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Critique de PhilippeCastellain


Henri Bosco est l'écrivain des grands causses et de la Durance. de ses livres à l'odeur de thym et de pierres chauffées au soleil, on se rappel surtout ‘L'enfant et la rivière', étiqueté un peu à tort littérature pour enfant. Sa suite, ‘Le renard dans l''île', tout aussi mal catalogué, m'avais laissé une impression de malaise qui m'a longtemps éloigné de cet écrivain. Heureusement, on m'a offert celui-ci.

Deux nouvelles le composent. Dans la première, il est question d'eau – cette eau si rare et si précieuse dans ces régions. Un village est traversé par un grand bassin naturel, qu'irrigue une source merveilleuse. Son eau est pure et fraiche, et nul ne sait d'où elle vient, tant elle a été captée il y a longtemps. le maire, un parvenu lourd de corps et d'esprit mais jeune et pas dénué de prestance, se met en tête de combler une partie de l'espace où elle coule. Deux vieux originaux, amis du narrateur, s'insurgent contre son projet. Un ancien conflit avec un paysan à l'esprit droit et à la tête dure ressurgit. Une jeune fille venue des colonies arrive. Un drame se prépare, comme les nuages noirs d'un orage s'amassant au dessus des têtes, et nul n'y prête attention…

Dans la deuxième, il est question de mystère. le héros est cette fois un jeune garçon aventureux, fasciné par les contreforts lointains du Lubéron. Un vieux berger vivant dans une hutte de pierre lui raconte une histoire à propos d'un village abandonné, perché quelque part dans la montagne…

Par nature, je suis plus porté sur les paysages verdoyants que sur la sécheresse du sud. Mais j'ai eu tout d'un coup un grand désir de sentir le soleil sur ma peau et de respirer l'odeur du thym et de la lavande…
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