AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,22

sur 662 notes
5
26 avis
4
18 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
1 avis
Oh là là... Encore une fois Pierre Bordage m'assène une grande claque.
Quel auteur ! quelle imagination, mais surtout quel analyste de notre société... et peut être quel visionnaire.

Je ne vais pas revenir sur ses qualités d'écrivain car il est égal a lui même et c'est toujours un énorme plaisir de lire sa plume.

Je ne vais pas non plus raconter l'histoire de Wang car elle ne se raconte pas elle se lit !

Certes Bordage nous montre une vision pessimiste du futur, mais toujours avec cette once d'espoir. Il nous montre une société décadente ou le racisme et les divisions sociales sont importantes. La quête de la vie éternelle et des plaisirs à outrance y est aussi bien présente.

Je n'ai pas l'habitude d'associer un roman à d'autres oeuvres, mais ce tome m'a beaucoup fait penser à l'échiquier du mal, à Olympos et à Illium de Dan Simmons, mais également aux Hunger games.... et pourtant tous ces romans n'ont absolument rien à voir les uns avec les autres.

Ce tome reprend les thèmes favoris de Pierre Bordage, avec toujours une analyse très juste de l'humanité.

J'avoue avoir beaucoup de mal a faire une analyse concrète et constructive de ma lecture tellement elle a été dense.

Encore une fois, je ne sors pas indemne d'un roman de Pierre Bordage.
Commenter  J’apprécie          622
Est-ce vraiment un bouquin de science-fiction ?
Nous sommes l'étape intermédiaire qui annonce ces temps futurs. A moins que … à moins que les occidentaux ne prennent conscience … Ne pas voir le verre à moitié vide … Alors ce sera un livre de SF.
Pierre Bordage nous entrainent dans un futur plus que probable. Une sonnette d'alarme sur notre repli sur soi ?
Sur notre nationalisme exacerbé … On est chez nous entend-t-on … On a gagné … On est les plus forts. Les oriflammes volent au vent et soit disant rassemblent la nation.
Pauvre gens qui se prennent pour le centre du monde.
Wang, dix-sept ans, est né du mauvais côté de la barrière, celui des magouilles et de la survie comme objectif. Contraint de fuir il lie connaissance avec Lhassa et entreprennent de passer la barrière électromagnétique pour un rêve d'occident, mais en fait que se passe-t-il derrière cette frontière ? Rien ne filtre mais sera toujours mieux que de rester dans un monde sans avenir.
Avec cet auteur pas de temps mort dès le début du livre nous sommes dans l'action. Les phrases et les paragraphes glissent comme un rosé bien frais les jours de canicules.
Pierre Bordage est un grand conteur, un de ceux qui vous embarquent dans un tourbillon d'événements. Même si j'ai moins adhéré sur certains passages de la fin du livre, dans l'ensemble j'y ai pris beaucoup de plaisir.
Commenter  J’apprécie          472
Les deux tomes de Wang sont mes premiers Bordage ...

C'est une lecture qui m'avait passionné en première lecture , parce que j'étais atteint du syndrome de la forteresse ( sourires ) .

L'auteur dont le talent en matière de style n'est pas à démontrer , s'est plu à imaginer une Europe fermée , repliée sur elle-même , assiégée par la pauvreté et par des périls géopolitiques sino-russes et autres délices tel que les intégrismes religieux .
Au sein de cet univers , l'Europe est prospère , assez vide et clivée comme le découvrira le lecteur .
C'est vrai que Wang est « un roman « de transition du point de vue de l'histoire francophone du genre , car il est encore dans la veine post apocalyptique des années 70 , et il a tous les charmes des thématiques de ces années-là , alors qu'il est parfaitement contemporain .
Enfin c'est un texte écrit dans la langue de Molière et de ce fait nous sommes loin de traductions bonnes ou mauvaises . Dans la mesure où le style de l'auteur est excellent , c'est un plaisir assez rare finalement de profiter de textes de science-fiction de qualités rédigés en français . On donc loin des « trahisons et des faux amis « , de plus l'auteur est un européen qui pense l'Europe .

Bordage a brodé son univers Wang sur un canevas antique ( antiquité tardive et gestation du moyen-âge ) .
L'Europe est une société Hight Tech , environnée de barbares qui sont régulièrement admis en faibles effectifs au « paradis « .
Le monde « parfait « et hédoniste est cerné par le fondamentalisme religieux , par la misère ou par le népotisme et les comportement mafieux .
Un « barbare « admis au sein de « l'empire « pour les « jeux « changera la face du monde ( dans le deuxième tome ) , comme dans l'antiquité tardive le court de l'histoire de l'extrême occident fut changé par des populations exogènes acculturées .
Ce premier tome met en place tout cet univers et toutes ces problématiques externes ou bien internes à la forteresse Europe ..

La caractérisation est parfaite , l'univers possède du sens , il est animé au sens où il possède une âme , et les thèses de l'auteur n'ont rien d'idéologiquement véhément , enfin les mots sont bien choisis sans être dans une dynamique surfaite ou encore ampoulée .
Les idées et les constats qui sont portées par le roman , ne sont pas sans une certaine pertinence si on en reste aux niveau des constats et des dynamiques potentielles .
L'auteur est un peu pessimiste à mon humble avis , quand il pose l'univers de Wang ( c'est un euphémisme ) . Un univers qui est donc le résultat des extrapolations faites par l'auteur , qui se pose pourtant et néanmoins de très bonnes questions en livrant à notre pâture ces deux excellents romans , clairement solidaires entre eux .

Un excellent texte de science-fiction francophone donc : 1) Bravo et 2) cocorico ....
Commenter  J’apprécie          444
Alors la, moi je dis bravo.
Je ne suis pourtant pas à mon galop d'essai avec Bordage, mais décidément que dire à part que cet auteur a une fois de plus réussi à me faire dévorer un de ses livres !
Je le dis et répète à chacune de mes critiques, et cette fois ci ne sera pas une exception, Pierre Bordage est un formidable raconteur d'histoires . Son imagination alliée à une écriture que je qualifierai de magique ont une fois de plus fait mouche avec moi ! Il a un talent qui permet au lecteur de se laisser happer par l'histoire qu'il narre .
J'ai lu Wang ( enfin, le premier tome ) en 3 jours à peine et je trouve que Bordage a écrit un de ses meilleurs bouquins ( avec entre autres les guerriers du silence, les fables de l'Humpur, mais pas seulement )
On se retrouve dans un futur où l'humanité est divisée en deux . Un REM, un rideau électromagnétique sépare ces deux mondes qui sont à l'opposé l'un de l'autre.
Wang, jeune chinois est né du " mauvais coté". Ici, survivre est un combat et les triades font office de loi . Wang, comme beaucoup d'autres personnes ne voit qu'une issue pour s'en sortir : traverser le REM pour pouvoir atteindre....
Atteindre quoi ? Quel est ce monde dont on ne connait pas grand chose sinon ce fameux mur et de bien curieuses rumeurs ?
Quand Wang franchira enfin cette frontière bien particulière, il va comprendre que certaines rumeurs sont plus que fondées et que le paradis tant espéré ressemble plutot à un enfer.
Réduit à n'être qu'une sorte d'esclave amelioré, sa découverte de l'Occident est effarante.
On découvre un monde de nantis, qui manient les technologies dans des buts fondamentalement égoïstes, n'ayant aucune considération pour les " migrants" qu'ils considèrent comme des marionnettes ou des objets et surement pas comme des humains.
L'histoire est beaucoup plus compliquée que cela, et amène beaucoup de réflexions, ( pas toujours très positives d'ailleurs ) , envers le genre humain qui ne montre pas son meilleur visage dans cette histoire dont j'ai hâte de lire la suite.

Challenge Pierre Bordage


Commenter  J’apprécie          333
Et si hitler avait gagné la guerre...

Et si on avait dressé une barrière électromagnétique infranchissable séparant les riches de la misère…

Et si la guerre devenait un jeu, un jeu ou seul les exclus combattraient pour leur survie, des millions d'immigrés sélectionnés pour distraire les riches…

Voilà tout l'optimisme de Bordage…

Je m'appelle Wang, j'ai 17 ans, mais je fais plus. Chintok de compétition, je suis devenu malgré moi héros des uns et bête de foire des autres. Je combats pour la survie d'une poignée d'immigrés condamnés comme moi à jouer aux soldats pour survivre encore un peu avant de crever au front, ou de crever quand même...

Un jeu à balles réelles pour amuser la galerie, nous ne sommes pas ennemis, on veut juste survivre encore un peu avec l'espoir de rien, mais l'espoir quand même, enchainés à la mort par un capteur frontale : aucun débordement possible sous peine de mourir dans l'instant…

Grâce au TAO de la survie, j'aspire à m'en sortir et à renverser l'Occident pour libérer mon peuple de l'enfer, mais je n'ai pas eu le temps dans le tome 1… trop occupé à vous expliquer pourquoi je devais aller en Occident tenter ma chance : avec les néo triades au cul, je devais filer rapidos sous peine d'être crucifié et émasculé… Donc Grand Mama LI qui devait savoir des trucs que j'ignore m'a dit de me barrer pour réaliser mon destin… j'ai un peu hésité mais 50 pages c'est court pour conclure le roman, donc je me suis cassé discretos…

En chemin il s'est passé des trucs très importants et très dangereux aussi, mais voilà je suis toujours vivant à la fin du 1… Par contre, impossible de finir ce que j'avais commencé, donc je me suis lancé dans un tome 2.

Quand je lis ce genre de bouquin, je me dis qu'on devrait profiter de l'instant présent :

Donc les filles vous prenez les plus belles photos de vous, de préférence très nue, ensuite vous pouvez me les envoyer… avec des coeurs, des strings, des culottes et soutien-gorge si vous le souhaitez : ce n'est pas éliminatoire, je répète ce n'est pas éliminatoire…

A vos appareils photos, attention le petit oiseau va sortir : Wistitiiiiiiiiiiiiiiii… on enlève les mains de ses poches et les doigts de sa bouche par contre, car après ça devient vulgaire …

A plus les copains
Commenter  J’apprécie          3110
Franchement déçu car je m'attendais à autre chose.

Je pensais lire l'histoire épique et héroïque de Wang, un jeune asiatique qui franchi le REM (Rideau Electro-Magnétic) pour rejoindre l'occident et qui, une fois la porte passée, serait contraint de se battre pour la grandeur de la France aux jeux uchroniques, pour avoir le droit de vivre en occident. J'imaginais Wang tel un gladiateur affrontant ses ennemis héroïquement. J'imaginais de nombreuses batailles, dans une guerre organisée à la manière de la Coupe de l'América ou le challenger français (évidemment) affronterait le tenant du titre depuis 9 jeux consécutifs (Américain of course). Finalement il y a effectivement de cela dans les 80 dernières pages du livre.

Les 320 premières pages ne sont consacrées qu'au long périple de Wang qui le mènera aux jeux. Une succession de rencontres en tous genres, de partages, d'amitiés, d'amour et de sexe. Un long fleuve ou on a quand même l'impression que l'auteur passe son temps à tourner autour de son fil conducteur pour le faire avancer tel un joueur de curling. Une petite poussée de l'histoire durant 5 pages et ensuite on balaye autour pendant 40 pages. du coup, peu de surprise, peu de suspens, une histoire convenue et assez banale, sans panache et même probablement bien moins épique que la réalité vécue par les 20'000 arrivants annuels à Lampedusa.

Bref, en ce qui me concerne un enthousiasme inversement proportionnel à l'avancée de la lecture et un gros burnout avant les 80 dernières pages intenses et prenantes. Dommage parce que tout était réuni à mon goût pour un turn-pager addictif et au final on en est loin.


PS : Je soupçonne plusieurs Babélien d'avoir lu ce livre en écoutant en boucle Gloria Gaynor chanter « I Will Survive » et en hurlant « on est les champions….on est les champions…on est, on est, on est les champions….. ».

Du coup, forcement, quand on fini la lecture avec une extinction de voix, le visage tatoué de multiples drapeaux français, la tenue gauloise bleu et blanche frappée du chiffre 10 repeinte de deux auréoles de transpiration sous les bras et qu'on s'apprête à écrire une critique sur Babélio, cela peu fausser quelque peu l'objectivité. (petit clin d'oeil amical)

.......“At first i was afraid i was petrified kept thinkin'i could never live without you by my side........”
Commenter  J’apprécie          245
Le meilleur livre de Bordage, à mon avis.

Un wang extrèmement attachant.
Son parcours, son passage en occident, son "utilisation" comme soldat pour les jeux uchroniques qui sont de gigantesques combats entre "soldats" (hommes ayant passés le REM, en quête d'une vie meilleure) enrolés de forces et recréant des combats issus de l'histoire guerrière de l'humanité.

Un style très linéaire qui fait qu'on dévore l'histoire, sans temps morts.
Une critique acerbe de ce que la société de consommation actuelle pourrait devenir.

Et surtout : Des combats à foisons, des descriptions, des stratégies, une montée en puissance de Wang, jusqu'au bang final.
Un roman d'aventure sur fond guerrier à tomber par terre.
Commenter  J’apprécie          202
Première rencontre avec Pierre Bordage, livre choisi pour son bon accueil et nombreuses critiques chaleureuse.

Il faut dire que l'histoire de Wang, jeune homme d'origine asiatique, qui quitte sa grand-mère, pour ne pas rentrer dans la criminalité et décide de migré vers l'occident est touchante.
Ses pérégrinations sur la route, ses rencontres, sa douleur et doute de quitter ce qu'il connaît même si il est pas heureux.
Les dangers de la route, les rumeurs qui décrive la vie en Occident comme des contrées plus proche de l'enfer que du paradis.
Car les migrants parfois passe la frontière mais ne reviennent jamais.

Je n'irai pas plus loin dans le résumé ce serait dommage de gâcher la découverte de lecture, je dirais que le texte fait un drôle d'écho avec l'actualité politique du moment.
Le récit pour une uchronie m'a paru très crédible, la technologie décrite également.
Nos pays européens sont bien épingler dans leur travers qui sont exagéré et amplifiés à bon escient.

Wang est un personnage auquel je me suis attaché rapidement, j'ai aimé suivre ses pas, découvrir avec ses yeux cette Occident qui offre juste un enfer différent au nouveaux arrivants.

Le texte est âpre, très adulte et assez désespéré, riche dans les nombreuses thématiques abordées.
j'ai apprécié ma lecture, avec un petit bémol, il y a je trouve une perte de rythme au milieu du livre, un ventre mou ou il se passe pas grand chose.
Puis l'action reprend, pour nous conduire à une fin qui donne vraiment envie de lire la suite.

Wang, les portes d'occident, de la sf Française de qualité, rien que ça mérite qu'ont y jette un coup d'oeil,
ça a été pour moi une belle découverte.
Commenter  J’apprécie          196
Bordage est un auteur de sciences-fiction que j'apprécie. J'ai donc lu plusieurs de ses romans. Pour le moment celui qui m'a le plus marqué est "Chroniques des ombres" et celui que je n'ai pas du tout aimé est "Les dames blanches". J'ai donc choisi Wang pour poursuivre ma découverte de l'oeuvre de Pierre Bordage.

Pour commencer, le choc a été rude car cela faisait un moment que je n'avais pas lu de science-fiction et ma dernière lecture était un roman jeunesse de la Comtesse de Ségur. Je vous laisse imaginer le grand écart !

J'ai été plongée dans un univers violent (description à l'appui), choses que j'essaye d'éviter en règle général :-P
J'ai parfois sauté quelques lignes ou lu très vite (oui, je suis une âme sensible).

J'ai tout d'abord eu quelques difficultés avec le héros. En effet, ayant vu la couverture du livre de Poche, proposée par défaut sur Babelio, j'étais partie sur l'idée que Wang était un homme adulte, parce que l'illustration représentait pour moi un homme de 30 ans. Si bien qu'en découvrant que c'était un jeune garçon de 17 ans, je dois dire que j'ai été perturbée, et je n'arrive toujours pas à m'y faire. J'ai définitivement associé Wang à l'illustration de l'édition du livre de poche.
Et pour parler de la couverture de l'édition plus récente que j'ai eu entre les mains (couleur jaune), je pensais découvrir une histoire de SF certes, mais se déroulant dans la Grèce Antique à cause du personnage en costume spartiate.
Bref...ce ne sont pas des points très grave me direz vous, mais étant sensible aussi à l'aspect graphique...cela a suffit à me perturber !

Et l'histoire me direz vous ? On retrouve deux mondes séparés : une zone de non droits et une zone protégée par une sorte de muraille magnétique (thème que l'on retrouve dans Chroniques des ombres). Les univers sont violents et les façons de vivre ont été profondément ébranlées par différentes guerres.
Les chapitres sont courts, entrecoupés d'extraits du Tao de la Survie selon Grand-Mère Li ou d'autres textes, et j'ai avancé relativement rapidement dans l'histoire.

Ce que j'apprécie avec Bordage, c'est que ses univers tout en étant très riches et solides sont malgré tout facilement compréhensible.

Ce que je risque de moins apprécier c'est l'évolution de l'histoire dans le 2e tome

Il ne me reste plus qu'à découvrir le tome 2.
Commenter  J’apprécie          170
Cela faisait longtemps que je n'avais lu un livre de cet auteur, pourtant je n'ai jamais été déçu.
Nous sommes aux XXIII° siècles, après 2 siècles de guerres et de pandémie, l'Europe et les EU, ont érigé un mur électromagnétique, pour se protéger ; toutefois, ils autorise, un certain nombre d'émigré à passer...
Wang vit en Sino-Russie, il fait partie de ses émigrés qui a passé en occident, où il va être évaluer pour décider de son utilité pour les occidentaux...
Commenter  J’apprécie          130





Lecteurs (1593) Voir plus



Quiz Voir plus

Mort d'un clone de Pierre Bordage

Quel âge a Martial Bonneteau ?

47 ans
48 ans
49 ans
50 ans

15 questions
28 lecteurs ont répondu
Thème : Mort d'un clone de Pierre BordageCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..