Ce conte philosophique ravira certainement tous les amoureux de sagesse taoïste.
Henri Borel tente d'y expliquer le principe de l'inexprimable
wu wei, le "non-agir", "le mouvement spontané". Il y consacre trois chapitres s'attachant l'un après l'autre au tao, à l'art et à l'amour qui prennent la forme d'un entretien entre un disciple et son maître. L'ensemble - plutôt savoureux - est d'une apparence assez simple pour transmettre des concepts qui ne le sont pas toujours.
Henri Borel ajoute ainsi sa pierre à l'édifice de l'interprétation du mystérieux Tao Te King de
Lao Tseu.