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EAN : 9782081485785
272 pages
Flammarion (08/05/2019)
4.28/5   71 notes
Résumé :
Issue d'une famille bourgeoise et catholique, Marie-Clémence avait une vie toute tracée. A 21 ans, elle était en couple avec un garçon charmant que ses parents appréciaient, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Jusqu'au jour où Aurore, une collègue de travail, est entrée dans sa vie, pour ne plus en sortir. En quelques mois, Marie-Clémence se sépare de son fiancé, s'installe avec Aurore et commence à construire une vie heureuse et épanouie.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Ouvrage reçu dans le cadre du dernier Masse critique non-fiction, je tiens tout d'abord à remercier Babelio ainsi que les éditions Flammarion pour l'envoi de cet ouvrage.

J'ai en général toujours un peu de mal avec les histoires qui ne sont pas romancées et j'avoue m'être plongé dans cette lecture avec un peu d'appréhension mais là, la magie a opéré. La question de l'homosexualité (que ce soit un amour entre deux hommes ou deux femmes) est quelque chose qui me tient à coeur, non pas parce que je suis moi-même concernée mais parce que deux de mes plus proches cousins (que je considère un peu comme mes frères, ayant grandi avec eux) le sont et que l'un d'entre eux vient d'ailleurs juste de se marier. A mes cousins que j'aime, cette critique est pour vous !

Marie-Clémence est une jeune femme bien rangée à l'âge de 21 ans. Elle vient d'une famille chrétienne (catholique), bourgeoise mais par-dessus tout, aimante. Elle a un petit copain, un travail et l'on pourrait dire que tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles et que cela aurait pu continuer ainsi longtemps jusqu'au jour où elle croisa la route d'Aurore. Cette jeune femme, de huit ans son aînée, va bousculer sa vie et remettre toutes ses croyances et ses rêves de petite fille en question. En effet, Aurore est lesbienne et ne s'en cache pas et Marie-Clémence va tomber sous le charme de cette dernière. Elle qui était si sûre d'elle, de sa petite vie bien rangée et qui ne dérange personne va alors devoir affronter le regard des autres et ce qui la terrifie plus que tout, celui de ses parents. Comment leur annoncer que leur petite fille chérie aime une autre femme et qu'elle a décidé de construire sa vie avec elle ? Si son père accepte bien cette nouvelle situation, ce sera avec sa mère que cela sera plus difficile et bien entendu, il es hors de question que ses grands-parents si pieux, na l'apprennent. Il va donc falloir apprendre, non pas à mentir mais à dissimuler la vérité et pour Marie-Clémence commence alors le plus dur des combats : ce faire accepter comme elle est et non pas comme les autres (sa famille et la société) voudraient qu'elle soit !

Un récit très bien écrit, même si l'on retrouve parfois des phrases un peu clichés et une histoire très touchante ! Une lecture que j'ai dévorée et que je n'hésite donc pas à vous recommander ! Là où on voit que l'amour n'a pas de sexe mais bel et bien des frontières (à prendre au sens figuré du terme) dans l'esprit collectif et cela est bien dommage car c'est un vrai cri d'amour et non pas de haie que nous offre ici à découvrir Marie-Clémence Bordet-Nicaise !
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L'an dernier, j'avais suivi Marie-Clémence pendant sa grossesse sur son blog et son instagram. J'avais très envie de lire son livre qui reprenait son témoignage, je remercie donc Flammarion et Babelio qui m'en ont donné l'occasion !

Le récit est composé de courts chapitres qui retracent les dix dernières années environ. Il est axé sur la relation de Marie-Clémence avec Aurore et les difficultés que cela amène dans les relations avec sa famille, puis sur la grossesse issue d'une PMA en Espagne. Marie-Clémence ne fait pas de politique, elle livre son témoignage qui est très personnel. Et c'est ce qui fait frappe : on peut se reconnaitre dans ce qu'elle raconte car elle a une vie "normale", loin de ce que les réfractaires au mariage homosexuel ou à la PMA pour toutes nous dépeignent.

Ce récit est très facile à lire, simple mais précis et poignant. Je dois quand même dire que je suis un peu déçue car je m'attendais à beaucoup plus de chapitres que ce que j'avais pu lire sur le blog, or c'est quasiment la même chose. Quelques paragraphes en plus par-ci par-là il me semble, et un chapitre final (le blog s'arrête avant la fin du récit, quand l'autrice a su qu'elle allait être publiée). du coup, pour moi c'était surtout une relecture.

Mais je le répète, c'est un témoignage très intéressant et poignant !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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C'est un récit personnel très touchant que nous livre Marie-Clémence Bordet-Nicaise. Elle raconte avec sincérité son parcours du combattant pour faire accepter son homosexualité à sa famille bourgeoise, traditionnelle et catholique. On peut retenir de son expérience que l'amour est plus fort que le poids des préjugés. Un très beau message d'espoir, de courage et de tolérance.
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Merci à la masse critique de Babelio et aux éditions Flammarion pour avoir pu découvrir ce livre.

Marie-Clémence a 21 ans et une vie toute tracée. Issue d'une famille bourgeoise et catholique pratiquante, en couple depuis plusieurs années, elle tombe sous le charme d'une jeune femme de 8 ans son année avec qui elle va finalement se marier et avoir un enfant. Elle raconte donc son combat pour faire accepter sa vie et la femme qu'elle aime à sa famille.

A priori, je n'ai pas beaucoup de points communs avec Marie-Clémence et je ne suis pas fan non plus des livres qui ne sont pas des romans. En revanche, j'aime les histoires de vie qui sortent un peu de l'ordinaire et j'avais été attirée et touchée, dès la couverture. de plus, en ouvrant le livre, je me suis rendue compte qu'elle n'avait que 2 ans de plus que moi, et que sa relation a commencé à peu près en même temps que celle que je vis, ce qui a fait que j'avais l'impression d'avoir ouvert une fenêtre sur une vie parallèle.

J'ai trouvé le récit très intéressant, même si la réaction de la famille de Marie-Clémence n'a pas été une grande surprise pour moi (ayant travaillé plusieurs années en librairie catholique, on entend pas mal de choses !), mais les « personnages » sont touchants et le combat de ses deux femmes, tout en pudeur, admirable, même s'il n'aurait pas dû être nécessaire. Petite note tout à fait personnelle, j'ai souri lorsque j'ai vu la date de naissance de leur enfant qui est l'anniversaire de mon compagnon, ça a renforcé le côté parallèle entre nos deux existences qui n'ont, après tout, pas grand chose en commun !

Merci pour cette lecture, en tout cas !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Marie-Clémence est une issue d'une famille bourgeoise, catholique et est mariée avec une femme. Dans ce livre elle témoigne de sa rencontre, à 21 ans, avec Aurore, puis de son coming-out à sa famille et surtout des difficultés qu'elle a rencontrées. Sa mère et ses grands-parents ont mis beaucoup de temps à accepter sa relation avec Aurore, beaucoup de larmes ont coulé pour se faire accepter dans sa famille. le livre est parfois révoltant, assez émouvant mais positif.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
"Les secrets de famille.
Il y en a partout.Partout.
Dans les grandes familles, les petites, les bourgeoises, les populaires. Il y en a des tout petits, des insignifiants, des gros, des dangereux et des lourds.
Un secret est un mensonge. On peut vouloir prétendre protéger quelqu'un en le tenant à l'écart de la vérité, mais on ne fait qu'aggraver, que repousser l'échéance.
Car tous les secrets éclatent un jour."
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"Manifester est un droit, je l'entends, mais manifester pour ne pas donner accès à un droit, à un désir si légitime, vouloir empêcher d'autres que soi de vivre ce bonheur qu'est fonder une famille, c'est quelque chose que je ne peux pas comprendre."
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"En voulant me protéger par l'écriture d'une lettre, je m'étais en fait jetée dans la gueule du loup. Car il n'y a rien de pire que l'attente. Au moins, avec un coup de fil, j'aurais su tout de suite. Là, j'étais dans le supplice de l'incertitude."
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"Mais l'instinct nous fait parfois faire des choses insensées...ou totalement nécessaires, peut-être."
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J'avais lu un jour ce proverbe yiddish quelque part sur Internet au début de ma relation avec Aurore, et il avait fait tout de suite sens pour moi :
"L'Homme prévoit, Dieu rit."
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