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EAN : 9782200353216
327 pages
Armand Colin (24/08/2007)
3.92/5   13 notes
Résumé :
Cet ouvrage propose une initiation au monde romain, de la fondation de l’Urbs à la disparition de l’Empire en Occident en 476.
L’auteur dégage les lignes essentielles du récit des événements, bannissant l’anecdotique au pro t de développements clairs qui veulent, non pas accumuler des informations, mais expliquer les faits et parfois discuter certaines interprétations. L’accent est mis sur l’évolution des institutions qui, nées dans la Cité, surent s’adapter ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce manuel est évidemment destiné à un jeune public universitaire, recevant en principe des cours en parallèle de sa lecture. Bien que la 4e de couverture vante « La précision du style délivré des expressions trop techniques », je peux dire que j'ai considérablement enrichi mon vocabulaire en le lisant. Peut-être le bachelier littéraire du début des années 70 devait-il être familier de termes comme annone, frumentaire, se souvenir du rôle des comices, du centurion et du décurion autrement que grâce à Uderzo. Peut-être devait-il savoir situer exactement non seulement la Bétique même sans suivre le football espagnol, mais aussi l'Illyrie et la Pamphylie, etc. Et évidemment, il devait savoir à quoi correspondaient des expressions comme « délices de Capoue », « Vae victis », et situer les origines du schisme des églises d'Orient et d'Occident. Je ne corresponds pas, au moins aujourd'hui, au lectorat supposé.
Cela dit, l'ouvrage est suffisamment clair pour qu'avec de la bonne volonté (en particulier pour l'étymologie, avec des restes de latin), et en consultant fréquemment les cartes éparpillées dans le manuel, on arrive à suivre le propos, le contexte éclairant souvent les termes les plus rares.
Avec beaucoup de bonne volonté, autant de plaisir et quasiment sans recours à Wikipedia, j'ai donc révisé et considérablement augmenté mes connaissances et surtout ma compréhension sur l'histoire romaine. le livre arrive à donner une vision sur près de 11 siècles, non seulement d'événements historiques dont forcément chacun a entendu parler, mais encore de l'évolution de l'administration, de l'organisation militaire et des conditions de vie des diverses couches de population . Et cela bien sûr pour l'ensemble du monde Romain, incluant une grande partie de l'Europe, une bonne frange du nord de l'Afrique et tout le Proche-Orient.
Ce manuel restera pour moi la base indispensable de prochaines lectures, par sa grande portée et son organisation si claire. Il m'a apporté son nombre de révélations, et à part quelques lettrés, je pense que les Babéliens pourraient de même en profiter avec joie et parfois illumination.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
L'autorité impériale, qui confond encore Juifs et chrétiens en 49, lorsque Claude les expulse de Rome, frappe à bon escient les seconds en 64 (persécutions de Néron). Pourquoi cette hostilité? Aux motifs qui animaient les romains contre le judaïsme (répulsion de l'élite pour des croyances jugées barbares, haine aveugle du populaire fondée sur les plus absurdes calomnies, s'ajoute l'inquiétude éprouvée par l'Etat devant une doctrine qui, tout en proclamant son loyalisme, oppose à l'Etat sa propre transcendance : refus du culte impérial, et parfois, du service militaire, voire du mariage, voilà qui va loin, d'autant que le christianisme ne connait pas les mêmes obstacles que le prosélytisme juif et se répand plus largement.
Page 246
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Pendant de longs siècles, les origines de Rome n'ont guère posé de problèmes aux historiens, qui les entrevoyaient à travers les données de la tradition légendaire. Le doute apparut au XVIIIe siècle avec la Dissertation sur l'incertitude des cinq premiers siècles de l'histoire romaine de Louis de Beaufort(1738), et il ne cessa par la suite de s'étendre et de s'approfondir. Avec l'école hypercritique d'Ettore Pais, à la fin du XIXe siècle, plus rien ne restait de la tradition, et une ombre épaisse recouvrait les débuts de l'Etat romain. Il fallut recourir à de nouveaux moyens d'investigation, et surtout à l'archéologie, pour ramener quelque lumière sur le sujet, sans pour autant le dégager de tous ses mystères. Mais souvent il est apparu, grâce aux éléments patiemment acquis par la recherche, que la tradition n'était pas aussi absurde et mensongère qu'on avait pu le croire.
(Page 8)
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L’hellénisme n’est pas chose nouvelle à Rome, car dès les origines il s’était manifesté par l’intermédiaire des Étrusques. Page 114
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