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EAN : 9781145304376
632 pages
Nabu Press (23/02/2010)
4/5   2 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
il y a beaucoup d'ouvrages sur le sujet mais celui et un des mieux pour ceux qui veulent decouvrir l'histoire de l'infâme gilles de rais compagnon de jeanne d'arc et aussi tueur d,enfants sadique ce livre et le meilleur a mes yeux sur le sujet ... attention pour les ames sensibles ne le lisez pas c'est horrible cette homme fut un heros de la guerre de cent ans et aussi un des pire monstre que je connaisse ...
livre très bien expliquer de son enfance a sa mort ( qui n'epargne aucuns details même les plus sordides )
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
C’était le temps où la Sorbonne naissait sous l’action puissante de saint Louis ; où Albert le Grand, saint Bonaventure, saint Thomas d’Aquin et vingt autres docteurs célèbres professaient devant une jeunesse accourue en foule au pied de leurs chaires ; où Villehardouin et Joinville, ces pères de notre histoire, écrivaient leurs chroniques ; où fleurissait une littérature nationale, pleinement originale, une poésie lyrique gracieuse et brillante, une poésie épique grandiose, à laquelle Chanson de Roland avait donné un modèle ; où, enfin, les grandes Universités de Paris, d’Angers, de Lyon et d’autres villes de France, attiraient la jeunesse de toute l’Europe. Quelque chose de ce qui eut lieu cinq siècles plus tard, sous Louis XIV, se passa alors en Occident : la littérature française donna le branle à toutes les littératures. Transportée par delà de la Manche sur les vaisseaux de Guillaume le Conquérant, elle s’y implante par la force ; une conquête plus pacifique la fait entrer à la cour de Frédéric II d’Allemagne ; l’Italie elle-même, qui paraît devoir être toujours la terre de la littérature et de l’art, voit ses meilleurs auteurs écrire en français. En vain plusieurs esprits, comme Benvenuto de Imola, s’élèvent contre cette mode de ne lire et de n’aimer que le français ; ces voix patriotiques ne trouvent pas d’échos : Marco Polo continue d’écrire ses voyages en français ; le maître de Dante, Brunetto Latini, déclare, eu français, que cette langue est « le plus délitable langage et le plus commun », c’est-à-dire le plus répandu ; les étudiants de toutes les parties de l’Europe, italiens, anglais, allemands, affluent de toutes parts vers Paris ou en reviennent, comme le sang des parties les plus éloignées du corps arrive au cœur pour s’y refaire, et part ensuite de ce centre de la chaleur pour aller porter à ces mêmes extrémités le mouvement et la vie.
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L’impression produite sur la foule par la mort de Gilles de Rais fut si grande, que le souvenir ne s’en est point effacé, et cette perpétuité ne vient pas moins du supplice et des circonstances, dont il fut accompagné ou suivi, que des crimes inouïs qui l’avaient précédé. Il faut ajouter certains détails, dont l’étrange n’appartient qu’aux mœurs de cette époque, et résoudre diverses questions dont on comprendra toute l’importance.

Les pères et les mères de famille, au dire de plusieurs historiens, jeûnèrent trois jours pour mériter aux coupables la délivrance et le repos de leurs âmes, et donnèrent à leurs enfants le fouet jusqu’au sang, afin d’imprimer profondément dans leur mémoire le souvenir du crime et celui du châtiment. C’est une coutume qui existait encore au commencement du XVIe siècle. Rabelais dit en effet quelque part : « Puis y accourùst le maistre d’eschole, avec tous ses pédagogues, grimaulx et escholiers, et les fouettait magistralement, comme on soulait fouetter les petits enfants en nos pays, quand on pendait quelque malfaiteur, afin qu’il leur en soubvinst ! »
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Il est hors de doute que Gilles de Rais avait une bibliothèque choisie. Les œuvres qu’il y avait rassemblées au prix de l’or, représentaient des sommes considérables, égales, aux yeux de tous, lettrés, grands seigneurs, ou marchands, aux objets les plus riches. Il parait qu’il ne pouvait s’en séparer, non plus que de ses orgues, de sa chapelle et de sa maison militaire ; il les emportait avec lui dans ses voyages les plus lointains : ses livres étaient tout ensemble et une ressource dans les moments de détresse, et un agréable passe temps dans les moments de loisir. Des relieurs, remarquables par leur habileté, en enrichissaient les couvertures, tandis que « son enlumineur » en ornait les pages par les dessins capricieux et les vives couleurs de son art. Et quels textes pour cette époque, où le bon goût dans les œuvres de l’esprit parait avoir été si rare ! Il n’avait pas seulement de ces psautiers ni de ces livres d’heures, que nous énumérons aujourd’hui avec orgueil dans nos bibliothèques publiques, comme si nous avions pris nous-mêmes la peine de les écrire et employé nos revenus à les payer ; mais il avait réuni encore ce que la Rome antique et l’Église des premiers siècles offrent de plus apprécié parmi les œuvres du génie latin.
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Il [Jean de Craon, leur grand-père] se pliait à toutes leurs volontés, et, par ses faiblesses dangereuses et coupables, il se préparait ce grave reproche, qui, dans la bouche de Gilles, renferme un si haut enseignement : « Pères et mères, qui m’entendez, gardez-vous, je vous en supplie, d’élever vos enfants avec mollesse ! Pour moi, si j’ai commis tant et de si grands crimes, la cause en est que, dans ma jeunesse, l’on m’a toujours laissé aller au gré de mes volontés ! »
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Car, n’avait pas qui voulait de poète à ses gages ; il fallait les payer fort cher ; et il n’y avait guère que les princes et les rois à se passer la fantaisie de faire composer des drames. On dit qu’un poète obtint du roi René, en une seule fois, la somme de deux cent cinquante florins « pour certain livre ou histoire des Apôtres qu’il avait naguères dressée et mis en ordre selon la matière que ledit seigneur lui avait baillée. » Comme on le voit, aux princes plus amis de la gloire que de la fortune, il en coûtait parfois très cher de se constituer protecteurs des arts.
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