptique en lui faisant oublier qu'il ne s'agit à l'arrivée que d'une fan-fiction de luxe, et c'est déjà beaucoup !
Lien : https://justaword.fr/rive-ga..
Commenter  J’apprécie          251

Quelle déception !! Peut-être en attendais-je trop mais je pensais sincèrement que Pierre Bordage pourrait faire aussi bien que Dmitry Glukhovsky qui a créé L Univers 2033 mais l'essai est loupé !

De la romance à tour de bras, du sexe pas moins, des clichés sur les personnages, tellement que ça frôle le ridicule ! La violence inhérente au milieu apocalyptique est gentillette, la crasse incontournable pour les mêmes raisons est plutôt proprette !

A part le couple d'enfants Juss et Plaisance, les autres sont creux, l'histoire manque de consistance, elle n'avance pas vraiment et j'ai soupiré d'ennui tant et plus !

Des invraisemblances n'ont pas amélioré mon ressenti, à moins que je donne trop d'importance à ce qui pourrait passer pour des détails à d'autres lecteurs.

On ne sait pas depuis quand les humains se sont réfugiés dans le métro mais ça semble faire longtemps car plus personne ne sait lire, sauf 2 et j'ai du mal à imaginer que des rescapés puissent ne pas transmettre se savoir par espoir de sortir un jour !

De plus la vie à la surface est une légende pour les habitants, elle n'est donc plus transmise comme un souvenir. Par contre il y a toujours de l'essence dans les voitures découvertes et les piles "neuves” sont toujours chargées !?!

De la part d'un auteur renommé de SF c'est très déroutant, on dirait un premier jet d'écriture ! Dommage

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
Commenter  J’apprécie          341
Ayant beaucoup aimé le roman russe "Métro 2033", je me suis laissée tenter par cette série dérivée, qui elle, se passe à Paris.
L'intrigue est carrément différente, aucun risque d'avoir l'impression de lire deux fois la même histoire.
Certes le concept est le même, à savoir que suite à une catastrophe, les humains ont dû se réfugier dans les sous-sols du métro pour survivre, mais pour le reste, l'intrigue est vraiment originale par rapport au roman russe.
J'ai beaucoup aimé le style d'écriture, les personnages sont nombreux mais clairement identifiables, l'intrigue est palpitante, il y a des surprises, de l'action, de l'émotion, bref, j'ai passé un excellent moment avec ce premier tome, et je vais de ce pas entamer la suite, car l'histoire est haletante.
Commenter  J’apprécie          341

Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Incipit

Je suis retourné hier dans la pièce où mon lointain ancêtre a entassé des centaines de livres sauvés de la destruction. Mon père, et son père avant lui, prétendaient qu'en cet endroit étaient conservés les ultimes et précieux vestiges de la civilisation qui nous a précédés. Chacun des ouvrages serrés sur les étagères nous raconte la vie des êtres humains avant la Catastrophe et nous donne un aperçu de ce que nous expérimenterons lorsque le temps sera venu du retour à la surface.
Commenter  J’apprécie          120
Nul besoin de légendes, donc, la réalité recèle des merveilles accessibles à celui qui consacre une partie de son temps et de son énergie à les chercher. Mais les humains, qui cèdent facilement à la paresse et au découragement, préfèrent se réfugier dans les mondes illusoires pour donner de faux sens à leurs existences. Peut-être leur instinct grégaire les pousse-t-il également à s’agréger autour de croyances communes pour consolider leurs communautés. C’est ainsi que sont nées les religions de la surface censées unir les hommes et responsables d’une grande partie des désastres qui ont conduit les survivants de l’humanité décimée à rejoindre les rats dans les profondeurs de la Terre. Nous nous hâtons bien entendu de reproduire les mêmes erreurs, preuve, s’il en était encore besoin, que les humains ressentent le besoin fondamental d’adopter des pensées et des pratiques communes, de s’enfermer dans une sorte de prison collective dont ils peuvent toucher du doigt les murs et le plafond. La liberté, justement, abolit les prisons. Elle se présente comme un vide effrayant au captif qui s’aperçoit soudain que la porte de sa geôle n’est pas fermée à clef.
Commenter  J’apprécie          20
Les hommes ne pourraient vivre sans légendes. C’est plus fort qu’eux, il faut toujours qu’ils mêlent surnaturel, ou le mystère, à leur réalité, et plus leur existence est difficile, plus ils invoquent les dieux et les créatures aux pouvoirs extraordinaires, plus ils s’inventent des ennemis monstrueux.
Commenter  J’apprécie          101
Pourquoi avons-nous perdu notre histoire? Une voix alarmiste me crie que nous sommes en train de nous effacer, victimes d'une malédiction qui nous condamne à l'amnésie.
Commenter  J’apprécie          160
Trois d'entre elles renfermaient des hommes, deux jeunes et un plus âgé, la quatrième contenait une femme et son enfant, un mutant, à en croire les longs poils raides dressés autour de sa tête, s'élevant aussi bien de son front, de ses joues, de son nez, de son menton, que du sommet ou de l'arrière de son crâne.
« Ils vont nous élever en même temps que c'put de Rive Droite de mutant ! grogna l'homme âgé.
- Bah, on est pas en si mauvaise compagnie, lança l'un des deux jeunes prisonniers en désignant Aube d'un coup de menton. Dommage qu'on fasse connaissance dans c't'endroit ! Pourquoi ces rats de servants ont foutu une jolie fille comme toi dans une cage ? »
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Pierre Bordage (61) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierre Bordage
Nous accueillons aujourd'hui l'écrivain Pierre Bordage et l'éditrice Stéphanie Nicot, deux figures de la science-fiction contemporaine.
À l'heure où les voyages dans l'espace font l'objet de financements plus sérieux que jamais, résultant de volontés impérieuses, à l'heure où notre civilisation cherche un avenir, et que les normes de moeurs, de genre se modèlent différemment, la quête des origines se dédouble pour envisager une transmutation éventuelle, que nous reste-t-il du réalisme et du mysticisme ?
Pourparlers science-fiction c'est maintenant.
Suivez le CNL sur son site et les réseaux sociaux :
Site officiel : www.centrenationaldulivre.fr Facebook : Centre national du livre Twitter : @LeCNL Instagram : le_cnl Linkedin : Centre national du livre
+ Lire la suite
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus



Lecteurs (710) Voir plus



Quiz Voir plus

Mort d'un clone de Pierre Bordage

Quel âge a Martial Bonneteau ?

47 ans
48 ans
49 ans
50 ans

15 questions
28 lecteurs ont répondu
Thème : Mort d'un clone de Pierre BordageCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..