En l'absence de preuves historiques, les théories de Fraenger ne sont donc pas acceptables. Les tentatives de considérer Bosch comme un adepte secret d'un art ésotérique peuvent pour les mêmes raisons être remises en question. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'ait pas trouvé quelques symboles dans ces sources, mais de là à affirmer -comme le firent quelques critiques- qu'il fut un alchimiste pratiquant, il n'y a vraiment aucune preuve qui puisse l'attester. De la même manière, la supposition selon laquelle Bosch peignit sous l'influence de drogues hallucinogènes reste dénuée de tout fondement.
Un mystère étrange entoure l'œuvre de Jérôme Bosch avec son monde de rêves et de cauchemars, ses images des joies paradisiaques et des tortures infernales. C'est le Moyen Age tout entier qui resplendit à travers son œuvre une dernière fois avant de s'éteindre à jamais.