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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Loupo, un nom de personnage qui claque comme un coup de feu, à l'image de sa couverture.

Loupo, ou la tranche de vie d'un criminel résolument moderne, qui pourtant fait penser aux gangsters du temps passé.

Loupo, choc des mots, immersion au plus profond de l'esprit du bandit. Roman qui nous aspire dans le tourbillon de sa vie, comme une sorte de Loupo succion.

Récit court, phrases qui giclent, sifflent, giflent. Histoire d'un homme trop sûr de lui, carambolage, sabordage. Une légende urbaine qui prend à la gorge, dégorge de violence et d'émotions.

Le livre de JOB (Jacques-Olivier Bosco) met la foi de son héros à rude épreuve. Foi dans la « beauté » du braquage plutôt que dans le fric, foi dans son arme plutôt que dans le meurtre. La pilule va être dure à avaler pour lui, pire que de l'huile de foie de morue.

La vie de Loupo bascule et on culbute avec lui, profond. On le déteste, on le comprend, on le maudit, on en frémit.

Bosco joue avec les mots, les sons, les expressions. Mais bosco n'oublie pas de bien construire son histoire et de nous tenir en haleine, à coups de sang et de haine.

Récit à la première personne, récit contemporain. Certains l'ont comparé à un slam, j'y voit plutôt un bon gros rock (à l'image des références musicales qui le parsèment). L'auteur touche (à coups d'attaques bien senties) au coeur et aux tripes, hurle à corps et à cri, ou murmure à l'oreille des braqueurs en herbe.

Un livre intergénérationnel, amateurs de polar et jeune génération devraient y trouver leur compte. A la fois réaliste, désenchanté et un brin poétique, c'est clairement une lecture atypique. Pas si mal dans une époque où on aime tant le copié-collé.
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Entre polar et thriller, un roman sombre très bien écrit et très bien mené. 184 pages qui s'avalent d'une traite.

Voici une équipe de bad boys ayant connu une enfance difficile. Ils ont beau naviguer du côté obscur, ils sont sensibles et ont une éthique. Quand même, on ne fait pas n'importe quoi n'importe comment. Pas de violence. Jamais.

Et puis, le coup de trop. Cette fois, le plan monté au millimètre foire. Loupo se laisse surprendre. Il tire pour effrayer les otages, mais pas de bol, la balle touche un enfant, qui s'était caché derrière un panneau et que Loupo n'avait pas vu… Il a franchi la frontière… C'est le début de sa chute. Mais Loupo a le sens de l'honneur. Après avoir mis les siens à l'abri et réglé quelques comptes, il ira se rendre aux forces de l'ordre…

Un récit tranchant, efficace. Un rythme rapide, haché, qui reflète parfaitement l'état d'esprit de Loupo. Un gamin malchanceux à qui on s'attache vite, même si on réprouve son choix de vie. Un type désenchanté, qui commet la petite erreur d'inattention qui fait basculer sa vie. Un homme paumé qui accuse mal le contre coup de ses actes.

Bref, un bon moment de lecture. Je te parle bientôt de Brutale, du même auteur.

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Très belle découverte !

Ce court roman raconte l'histoire somme toute assez simple d'un jeune homme nommé Loupo, braqueur (mais pas amateur !). Quand l'un de ses braquages tourne mal, on découvre un Loupo tourmenté entre le désir de justice et ses sentiments à l'égard de ses proches.

Un roman urbain comme je les aime, dont le langage cru est mêlé de poésie. Et ce personnage, ce Loupo, rudement charismatique, et surtout amoureux... En un mot: attachant!

Et en prime, vous avez le droit à une histoire prenante, à l'action constante. Alors ne vous détournez pas de ce petit bouquin bien agréable.

En bref, un livre dont on tourne les pages sans même s'en rendre compte…

Merci à Babelio et aux éditions Jigal polar pour cette masse critique.
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Jacques-Olivier Bosco adore les belles mécaniques qui vont vite, très vite! D'ailleurs, il nous régale d'au moins une scène de course-poursuite ou de virée à grande vitesse dans chacun de ses romans. C'est un régal!

Et Loupo est à l'image de ces scènes: 190 pages à peu près, tout va super vite, en une sorte d'urgence vitale, avec le danger à chaque virage! le ton est âpre, rugueux, direct, saccadé! Pas le temps de disserter, pas de fioritures, juste le temps de raconter l'essentiel et d'aller droit à l'essentiel!

Ils ont dans la vingtaine, déjà cassés par la vie… D'ailleurs la vie, il la bouffe: ils ne sont pas nés avec une cuillère d'argent dans la bouche alors ce qu'on ne leur a pas donné, ils vont le prendre!
On ne choisit pas sa famille et Loupo se créera la sienne, avec ses frères de l'Assistance Publique. À la vie, à la mort!
Un roman sombre et déchirant d'une génération désabusée et sans repère, dans un no man's land au coeur de notre société où la poudre et la violence parlent avant le coeur… Et pourtant, du coeur et des principes, Loupo et ses amis en ont…

Ce récit, c'est du son aussi. C'est un cri dans la nuit, un hurlement de loup à la lune. de la musique comme Les Sisters of Mercy, un de mes groupes préférés, à la basse grave et profonde, avec ses éclairs de lumière dans un brouillard dense, à la voix qui vous emporte loin dans les profondeurs, aux paroles cyniques et pourtant si belles.

Parce qu'ils sont beaux, ces jeunes, à leur manière, ils ne cessent de courir mais courir après quoi? Un avenir meilleur, une fin rapide? Un flirt incessant avec le danger pour se prouver qu'ils existent, qu'ils comptent?

Beaucoup de non-dits dans ce roman noir, pas nécessaire de s'étendre quand juste quelques lignes lancées au lecteur sont largement efficaces pour créer l'ambiance, brosser l'environnement et toucher du doigt les déchirements et le mal-être de ces garçons à qui la vie n'a pas fait de cadeau et qui n'ont pas poussé bien droit…

Loupo est une étoile filante ou un éclair un soir d'orage: de la fureur, de la violence mais aussi de la lumière à l'état pur. Un instantané de vie: quand le passé est à oublier, l'avenir incertain, il ne reste que le présent, tout de suite, maintenant…

Une lecture rapide, percutante, tourmentée mais intense!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Ancré dans notre temps, auprès de jeunes désoeuvrés qui braquent, trafiquent et mêlant des histoires de gang des cités, ce roman est en fait le récit d'un braquage raté et de ces conséquences pour Loupo, dit le Flingueur.

J'ai beaucoup aimé ce roman assez court qui se lit d'une traite. J'ai apprécié la façon dont on pénètre dans le monde de Loupo, dont il confie ce qu'il ressent, le jugement qu'il porte sur lui, par moment il fait même de l'auto-dérision.

J'ai aussi aimé le style très rythmé, parfois hachuré, qui tend à illustrer la tension du narrateur au fil du roman. Autre particularité de ce roman : l'auteur donne une certaine animalité à ses personnages en leur conférant des surnoms d'animaux par exemple. Des surnoms que le narrateur explique : la violence, la rage des jeunes livrés à eux-mêmes, ils deviennent des prédateurs, car la loi du plus fort règne.

Bref, voilà un roman qui m'a plu pour son écriture, pour l'énergie qui s'en dégage. Je ne me suis peut-être pas attachée tant que ça au personnage après réflexion, mais lorsque j'ai entamé le livre, j'étais vraiment dedans.
Lien : http://aucafelitterairedecel..
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On entre tout de suite dans la violence de ce livre et on y reste jusqu'à la fin, on se prend d'affection pour Loupo bien qu'il soit violent et sa colère nous emmène tout au long de ce livre glaçant !
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une bande de braqueurs bien rodés mais un jour la roue tourne et le casse se passe mal. à partir de là c'est la fuite en avant,sans espoir de retour en arrière.
un vrai shoot d'adrénaline!!!
la poignée de gaz à fond dans le rythme des mots et de la construction des phrases et du récit
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J'ai repéré ce livre grâce à sa 4ème de couverture. Elle m'a attirée comme un aimant avec ses noms de personnages originaux, cet univers décrit comme très noir. J'avais envie d'un thriller, d'un roman poignant, avec de la violence. Et je l'ai trouvé.

A la lecture, l'histoire s'est trouvée à l'identique de ce qu'en racontait la 4ème de couverture. Pas de surprise sur ce point. de suite, on entre dans un univers sombre, stressant, violent. A mon goût, c'est le point fort de ce livre. C'est grâce à elle qu'on se sent dans l'ambiance. Elle est efficace. Les phrases ne sont pas très longues, le vocabulaire est populaire, typique des quartiers chauds. L'effet est réussi, c'est ce que j'attendais pour un livre dans ce registre. Un autre avantage que je mettrais en avant c'est que cela permet d'en faire une lecture rapide.

Loupo est un livre d'action, on suit ce que vit le personnage du même nom. On apprend les événements de sa vie passée quand c'est nécessaire. On connaît son entourage au fur et à mesure, on les découvre au passé et au présent eux-aussi. On se sent dans la peau de Loupo, on vit l'action avec lui, avec eux. Sentiment contradictoire, tout ce que le personnage principal fait, n'est pas bien mais l'auteur arrive à nous montrer que ce n'est pas un mauvais bougre. On se prend de compassion pour lui assez facilement. Outre l'aspect du polar noir, on voit une histoire de vie se dérouler sous nos yeux, celle d'un petit groupe de jeunes qui n'a pas toujours pris le mauvais chemin. C'est intéressant de suivre leur parcours, de voir l'évolution dans leurs activités.

Cependant, dans ce livre tout ne m'a pas plu. le lexique très particulier, les opérations menées concernant le banditisme ne sont pas si simples à suivre. Certains termes ne sont pas forcément explicites et cela a su me perturber par moment. de manière générale, c'est peut être un point qui peut gêner un certain type de lectorat. Des annotations auraient été parfois sympathiques à mon avis.

De plus, ce roman est présenté comme « noir » et « désespéré ». Je m'y attendais quand je l'ai lu mais je ne pensais pas non plus me retrouver avec une fin qui m'a véritablement laissée perplexe. On arrive à des actes poussés à l'extrême et cela m'a déplu malheureusement. Pour ce point, c'est une question de goût à vous de juger par vous même.

Malgré ces deux bémols, Loupo m'a plu. J'ai passé un bon moment de lecture, peut être un peu court. Pour finir, je peux juste vous dire,que je tenterais à l'avenir de lire les autres romans signés JOB.

Merci aux Editions Jigal et à Masse Critique pour m'avoir permis de lire Loupo.
Lien : http://inspireretpartager.wo..
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Loupo est un jeune délinquant, vivant de petits braquages de bureaux de banque locaux. Il fait toujours ses coups à deux, avec son ami d'enfance Kangoo qu'il a côtoyé lors de ses passages en orphelinats et autres maisons de redressement. Ces deux là se vouent une confiance aveugle et leur méthode est simple : ils récupèrent les adresses de leurs coups chez leur complice le Chat, puis organisent le casse, pour en général quelques milliers d'euros, ce qui permet à Kangoo de régler ses dettes de jeu.

Mais ce matin là, il était dit que la machine se déréglerait. Ils entrent dans un bureau de poste, demandent à tout le monde de s'allonger. Pour impressionner tout le monde, Loupo tire dans un présentoir de publicité. Derrière le présentoir, il y a un enfant qui jouait. En plus, le contenu de la caisse ne dépasse pas quelques centaines d'euros, et le directeur de l'agence lui avoue qu'ils ont été donnés. Outre la culpabilité qui touche Loupo de plein fouet, il doit aussi découvrir qui les a dénoncés à la police.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce roman va à 100 à l'heure. Pas la peine d'essayer de vous accrocher, vous allez succomber au style de ce roman, fait de bout de mots, de bouts de phrases, de bouts de vie, tout ça pour vous obliger à appuyer encore plus fort sur la pédale d'accélérateur, alors que votre pied touche déjà le plancher.

JOB nous prend tellement à la gorge, qu'on est tout de suite projeté à l'intérieur de la tête de ce petit délinquant dont le seul but dans la vie est bien de survivre, mais aussi de ressentir cette excitation du moment où il entre dans une agence, tire une balle dans le décor et empoche l'argent. Ces quelques minutes sont devenues une vraie drogue pour lui. le fait qu'il tire une balle en entrant permet aussi de faire peur aux clients, mais aussi de se faire respecter auprès de la mafia qui le surnomme le Flingueur.

Il est inutile de vous dire que ce roman de deux cents pages se lit très vite ; de toute façon, dès que vous avez tourné la première page, vous êtes foutus : Loupo prend votre tête entre ses deux mains, et vous la secoue jusqu'à ce que vous ayez fini le livre.

Par contre, il ne faudrait pas réduire ce roman qu'à un livre d'action. JOB nous y présente encore et toujours ses thèmes chers, tels que l'amitié, la fidélité, la loyauté ou la rédemption. Il nous montre aussi que Loupo ne peut échapper à son destin, mais c'est la partie que j'ai trouvé la moins convaincante.

Alors, êtes vous prêt à faire un tour dans le manège infernal de JOB ? êtes vous prêts pour votre dose d'adrénaline ? Dépêchez vous à prendre votre ticket pour ce voyage en enfer, cet aller simple dans la tête d'un braqueur de banque qui n'a rien à perdre. Bon voyage, bonne lecture !
Lien : https://blacknovel1.wordpres..
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Ce roman, à l'image de la couverture, vous met en joue. Mais il dévoile les jeunes hommes derrière les flingues. Leur parcours, leur rêve, leur prochain coup.

Car ce qu'ils aiment, c'est l'adrénaline qui procure le casse. C'est ce qui les motive, ce qui les fait vivre.

Et on les suit, happé par la fuite en avant.

En revanche, je n'ai pas réussi à vraiment m'attacher aux personnages, pourtant pleins d'humanité. Sans doute parce que l'auteur n'a de cesse de les comparer à des loups. Oui mais voilà, comparaison ne fait pas raison, et je ne les ai pas trouvé si loups que cela, finalement. Juste humain, trop humains.

L'image que je retiendrai :

Celle du braquage pendant lequel Loupo tue le jeune garçon, caché derrière une affiche, parce qu'il fait ce geste habituellement.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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