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3,27

sur 912 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ceci n'est pas un roman. Juste une série d'informations – le plus souvent barbantes et sans intérêt – rassemblées dans un livre, autour du crash aérien qui coûta la vie à Marcel Cerdan et à Ginette Neveu, entre autre. On se paie ainsi les descriptions détaillées des caractéristiques de l'avion, l'histoire des montres Mickey (si si), les informations géographiques et géophysiques sur Ponta Delaga, le lieu de la catastrophe, les ordres de service des pilotes du vol. Et j'en passe. Bref, c'est un fait divers dans sa version XXL. Rien de plus.

On pourrait saluer le travail de documentaliste, de journaliste, et parfois d'historien, car les faits sont livrés tels quels, bruts de fonderie, et replacés dans leur contexte. Mais ce n'est certainement pas un travail d'écrivain. Il y a bien quelques passages où on prend du plaisir à la lecture, comme l'envolée sur l'expression « s'abimer en mer ». Et puis, très vite, on se demande si, ici aussi, l'auteur n'a pas tout simplement ouvert son dictionnaire au mot « mer » et s'est laissé aller à un recopiage déguisé. Et le délire philosophico-poétique complétement hermétique sur le hasard objectif et l'hommage à Cendrars ne suffisent pas à justifier ce livre, selon moi.
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J'ai interrompu la lecture de ce livre à mi-parcours. L'idée qui consiste a entrer dans les épisodes de la vie des personnage en montrant quels sont les petits détails qui ont fait qu'ils sont montés dans l'avion qui s'est écrasé aux Açores ou, au contraire, n'y sont pas montés au dernier moment, est effectivement romanesque. Mais la succession de trop courts chapitres, chacun consacré à un des personnage donne un caractère répétitif et ennuyeux au texte. On ne perçoit pas les personnages, ni vraiment l'atmosphère de l'époque. Ce travail, visiblement très documenté, est pour moi un documentaire plus qu'un roman.
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Intriguée par la quatrième de couverture : "on peut découvrir des enchaînements, des causes infimes et des liens inattendus, des coïncidences...", je me suis précipitée... un peu trop vite !
J'attendais des révélations, des correspondances étranges, des vrais mystères !
Mais il s'agit d'un simple récit journalistique, sans énigmes... Rédigé dans un style banal.
Je ne comprends pas pourquoi ce livre a obtenu tant de prix...
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Autant le dire en quelques mots: Constellation m'a déçue et vraiment ennuyée!

C'est un livre-catalogue, vite lassant et assez vain, en dépit-ou à cause?- d'une impressionnante documentation: on assiste donc à l' inventaire fastidieux des passagers-heureusement que le Constellation, avion de luxe, n'était pas un Boieng 747...- dont faisaient partie Marcel Cerdan et Ginette Neveu et à l' ébauche d' un compte-rendu de son dernier vol puisque la cause de l'accident n'est pas élucidée.

Pas d'imagination pour suppléer au manque d'information, pas de lien entre les passagers : une juxtaposition de détails gratuits et artificiels,assaisonnée d' une pensée bien courte sur le hasard -qui- vraiment- fait -mal- les -choses- ma- bonne- dame, et qui se clôt, faute de mieux, sur une recherche complètement plaquée de quelques autres "hasards objectifs".

Ni émotion, ni intérêt. pas même un vague plaisir stylistique. Un prix de l'Académie, vraiment?
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Grand prix du roman de l'Académie française en 2014? Et pourquoi? Qu'est-ce qui, dans ce roman, m'a échappé? Qu'ais-je loupé? Il n'a, pour moi, rien d'excellent, rien qui mériterait un tel prix. Alors? Où me suis-je trompée? Je me suis, moi, parfaitement ennuyée. Il n'y a rien ici pour émoustiller, pour attiser la curiosité, pour intéresser. Des hommes et femmes ont, par hasard ou par arbitraire du destin, pris un avion qui disparaitra malheureusement à la suite d'un accident. Et? Qu'en fait-on? On enchaîne quelques « petits » récits de vie qui, à mes yeux, manquent d'intérêt? J'ai eu l'impression d'un cruel manque d'inspiration de la part de l'auteur. Ce roman, pour moi, n'a pas assez de puissance, de couleur. Il est fade, sans émotion. Il est, pour moi, déjà oublié. Il ne sera donc pas conseillé.


Lien : http://kanimezin.unblog.fr/2..
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Je me suis terriblement ennuyée en lisant ce livre, qui est une sorte de compilation de tout ce que l'auteur a pu trouver sur l'accident d'avion du 27 octobre 1949 ayant emporté Marcel Cerdan et Ginette Neveu.
Les descriptions des victimes sont sèches, concises, sans aucune psychologie des personnages, une suite d'éléments biographiques qu'on pourrait trouver dans Wikipédia, une série de curriculum vitae peu intéressants pour la plupart. Les détails techniques de l'avion, de la météo et des recherches après l'accident sont absolument rébarbatifs.
On a l'impression que l'auteur essaie d'être érudit en accumulant les références y compris littéraires et cinématographiques, sauf qu'il le fait de manière prétentieuse, comme un étalage de savoir, qui tombe à plat, sans souffle, ni style. Les citations, qui se veulent intellectuelles, sont juste ennuyeuses au possible, souvent sans véritable lien avec le sujet. On n'est à aucun moment emporté par le récit qui n'est qu'un amalgame compact d'informations et de références. On en vient à sauter des chapitres entiers tant on est exaspéré.
Quant à la réflexion sur le hasard de l'accident ou le destin de ces victimes, je ne vois pas ce qu'elle apporte. C'est évidemment un concours de circonstances comme dans tout accident, pas de quoi en faire un roman malheureusement. On se demande si l'auteur, qui semble émerveillé devant l'extinction de 48 personnes réunies par hasard, est trop jeune pour avoir déjà réfléchi à ce type de question existentielle élémentaire.
Je ne vois vraiment pas l'intérêt de ce livre qui n'est pas assez développé pour être une véritable enquête, voire une biographie de certains personnages, et trop sec et énumératif pour être un bon roman.
Enfin, le style est agaçant et prétentieux, tout comme l'auteur en interview.
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Eh oui ! je fais partie des lecteurs qui n'ont pas aimé du tout Constellation.
J'avais adoré la première saison de la série Lost. J'avais aussi lu une critique de ce roman, en me disant que ça me plairait sûrement, parce que justement, j'y retrouvais certains éléments : le crash, le mystère, les étranges coïncidences qui relient le sort de chacun des passagers. Et puis finalement, j'ai vu une femme dans le train le lire, une femme qui me ressemblait. Une semaine plus tard, j'étais dans une librairie à la recherche de livres à offrir et je tombe dessus. Un signe, sans doute. Et puis, un roman si court me fournirait sans doute une distraction agréable et sans fatigue.
Erreur ! J'ai traîné ce roman comme un boulet pendant plusieurs semaines. La succession de très courts chapitres consacrés successivement aux divers personnages ne permet pas de créer un univers cohérent qu'on aurait plaisir à retrouver à chaque fois qu'on reprend le livre. le choix de citations n'ayant qu'un vague rapport avec l'histoire au début de chaque chapitre donne une impression d'étalage gratuit. Les coïncidences relevées laissent perplexe. Quelle importance que le corps de Ginette Neveu ait été à Paris le jour du récital d'une chanteuse anglaise qu'elle avait rencontrée ?
Quant au style, il ne me plaît pas du tout. Ce n'est pas tant que les phrases soient interminables, comme je l'ai lu dans d'autres critiques. Elles sont même plutôt courtes. Mais c'est souvent confus. Qu'on en juge. À propos des coïncidences, justement : « Cas célèbre du psychiatre Carl Gustav Jung, une patiente raconte le rêve d'un scarabée d'or quand, à ce moment précis, un scarabée cogne à la fenêtre --- un hanneton des roses qui ouvre la porte du doute. » Passons sur la rupture de construction, dont on ne voit pas trop l'intérêt. L'image du hanneton ouvrant la porte est tout de même peu convaincante. le fait de souligner lourdement le hasard n'arrange rien. Pour décrire le jeu de la violoniste : « Entendre son Tzigane, bissé comme à l'accoutumée à travers les mouvements, un huit en serpent s'envide au caducée. » Certes, on voit l'image, mais l'expression est pour le moins alambiquée. Je reste perplexe devant le verbe « s'envider à ». Sur la douleur des proches : « Gangrène des survivants, rongés par le manque, de creux de haut mal en haut-le-coeur. » Manie des phrases nominales.
Dernier exemple : « Un à un, les cercueils sont extraits du cul de l'appareil et alignés côte à côte ». Elégant…
J'ai quand même lu le roman jusqu'au bout, et je dois dire qu'un passage sort totalement du lot. On se demande d'ailleurs ce qu'il vient faire là tant les rapprochements sont artificiels, mais c'est le meilleur passage : celui consacré à Blaise Cendrars, le tout dernier chapitre, vraiment émouvant.
Quelques citations ont aussi retenu mon attention. Paul Valéry : « Nous ne supportons plus la durée. Nous ne savons plus féconder l'ennui. » Jean Mermoz : « la vie moderne autorise les voyages mais ne procure pas d'aventure. »
Bref, l'idée était bonne, l'histoire, réelle, est bien documentée, mais le roman n'emporte pas.
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ne suis pas entrée dans l'histoire ; n'ai pas apprécié le style télégraphique sans liant. déçue.
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Contrairement à la plupart des critiques unanimes que ce soit dans la presse, chez les lecteurs ou même les professionnels de la lecture, je n'ai pas vraiment accroché sur le roman d'Adrien Bosc. Même si ce dernier est bien écrit et que le sujet peut être intéressant, réel et passionnant, je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Une prochaine fois peut-être !
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entre le dock et le roman.. et finalement, pas très captivant, trop journalistique
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