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EAN : 9782258082212
119 pages
Presses de la Cité (20/10/2011)
3.3/5   20 notes
Résumé :
Par une froide nuit de décembre, quatre voyageurs d’un certain âge – un entrepreneur, un fonctionnaire, un médecin et un écrivain – sont bloqués à la suite du déraillement d’un convoi de marchandises dans la gare d’une petite ville du cœur de l’Inde, à proximité d’Agra. Ils ont fait la première partie du voyage dans le même compartiment, aussi décident-ils de se tenir compagnie jusqu’au matin. Alors qu’ils boivent un café, un couple apparaît quelques instants à la p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Suite au déraillement d'un convoi de marchandises, quatre quinquagénaires doivent passer la nuit dans le hall d'une gare à attendre l'arrivée de leur train. Ils s'apprêtent à passer une nuit inconfortable lorsqu'un jeune couple ouvre la porte de la salle d'attente. Intimidés, les jeunes mariés se retirent très vite mais la vue du couple réveille la mémoire des quatre hommes.
Pour passer le temps, ils décident de raconter chacun leur tour l'histoire d'amour qui les a le plus marqués.
Le premier à se lancer est un entrepreneur de Delhi qui raconte comment un de ses amis s'est épris sans le savoir d'une jeune voisine pauvre. Cet ami, qui ressemble étrangement au narrateur - au point qu'on peut réellement se demander s'il ne cache pas sa propre histoire derrière celle d'un hypothétique ami - s'était vu refusé la main de la jeune fille par son père. Découragé, il guêtra en vain un regard de la belle durant des années...
La deuxième histoire est racontée par un fonctionnaire : il s'agit de l'amour platonique qu'il a entretenu avec une femme durant toute sa vie. Bien que marié et père de famille, il ne peut oublier cet amour de jeunesse et, à chaque fois qu'il croise la femme qui a hanté ses nuits quand il était jeune homme, il se souvient de la saveur du véritable amour...
L'histoire du troisième homme est plus heureuse, plus légère aussi car ce médecin ne fait que relater son propre mariage avec la femme qu'il aime.
Pour finir, un écrivain, dernier narrateur de cette nuit mémorable, se lance dans le récit très poétique de trois amis tombés amoureux de la même femme. Bien entendu, trois hommes pour une seule femme, cela ne peut pas bien se terminer...

Tout d'abord, ne vous laissez pas berner par cette couverture hideuse (non, mais quelle idée d'avoir choisi un rose aussi pétard !!) car ce livre n'est absolument pas parfumé à l'eau de rose. C'est un roman que j'ai beaucoup apprécié : très bien écrit, facile à lire, il nous embarque dans l'Inde de la fin des années 40 alors que "amour" rime avec "utopie" et que le mariage ne se conçoit pas sans arrangement avec la famille. Les différents récits des protagonistes sont prenants et je me suis surprise à ne pouvoir lâcher le livre avant d'avoir tourné la dernière page.

Difficile, en lisant ce livre, de ne pas penser à Compartiment pour dames qui pourrait parfaitement passer pour une version plus moderne et féminine de ce récit. Certes, le roman d'Anita Nair est plus étoffé, les personnages plus fouillés mais La fille de nos rêves aurait pu lui donner le point de départ...
Lien : http://loumanolit.canalblog...
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Quatre voyageurs bengalis retenus dans une gare à proximité d'Agra dans les années 50, vont raconter leur premier émoi amoureux.
Ce livre nous est présenté comme un grand classique de la littérature Bengali, son principal intérêt à mes yeux, est de nous plonger dans une réalité indienne, éloignée de la nôtre .
Les histoires se passent dans les années 30 dans un pays où oser regarder une jeune fille dans les yeux relevait d'une grande impudeur !
Ces quatre hommes ont tous fait des mariages de raison, arrangés par leur famille, mais la première jeune fille qui les a émus, les parents n'y étaient pour rien.
Les quatre hommes ont plaisir à raconter leur jeunesse, et l'ambiance de la salle d'attente m'a fait penser à certaines nouvelles De Maupassant où des hommes décident ainsi de raconter leur premier amour.
Mais la Normandie du XIX° siècle n'a vraiment rien à voir avec le Bengale du début du 20° !
La campagne normande est autrement plus vivante que ces Indiens qui se caressent du regard.
On se demande pourquoi ces hommes sont transis d'amour pour des jeunes filles qu'ils n'osent à peine regarder.
Bref, j'ai découvert ce livre sans être passionnée ni même émue mais intéressée par ce pays aux moeurs si éloignées du nôtre.
La quatrième histoire, celle de l'écrivain qui se souvient du temps où lui et ses trois amis étaient amoureux de la même jeune fille est celle que j'ai préférée. On imagine bien les trois adolescents rendant tous les services possibles pour être proches de la jeune fille, en tout bien tout honneur, évidemment.
Lien : http://luocine.over-blog.com/
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C'est la première fois que je lis un livre d'un écrivain indien et je voulais tenter l'expérience pour voir si j'allais voyager. J'adore l'Inde.
L'histoire se passe dans les années 70 où 4 hommes d'un haut statut social en Inde se retrouvent bloqués dans une salle d'attente pour la nuit. Nous avons un entrepreneur, un docteur, un fonctionnaire et un écrivain. Un couple d'amoureux va passer par là et ils vont se raconter chacun une histoire « d'amour ».
Ce qu'il faut rappeler c'est que l'histoire se passe dans les années 20 en Inde avec leur traditions donc j'ai été parfois déroutée par le récit de chacun. Car on s'attend à une histoire mais non faut pas oublier qu'avant les mariages étaient arrangés donc pas de place à l'amour. Ces quatre hommes en fait se ressemblent dans leur histoire.
Jolie nouvelle quand même, j'ai eu du mal à me mettre dans l'histoire au début mais après je voulais connaitre la mésaventure de chacun et surtout comprendre les traditions de l'Inde à cette époque.
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Avec sa couverture flashy, rose et ses motifs orange, impossible de ne pas repérer ce livre à des kilomètres!

Un convoi de marchandises ayant déraillé, quatre voyageurs s'apprêtent à passer la nuit dans la salle d'attente d'une gare indienne. Ils voient passer un couple de jeunes mariés amoureux qui disparaît ensuite et les laissent avec leurs réflexions, leurs souvenirs. Pour passer le temps, ils vont chacun à leur tour raconter une histoire d'amour qui les a touchés ou qu'ils ont vécu.

Jusqu'au bout, j'ai imaginé que ça se passait dans le compartiment d'un train et non dans la salle d'attente d'une gare. Je voulais peut-être lire un Compartiment pour dames au masculin. Allez savoir!

Un style léger qui nous invite à découvrir ces récits d'une grande simplicité, tristes mais jamais pesants, beaux et sans mièvrerie. J'ai beaucoup apprécié cette lecture, ces histoires d'amour parfois ratées, un peu insolites, troublantes, qui se lisent avec facilité.
On retrouve évidemment les problématiques habituelles des mariages arrangés et leurs tristes effets, autant d'obstacles à l'amour qui parfois tente quand même de se frayer un chemin dans cette société bengali.

"Peut-être l'idée de choisir une épouse sur le critère de sa bibliothèque paraît-elle insolite[...]."

Insolite? Noon... Depuis que je lis des romans indiens, où le choix des épouses repose la plupart du temps sur des critères matériels, le critère de la bibliothèque me paraît être un choix tout à fait original.

Une jolie pépite indienne de 163 pages à savourer.
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
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La fille de nos rêves relate les histoires d'amour ou plutôt les premiers émois amoureux de quatre hommes d'âges mûrs. Court, ce roman est assez fade et sans grand intérêt d'après moi. Beaucoup d'éléments me paraissent peu probable dans l'Inde des années 50-60, époque ou l'on pouvait se retrouver au commissariat si l'on se trouvait trop proche d'une personne du sexe opposé. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire ou à m'identifier aux personnages... Je n'ai éprouvé aucune émotions face à ces amours de jeunesse...
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Nous étions inséparables. Asit me réveillait à l'aube tous les matins, criant "Bikash, Bikash" par la fenêtre située près de la tête de mon lit. Je me levais rapidement pour le rejoindre dehors, où il patientait sur sa bicyclette, un pied à terre - il était tellement grand que ça me faisait mal au coude de passer un bras autour de ses épaules. Ce n'était pas la peine d'appeler Hitangshu, il nous attendait devant la grille de son petit jardin ou assis sur le muret. Puis Asit roulait sur la route pavée en direction de l'école d'ingénieurs, tandis que Hitangshu et moi flânions, mais dans la main. Une odeur indéfinissable flottait dans l'air, je la sens encore. Je me souviens de quelque chose, de quelqu'un.
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Oui, Pakhi m'aima à cette époque lointaine de mes dix-sept ans. Je me remémore exactement son aspect, elle prend forme en ce moment précis. Des yeux noirs. L'amour naquit dans ces yeux, il s'y épanouit. En ces temps très conservateurs, c'était la seule expression à notre disposition. D'autres discutaient en notre présence, mais, dans mes souvenirs, nous n'échangions pas une parole. Ou peut-être nos regards étaient-ils une manière de conversation, qui comblait la faim que nous ressentions. Nous ne nourrissions pas l'espoir d'autre chose, d'ailleurs nous n'en avions pas la possibilité.
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Ce couple, qui n'était apparu à la porte qu'une fraction de seconde avant de disparaître, avait laissé quelque chose dans son sillage. On eût dit que l'oiseau de la jeunesse avait perdu quelques plumes en vol : un signe, une chaleur, un plaisir, une tristesse ou un frémissement qui refusait de se dissiper, qui, quoi que ce fût, permettrait aux quatre voyageurs - même s'ils ne l'évoquaient pas, même s'ils gardaient pour eux - de survivre à cette horrible nuit.
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Mona Lisa, tu ne sauras jamais à quel point nous avons exulté, le bonheur que nous avons éprouvé au fil des jours et des nuits, pendant la mousson de 1927, dans le vieux quartier de Paltan. Notre ferveur ne s’est jamais démentie dans l’obscurité peuplée d’ombres effrayantes…Si elle disait : « Oh », cela nous émouvait autant qu’un air de flûte ; si elle disait « eau », nous avions l’impression d’être submergée par les fleuves du monde entier.
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"Mon cœur battait la chamade le matin de mes noces, cela m'amuse quand j'y repense. Je connaissais Bina depuis longtemps, je l'avais vue dans nombre de situations différentes et nous avions énormément parlé, d'abord en public et ensuite en privé. Pourtant, chaque fois que je prenais conscience qu'elle allait devenir ma femme, habiter chez moi, dormir dans mon lit, diriger ma vie, non pas un ou deux mois, voire un ou deux ans, mais jusqu'à la fin de mes jours, je ne pouvais m'empêcher de courir boire un verre d'eau ou marcher de long en large dans ma chambre." (Presses de la cité - p.79-80)
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